Bonjour!
Dimanche le 3 octobre 2021
Voici la Parole de Dieu de ce jour...
ÉVANGILE
« Ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare pas ! » (Mc 10, 2-16)
Alléluia. Alléluia.
Si nous nous aimons les uns les autres,
Dieu demeure en nous ;
en nous, son amour atteint la perfection.
Alléluia. (1 Jn 4, 12)
Évangile de Jésus Christ selon saint Marc
En ce temps-là,
des pharisiens abordèrent Jésus
et, pour le mettre à l’épreuve, ils lui demandaient :
« Est-il permis à un mari de renvoyer sa femme ? »
Jésus leur répondit :
« Que vous a prescrit Moïse ? »
Ils lui dirent :
« Moïse a permis de renvoyer sa femme
à condition d’établir un acte de répudiation. »
Jésus répliqua :
« C’est en raison de la dureté de vos cœurs
qu’il a formulé pour vous cette règle.
Mais, au commencement de la création,
Dieu les fit homme et femme.
À cause de cela,
l’homme quittera son père et sa mère,
il s’attachera à sa femme,
et tous deux deviendront une seule chair.
Ainsi, ils ne sont plus deux, mais une seule chair.
Donc, ce que Dieu a uni,
que l’homme ne le sépare pas ! »
De retour à la maison,
les disciples l’interrogeaient de nouveau sur cette question.
Il leur déclara :
« Celui qui renvoie sa femme et en épouse une autre
devient adultère envers elle.
Si une femme qui a renvoyé son mari en épouse un autre,
elle devient adultère. »
Des gens présentaient à Jésus des enfantspour qu’il pose la main sur eux ;
mais les disciples les écartèrent vivement.
Voyant cela, Jésus se fâcha et leur dit :
« Laissez les enfants venir à moi,
ne les empêchez pas,
car le royaume de Dieu est à ceux qui leur ressemblent.
Amen, je vous le dis :
celui qui n’accueille pas le royaume de Dieu
à la manière d’un enfant
n’y entrera pas. »
Il les embrassait
et les bénissait en leur imposant les mains.
– Acclamons la Parole de Dieu.
Commentaire:
Abbé
Fernando
PERALES i Madueño
(Terrassa, Barcelona, Espagne)
«Que l'homme ne sépare pas ce que Dieu a joint»
Aujourd'hui,
les Pharisiens veulent encore tendre un piège à Jésus en Lui exposant
la question du divorce. Au lieu de leur donner une réponse définitive,
Il leur demanda ce que disaient les écritures à ce sujet, et sans
critiquer la loi de Moïse, leur fit comprendre qu'elle est légitime mais
temporaire: «C'est à cause de la dureté de votre cœur que Moïse vous a
donné ce précepte» (Mc 10,5).
Jésus leur rappelle ce qui est écrit dans le livre de la Genèse: «Au
commencement de la création Dieu fit l'homme et la femme» (Mc 10,6; cf.
Gn 1,27). Jésus leur parle d'une unité qui formera l'humanité. L'homme
laissera ses parents et s'unira à sa femme, formant ainsi un seul être
pour établir l'Humanité. Cela suppose une réalité nouvelle: deux
personnes formant une personne, non pas en tant qu'association mais en
tant que géniteurs de l'Humanité tout entière. La conclusion est donc
évidente: «Que l'homme donc ne sépare pas ce que Dieu a joint».
Tant que nous aurons une idée du mariage comme étant une "association",
l'indissolubilité de celui-ci nous parait incompréhensible. Si le
mariage se réduit à des intérêts communs d'association, on comprend que
sa dissolution nous semble légitime. Alors parler du mariage est un abus
du langage, puisqu'il s'agit uniquement de deux personnes célibataires
qui s'associent pour rendre leur existence plus agréable.
Quand Jésus
parle du mariage il est en train de nous décrire une autre chose! Le
Concile Vatican II nous rappelle: «En vue du bien des époux, des enfants
et aussi de la société, ce lien sacré échappa à la fantaisie de
l'homme. Car Dieu lui-même est l'auteur du mariage qui possède en propre
des valeurs et des fins diverses: tout cela est d'une extrême
importance pour la continuité du genre humain» (Gaudium et spes, 48).
De retour à la maison les apôtres demandent quelles sont les exigences
du mariage, suit alors un passage très émouvant de l'Evangile avec les
enfants qui viennent vers Jésus. Les deux passages sont liés. Le
deuxième étant comme une parabole qui nous explique comment le mariage
est possible.
Le Royaume de Dieu est destiné à ceux qui ressemblent à un
enfant et qui acceptent de construire quelque chose de nouveau. De même
pour le mariage, si on a bien saisi ce que cela veut dire : tout
laisser pour l'autre, s'unir et devenir un avec l'autre.
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Prions
pour le baptême de Laurent
que je célébrerai cet avant-midi
à Saint-Louis de Kamouraska.
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Bon dimanche!
Jean-Yves
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Diacre
au cœur de nos villes et de nos villages
pour servir.
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