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dimanche 24 avril 2022
Voici la Parole de Dieu de ce jour...
ÉVANGILE
« Huit jours plus tard, Jésus vient » (Jn 20, 19-31)
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean
– Acclamons la Parole de Dieu.
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Commentaire...
« Si je ne vois pas dans ses mains la marque des clous, et si je ne mets ma main dans son côté, je ne croirai pas. ». « Porte ton doigt ici, et vois mes mains, avance ta main, et mets-la dans mon côté : cesse d’être incrédule, soit croyant. » Est-ce normal que Jésus libéré de la mort, revêtu d’un corps glorieux, soit toujours marqué par ces plaies qui ont causé sa mort ? Si Jésus est ressuscité, n’est-il pas sorti de la mort ? Et bien non, si Jésus ressuscité porte en lui les marques du Crucifié, c’est parce qu’il demeure dans la mort. Mais pour lui, cette mort n’est plus mortelle. Jésus demeure dans la mort en vivant. Jésus a tué le venin mortel de la mort et il a fait de la mort un passage.
Les yeux de Thomas s’ouvrent sur ce mystère de la Résurrection du Christ. Remonte en lui cette parole que Jésus lui a dite lors du dernier repas : « Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie. Nul ne va au Père que par moi. » (Jn 14,5-6) Si Jésus n’était plus dans la mort, qui nous indiquerait la route qui conduit vers le Père lors de notre propre mort ? Mais si Jésus est « éternisé » dans la mort, alors il sera là, Chemin vivant (He 10,20) et porte ouverte, Christ notre Pâque (1 Co 5,7), Jésus notre passeur.
Jésus ressuscite dans sa mort et non en quittant la mort. Il est glorifié par le Père dans la mort. En voyant les plaies de Jésus, Thomas comprend que Jésus demeure dans la mort tout en étant glorifié en elle.
Alors ce cri « Mon Seigneur et mon Dieu » devient un cri de joie. Si Jésus est toujours dans la mort, il n’est donc pas trop tard pour mourir avec Lui. L’espérance renaît dans le cœur de Thomas. Thomas, qui n’était pas là, peut maintenant rejoindre son Seigneur dans la mort.
C’est ce que nous vivons dans les sacrements. Par le baptême, nous sommes plongés dans la mort du Christ. « Si nous mourons avec le Christ, avec Lui, nous vivrons » nous dit Paul. Thomas l’avait pressenti ; aujourd’hui, il peut le vivre.
A chaque eucharistie, « nous annonçons aussi la mort du Seigneur jusqu’à ce qu’il vienne. » Nous communions à son Corps livré, à son Sang versé. En communiant à sa mort, nous communions en même temps à sa vie qui annihile les effets de la mort. Et même à travers notre vie quotidienne, la mort de Jésus fait son œuvre en nous. (cf. 2 Co 4,12) Toute communion au Christ est une participation à sa mort. Car pour rejoindre Jésus dans sa résurrection, il faut pouvoir mourir avec Lui, afin de ressusciter avec lui.
Thomas était absent et Jésus se révèle à lui comme l’éternel présent, comme celui qui demeure toujours dans la mort afin de le prendre avec Lui dans sa pâque de vie. Nous n’avons donc plus rien à craindre de la mort, puisque Jésus en fait une participation à sa gloire. Soyons donc présent à Jésus jusque dans notre mort. Il nous conduit au Père. Il fait de nous des vivants.
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