samedi 4 janvier 2025

(488,810)

 Bonjour!

Dimanche 5 janvier 202

Voici la Parole de Dieu de ce dimanche...


ÉVANgILE




Nous sommes venus d’Orient adorer le roi (Mt 2, 1-12)

Alléluia. Alléluia.
Nous avons vu son étoile à l’orient,
et nous sommes venus adorer le Seigneur.
Alléluia. (cf. Mt 2, 2)

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu

Jésus était né à Bethléem en Judée,
au temps du roi Hérode le Grand.
Or, voici que des mages venus d’Orient
arrivèrent à Jérusalem
    et demandèrent :
« Où est le roi des Juifs qui vient de naître ?
Nous avons vu son étoile à l’orient
et nous sommes venus nous prosterner devant lui. »
    En apprenant cela, le roi Hérode fut bouleversé,
et tout Jérusalem avec lui.
    Il réunit tous les grands prêtres et les scribes du peuple,
pour leur demander où devait naître le Christ.
    Ils lui répondirent :
« À Bethléem en Judée,
car voici ce qui est écrit par le prophète :
    Et toi, Bethléem, terre de Juda,
tu n’es certes pas le dernier
parmi les chefs-lieux de Juda,
car de toi sortira un chef,
qui sera le berger de mon peuple Israël. »
    Alors Hérode convoqua les mages en secret
pour leur faire préciser à quelle date l’étoile était apparue ;
    puis il les envoya à Bethléem, en leur disant :
« Allez vous renseigner avec précision sur l’enfant.
Et quand vous l’aurez trouvé, venez me l’annoncer
pour que j’aille, moi aussi, me prosterner devant lui. »
    Après avoir entendu le roi, ils partirent.

Et voici que l’étoile qu’ils avaient vue à l’orient
les précédait,
jusqu’à ce qu’elle vienne s’arrêter au-dessus de l’endroit
où se trouvait l’enfant.
    Quand ils virent l’étoile,
ils se réjouirent d’une très grande joie.
    Ils entrèrent dans la maison,
ils virent l’enfant avec Marie sa mère ;
et, tombant à ses pieds,
ils se prosternèrent devant lui.
Ils ouvrirent leurs coffrets,
et lui offrirent leurs présents :
de l’or, de l’encens et de la myrrhe.

    Mais, avertis en songe de ne pas retourner chez Hérode,
ils regagnèrent leur pays par un autre chemin.

    – Acclamons la Parole de Dieu.

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«Veillez donc, car vous ne connaissez pas le jour où votre Seigneur viendra»

Mgr. José Ignacio ALEMANY Grau, Evêque Emérite de Chachapoyas(Chachapoyas, Peru)

Aujourd'hui comme «à l'époque de Noé», les gens mangent, boivent, se marient et même pire l'homme s'unit à un homme et la femme à une femme (cf. Mt 24,37-38). Mais il y a aussi, comme au temps du patriarche Noé, des saints dans la même entreprise et le même bureau que les autres. On prendra l'un et on laissera l'autre car le Juge Juste viendra.

On doit veiller car «seul celui qui est éveillé ne sera pas pris par surprise» (Benoît XVI). Nous devons nous préparer avec un amour flamboyant dans le cœur, comme la torche des vierges prudentes. Il s'agit précisément de cela: le moment viendra où on entendra: «Voilà l'époux!» (Mt 25,6), Jésus Christ!

Son arrivée est toujours source de joie pour celui qui a une torche allumée dans le cœur. Sa venue est comme celle d'un père de famille qui vit dans un pays lointain et qui écrit aux siens: Quand vous vous y attendrez le moins, je viendrai. A partir de ce jour, tout est joie dans le foyer: Papa vient! Notre modèle, les Saints, ont ainsi vécu "dans l'attente du Seigneur".

L'Avent sert à attendre dans la paix et l'amour la venue du Seigneur. Cela n'a rien à voir avec le désespoir et l'impatience qui caractérise l'homme de notre époque. Saint Augustin donne une bonne recette pour attendre: «Tu mourras comme tu as vécu». Si nous attendons avec amour, Dieu comblera notre cœur et notre espoir.

Veillez car vous ne savez pas quel jour viendra le Seigneur (cf. Mt 24,42). Une maison propre, un cœur pur, des pensées et une affection à l'image de Jésus. Benoît XVI explique: «Veiller signifie suivre le Seigneur, choisir ce que le Christ a choisi, aimer ce qu'Il a aimé, avoir une vie conforme à la sienne». Alors le Fils de l'homme viendra… et le Père nous accueillera dans ses bras parce que nous ressemblons à son Fils.




Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui

  • « Tu mourras comme tu as vécu » (Saint Augustin)

  • « Veillez!». C’est une exhortation salutaire, qui nous rappelle que la vie n’a pas seulement une dimension terrestre, mais qu’elle se projette dans “l’au-delà”, comme une petite plante qui germe dans la terre et s’ouvre vers le ciel » (Benoit XVI)

  • « L’Eglise, spécialement pendant les temps de l’Avent, du Carême et surtout pendant la nuit de Pâques, relit et revit tous ces événements de l’histoire du salut dans le « aujourd’hui » de sa Liturgie » (Catéchisme de l’Eglise Catholique, n° 1.095)

jeudi 2 janvier 2025

« Voici l’Agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde » / (488,660)

 Bonjour!

Samedi 3 janvier 2025

Voici la Parole de Dieu de ce jour...



ÉVANGILE

« Voici l’Agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde » (Jn 1, 29-34)

Alléluia, Alléluia.
Le Verbe s’est fait chair,
il a établi parmi nous sa demeure.
À tous ceux qui l’ont reçu,
il a donné de pouvoir devenir enfants de Dieu.
Alléluia. (cf. Jn 1, 14a.12a)

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

Le lendemain, voyant Jésus venir vers lui,
Jean le Baptiste déclara :
« Voici l’Agneau de Dieu,
qui enlève le péché du monde ;
c’est de lui que j’ai dit :
L’homme qui vient derrière moi
est passé devant moi,
car avant moi il était.
Et moi, je ne le connaissais pas ;
mais, si je suis venu baptiser dans l’eau,
c’est pour qu’il soit manifesté à Israël. »
Alors Jean rendit ce témoignage :
« J’ai vu l’Esprit
descendre du ciel comme une colombe
et il demeura sur lui.
Et moi, je ne le connaissais pas,
mais celui qui m’a envoyé baptiser dans l’eau m’a dit :
“Celui sur qui tu verras l’Esprit descendre et demeurer,
celui-là baptise dans l’Esprit Saint.”
Moi, j’ai vu, et je rends témoignage :
c’est lui le Fils de Dieu. »

– Acclamons la Parole de Dieu.

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«Je l'ai vu et je donne témoignage dont c'est Lui le Choisi de Dieu»
Abbé Higinio Rafael ROSOLEN IVE(Cobourg, Ontario, Canada)

Aujourd'hui, saint Jean-Baptiste donne le témoignage du Baptême de Jésus. Le Pape François rappelait que "le Baptême est le sacrement sur lequel s'appuie notre foi, qui nous greffe comme des membres vivants à Christ et à son Église"; et voilà qu'il ajoutait : "ce n'est pas une formalité. C'est un acte qui frappe à profondeur notre existence. Un enfant baptisé ou un enfant non baptisé n'est pas le même. N'est pas la même une personne baptisée ou une personne non baptisée. Avec le Baptême, nous sommes immergés dans cette fontaine inépuisable de vie qui est la mort de Jésus, le plus grand acte d'amour de toute l'histoire; et grâce à cet amour nous pouvons vivre une nouvelle vie, pas sous le pouvoir du mal, du péché et de la mort, mais dans la communion avec Dieu et avec les frères".

Nous avons écouté les deux effets principaux du Baptême appris dans le Catéchisme de l'Église Catholique (n. 1262-1266) :

1 º "Voici l’Agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde" (Jn 11,29). Un effet du Baptême est la purification des péchés c'est-à-dire, tous les péchés sont pardonnés, le péché original et tous les péchés personnels ainsi que toutes les peines du péché

2 º "Descend l'Esprit", "il baptise avec le Saint-Esprit" (Jn 1,34) : le baptême nous fait une "nouvelle création", des enfants adoptifs de Dieu et des participants de la nature divine, des membres du Christ, de cohéritiers avec Lui et des temples du Saint-Esprit.

La Très Sainte Trinité - Père, Fils et le Saint-Esprit - nous donne la grâce sanctifiante qui nous fait capables de croire en Dieu, espérer en Lui et de l'aimer; de vivre et d'agir sous la motion du Saint-Esprit au moyen de ses dons; de croître dans le bien au moyen des vertus morales.

Demandons, comme le Pape François nous exhorte, "réveiller la mémoire de notre Baptême", "vivre chaque jour notre Baptême, comme actuelle réalité dans notre existence".

Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui

  • « Célébrons ce jour de fête où Celui qui était le “Jour”, immense et éternel, est descendu ce jour si bref de notre vie temporelle. Il s’est converti en notre rédemption » (Saint Augustin)

  • « La terre est restaurée parce qu’elle est ouverte à Dieu, et qu’elle retrouve à nouveau sa vraie lumière. Le chant des anges exprime la joie née du fait que le ciel et la terre se trouvent de nouveau unis ; que l’homme est de nouveau uni à Dieu » (Benoit XVI)

  • Après avoir accepté de Lui donner le Baptême à la suite des pécheurs (…), Jean-Baptiste a vu et montré en Jésus ‘l’Agneau de Dieu, qui enlève les péchés du monde’ (cf. Jn 1, 29). Il manifeste ainsi que Jésus est à la fois le Serviteur souffrant qui (…) porte le péché des multitudes, et l’agneau Pascal symbole de la rédemption d’Israël lors de la première Pâque (cf. Ex 12, 3-14). Toute la vie du Christ exprime sa mission : ‘servir et donner sa vie en rançon pour la multitude’ (cf. Mc 10, 45) » (Catéchisme de l’Eglise Catholique, nº 608)




BONNE JOURNÉE!


Jean-Yves 

mercredi 1 janvier 2025

« C’est lui qui vient derrière moi » / (488,596)

 Bonjour!


Jeudi 2 janvier 2025

Voici la Parole de Dieu de ce jour...



ÉVANGILE

« C’est lui qui vient derrière moi » (Jn 1, 19-28)

Alléluia, Alléluia.
À bien des reprises, Dieu, dans le passé,
a parlé à nos pères par les prophètes ;
à la fin, en ces jours où nous sommes,
il nous a parlé par son Fils.
Alléluia. (cf. He 1, 1-2)

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

Voici le témoignage de Jean le Baptiste,
quand les Juifs lui envoyèrent de Jérusalem
des prêtres et des lévites
pour lui demander :
« Qui es-tu ? »
Il ne refusa pas de répondre, il déclara ouvertement :
« Je ne suis pas le Christ. »
Ils lui demandèrent :
« Alors qu’en est-il ?
Es-tu le prophète Élie ? »
Il répondit :
« Je ne le suis pas.
– Es-tu le Prophète annoncé ? »
Il répondit :
« Non. »
Alors ils lui dirent :
« Qui es-tu ?
Il faut que nous donnions une réponse
à ceux qui nous ont envoyés.
Que dis-tu sur toi-même ? »
Il répondit :
« Je suis la voix de celui qui crie dans le désert :
Redressez le chemin du Seigneur,
comme a dit le prophète Isaïe. »
Or, ils avaient été envoyés de la part des pharisiens.
Ils lui posèrent encore cette question :
« Pourquoi donc baptises-tu,
si tu n’es ni le Christ, ni Élie, ni le Prophète ? »
Jean leur répondit :
« Moi, je baptise dans l’eau.
Mais au milieu de vous
se tient celui que vous ne connaissez pas ;
c’est lui qui vient derrière moi,
et je ne suis pas digne
de délier la courroie de sa sandale. »

Cela s’est passé à Béthanie, de l’autre côté du Jourdain,
à l’endroit où Jean baptisait.

– Acclamons la Parole de Dieu.

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Méditation

Frère Jean-Dominique Bruneel

Frère Jean-Dominique Bruneel

Couvent de l'Annonciation à Paris

Un concours d’humilité


« Qui est le plus grand ? » (Mt 18, 1) Si les disciples se sont posé cette question, Jésus a répondu en affirmant que c’est son cousin Jean-Baptiste qui est « bien plus qu’un prophète », « le plus grand parmi ceux qui sont nés d’une femme » (Mt 11, 9.11.14). En s’incarnant, le Fils de Dieu veut nous redonner nos lettres de noblesse, nous glorifier, nous rétablir dans notre stature d’enfants de Dieu ! Jésus rend son disciple participant de sa condition de Fils, et de sa dignité de Prêtre, de Prophète et de Roi.

Pourtant Jésus dit encore que « le plus petit dans le royaume des Cieux est plus grand que Jean-Baptiste » (Mt 11, 11). Ce mystère s’éclaircit lorsqu’on découvre par la foi que le plus petit, c’est Jésus lui-même : lui qui était le plus grand, puisqu’il est Dieu, s’est humilié au plus bas. Il s’est identifié aux plus petits, dans la crèche, puis dans sa vie cachée à Nazareth, dans sa mission auprès des pauvres, des malades et des exclus, et enfin, dans sa mort sur la croix. Sa manière de nous élever, c’est de montrer son amour en s’abaissant, pour se faire le serviteur de tous, jusqu’à laver les pieds de ses disciples (Jn 13, 5). Imitons cet exemple que Jésus nous a donné, comme Jean-Baptiste qui n’a cherché à s’attribuer aucune gloire. À la manière des enfants, entrons dans ce grand jeu de l’humilité, où chacun ne cherche que l’honneur de l’autre en s’abaissant devant lui.                                     





       

Bonne journée!
Jean-Yves