lundi 30 janvier 2023

« Jeune fille, je te le dis, lève-toi ! » / À propos de Développement et Paix... /Prière: Nourrir l'espoir - Première partie - ... (D & P pour le Carême 2023..). 397,774)

 Bonjour!

Mardi 31 janvier 2023

Voici la parole de Dieu de ce jour...


ÉVANGILE

« Jeune fille, je te le dis, lève-toi ! » (Mc 5, 21-43)

Alléluia. Alléluia. Le Christ a pris nos souffrances, il a porté nos maladies. Alléluia. (Mt 8, 17)

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc

En ce temps-là,
Jésus regagna en barque l’autre rive,
et une grande foule s’assembla autour de lui.
Il était au bord de la mer.
Arrive un des chefs de synagogue, nommé Jaïre.
Voyant Jésus, il tombe à ses pieds
et le supplie instamment :
« Ma fille, encore si jeune, est à la dernière extrémité.
Viens lui imposer les mains
pour qu’elle soit sauvée et qu’elle vive. »
Jésus partit avec lui,
et la foule qui le suivait
était si nombreuse qu’elle l’écrasait.

Or, une femme, qui avait des pertes de sang depuis douze ans…
– elle avait beaucoup souffert
du traitement de nombreux médecins,
et elle avait dépensé tous ses biens
sans avoir la moindre amélioration ;
au contraire, son état avait plutôt empiré –
… cette femme donc, ayant appris ce qu’on disait de Jésus,
vint par-derrière dans la foule et toucha son vêtement.
Elle se disait en effet :
« Si je parviens à toucher seulement son vêtement,
je serai sauvée. »
À l’instant, l’hémorragie s’arrêta,
et elle ressentit dans son corps qu’elle était guérie de son mal.
Aussitôt Jésus se rendit compte qu’une force était sortie de lui.
Il se retourna dans la foule, et il demandait :
« Qui a touché mes vêtements ? »
Ses disciples lui répondirent :
« Tu vois bien la foule qui t’écrase,
et tu demandes : “Qui m’a touché ?” »
Mais lui regardait tout autour
pour voir celle qui avait fait cela.
Alors la femme, saisie de crainte et toute tremblante,
sachant ce qui lui était arrivé,
vint se jeter à ses pieds et lui dit toute la vérité.
Jésus lui dit alors :
« Ma fille, ta foi t’a sauvée.
Va en paix et sois guérie de ton mal. »

Comme il parlait encore,
des gens arrivent de la maison de Jaïre, le chef de synagogue,
pour dire à celui- ci :
« Ta fille vient de mourir.
À quoi bon déranger encore le Maître ? »
Jésus, surprenant ces mots, dit au chef de synagogue :
« Ne crains pas, crois seulement. »
Il ne laissa personne l’accompagner,
sauf Pierre, Jacques, et Jean, le frère de Jacques.
Ils arrivent à la maison du chef de synagogue.
Jésus voit l’agitation,
et des gens qui pleurent et poussent de grands cris.
Il entre et leur dit :
« Pourquoi cette agitation et ces pleurs ?
L’enfant n’est pas morte : elle dort. »
Mais on se moquait de lui.
Alors il met tout le monde dehors,
prend avec lui le père et la mère de l’enfant,
et ceux qui étaient avec lui ;
puis il pénètre là où reposait l’enfant.
Il saisit la main de l’enfant, et lui dit :
« Talitha koum »,
ce qui signifie :
« Jeune fille, je te le dis, lève-toi ! »
Aussitôt la jeune fille se leva et se mit à marcher
– elle avait en effet douze ans.
Ils furent frappés d’une grande stupeur.
Et Jésus leur ordonna fermement
de ne le faire savoir à personne ;
puis il leur dit de la faire manger.

– Acclamons la Parole de Dieu.

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Commentaire...

Le point commun entre Jaïre et la femme bénéficiaire de la guérison, est leur ardent désir d’une intervention salvifique de Notre-Seigneur, l’un en faveur de sa fille, l’autre pour elle-même. Tous deux vont d’ailleurs obtenir l’objet de leur espérance comme réponse à leur acte de foi.

Si nous relisons l’ensemble des deux récits imbriqués, nous découvrons que l’attitude de la femme hémorroïsse est proposée au chef de la synagogue, comme modèle de l’attitude de foi, une foi qui est instantanément exaucée, parce qu’elle établit en communion avec la personne du Sauveur.

Il faut sans doute pousser plus loin encore notre quête, car Saint Marc nous invite explicitement, à travers la correspondance des chiffres, à établir un lien entre la femme « qui avait des pertes de sang depuis douze ans » et « la jeune fille qui avait douze ans ». Lorsqu’on se souvient que douze ans est l’âge où les jeunes filles étaient données en mariage, on peut risquer l’interprétation symbolique suivante : la femme hémorroïsse représente l’humanité devenue stérile en conséquence du péché qui la rend impure. Mais alors que tout semblait perdu, voilà qu’elle peut retrouver sa jeunesse, sa vitalité et sa fécondité moyennant la foi ; une foi vivante par la charité, qui fait d’elle la jeune fille en âge de noce, que l’auteur de l’Apocalypse voit « descendre du ciel, toute prête, comme une fiancée parée pour son époux » (Ap 21, 2).

Seigneur Jésus, accorde-nous la force de nous “débarrasser de tout ce qui nous alourdit, et d’abord du péché qui nous entrave si bien, en fixant nos yeux sur toi, qui es à l’origine et au terme de notre foi”. Que renouvelés dans cette vertu théologale, nous obtenions de toi d’être “sauvés” nous aussi, et de “vivre” de la vie de ton Esprit. Puissions-nous te plaire en toutes choses afin qu’au jour où nous paraîtrons devant toi, tu t’approches de nous comme l’Epoux de nos âmes, nous invitant à entrer avec toi dans la Paix et la Joie de la Cité sainte où Dieu sera tout en tous (1 Co 15, 28).


Abbé Philippe Link / Merci!

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Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui

  • « La lecture d’aujourd’hui c’est un compendium parfait d’espoir, et l’exclusion absolue de tout motif de désespoir. » (Saint Pierre Chrysologue)

  • « Nous demandons à Dieu beaucoup des guérisons de problèmes, de besoins concrets, et ce bien de le faire, mais ce que nous devons Lui demander instamment c’est une foi chaque fois plus solide, à fin que Le Seigneur renouvelle notre vie. » (Benoît XVI)

  • « Jésus exauce la prière de foi, exprimée en paroles (le lépreux, Jaïre, la cananéenne,; le bon larron), ou en silence (les porteurs du paralytique, l' hémorroïsse qui touche son vêtement, les larmes et le parfum de la pécheresse). Guérison des infirmités ou rémission des péchés, Jésus répond toujours à la prière qui l'implore avec foi (…) » (Catéchisme de l’Eglise Catholique, n° 2.616)

À propos de Développement et Paix...

+ Développement et Paix – Caritas Canada est l’organisme officiel de solidarité internationale de l’Église catholique au Canada. Il travaille en partenariat avec des organisations locales dans plus d’une trentaine de pays d’Afrique, d’Amérique latine, d’Asie et du Moyen-Orient pour accroître la justice dans le monde et agir en solidarité avec les personnes les plus vulnérables.

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PRIÈRE: 

NOURRIR L'ESPOIR...

Dieu d'amour!

«Nous croyons que nous formons une grande famille humaine.Tu nous appelles à marcher ensemble et à reconnaître la dignité de chaque personne.

Nous croyons que nous partageons une Maison commune. Tu nous appelles à prendre soin de toute la Création.

Nous croyons que la vie est sacrée.Tu nous appelles à traiter toutes les  personnes avec bonté et compassion à la manière du Christ. 

Nous croyons en ton règne de justice, de paix et d'amour. Tu nous appelle à mettre ta Parole en pratique afin de construire un monde plus juste, plus humain et plus fraternel.»

(À suivre demain...) 

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Bonne journée!

jean-Yves 

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