Bonjour!
Dimanche 1er mai 2022
+ Aujourd'hui c'est la Journée internationale des travailleuses et travailleurs et de Saint Joseph-charpentier, leur patron.
Voici la Parole de Dieu de ce jour...
Évangile selon saint Jean 21, 1-19
Sur ces mots, il lui dit : « Suis-moi. »
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Commentaire...
Quand les disciples rejoignent le rivage, ils n’ont pas besoin d’interroger Jésus pour lui demander « Qui es-tu ? », car ils savent que c’est lui.
À leur tour, les deux disciples d’Emmaüs attesteront avoir vu le Seigneur ressuscité en s’avouant l’un à l’autre : « Notre cœur n’était-il pas tout brûlant en nous quand il nous parlait en chemin et nous expliquait les Écritures ? » (Lc 24,32).
C’est en Église, au milieu de disciples rassemblés que Jésus se manifeste. Thomas en sait quelque chose car il ne put voir le Ressuscité quand il fut loin de ses frères. C’est une fois revenu auprès d’eux qu’il vit son Seigneur et son Dieu.
Entre disciples du Christ, nous nous soutenons mutuellement dans la foi. Et cela apparaît dans notre page d’Évangile. Parmi les disciples rassemblés dans la barque, il y en a un qui a joué un rôle essentiel : c’est le disciple que Jésus aimait. Tout réceptif à l’amour de Dieu, son cœur voit ce que les yeux de chair ne peuvent percevoir.
Déjà au matin de Pâques, arrivé au tombeau vide, il vit et il crut. Là, dans la barque, il s’écrie plein de foi : « C’est le Seigneur ! ». Ce disciple est comme un médiateur qui apporte l’esprit de discernement pour reconnaître Dieu dans ce qu’il y a de plus terrestre. Il a aussi un charisme de foi pour entraîner les autres à croire à leur tour.
Et c’est ce qui se passe avec l’apôtre Simon Pierre. Pierre est au cœur de ce récit comme le représentant de toute l’humanité en quête de salut. Dans la barque, Pierre est nu, nous dit l’évangéliste. Il est comme le premier Adam qui sort du limon de la terre dépouillé de tout. Et Pierre se vêt devant le Seigneur, il revêt l’homme nouveau. Il se laisse revêtir par la grâce du pardon de ses péchés acquis par Celui qui a donné sa vie pour lui.
Pierre avait renié trois fois à l’heure de la Passion du Maître. Par trois fois, il avait succombé à la tentation. Mais par trois fois, il entend en ce matin : « M’aimes-tu ? ». Par trois fois, Pierre reçoit le pardon pour sa triple trahison. Le disciple bien-aimé à ses côtés est témoin de ce pardon. Il soutient Pierre qui est réintroduit dans la communion, et il en rend témoignage dans l’Évangile.
Nous aussi, sur notre chemin de foi, nous ne marchons pas seuls. Pendant la liturgie de renouvellement de notre baptême, dans la nuit de Pâques, nous avons chanté la litanie des saints. Nous sommes entourés par une multitude de témoins, nos frères et sœurs aînés dans la foi. À nous aussi d’être témoins dans notre monde de la flamme de la foi qui nous habite.
Notre récit évangélique se termine par cet appel de Jésus adressé à Pierre : « Suis-moi ». Le pardon reçu de Jésus ne laisse pas Pierre dans le vide. Il s’agit maintenant de suivre le Christ en actes et en vérité. Il importe pour nous aussi que nous soyons lumière dans le monde et que reculent les ténèbres.
La parole du Christ « Suis-moi » est précédée par une image pastorale. C’est une invitation à prendre des responsabilités car la foi est active. Responsabilité de sa propre vie, d’abord, mais aussi dans sa famille, dans l’éducation, dans l’engagement social et professionnel, dans la communauté chrétienne, … Mais en toutes ces activités, il importe qu’il y ait un centre, ce lieu où brûle le feu de l’amour.
À tout moment important, Jésus nous dit : « M’aimes-tu ? ». C’est à la manière dont nous répondrons à son appel à l’amour qu’on nous reconnaîtra pour ses disciples.
Seigneur, tu sais tout et, plus encore, tu peux tout. Aide-moi à t’aimer jusqu’à donner ma vie pour toi !
Abbé Philippe Link / Merci!
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Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui
« Après avoir mangé devant eux, il prit les restes et il les leur donna. Pour leur prouver la véracité de sa résurrection, il daigna manger avec eux, pour qu’ils voient qu’il était réellement ressuscité, non pas de façon imaginaire » (Saint Beda)
« Quel est le regard de Jésus sur moi aujourd’hui ? Comment Jésus me regarde-t-Il ? Avec un appel ? Avec un pardon ? Avec une mission ? Nous sommes tous sous le regard de Jésus. Il regarde toujours avec amour. Il nous demande quelque chose et nous donne une mission » (François)
« Dans la rencontre avec Jésus ressuscité, il devient adoration : " Mon Seigneur et mon Dieu ! " (Jn 20, 28). Il prend alors une connotation d’amour et d’affection qui va rester le propre de la tradition chrétienne : " C’est le Seigneur ! " (Jn 21, 7) » (Catéchisme de l’Eglise Catholique, n° 448)
«Accompagner les femmes et les hommes d'aujourd'hui à devenir des disciples-missionnaires ne consiste pas tant à leur communiquer des connaissances qu'à les éveiller au regard de Jésus posé sur eux.»
("Quand Jésus pose son regard sur moi" Pierre Goudreault - p 13)
Voilà toute la correspondance avec ce que dit le Pape François qui parle aussi du regard de Jésus...
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1er mai
Journée internationale des travailleurs et travailleuses...
L'Assemblée des Évêques catholiques du Québec
a publié un message ayant pour titre:
«La dignité du travail en contexte de pénurie de main-d'oeuvre.»
Les titres des paragraphes de ce message:
- Les causes de la pénurie
- La vision chrétienne du travail
- Des inégalités qui persistent
- Un enjeu global et local
- Pistes d'analyse et d'action solidaires
On peut retrouver ce message
sur le site de l'Assemblée des Évêques catholiques du Québec.
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Bon dimanche!
Jean-Yves
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