Bonjour!
Samedi 1er février 2025
Voici la Parole de Dieu de ce jour...
ÉVANGILE
« Qui est-il donc, celui-ci, pour que même le vent et la mer lui obéissent ? » (Mc 4, 35-41)
Alléluia. Alléluia. Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que ceux qui croient en lui aient la vie éternelle. Alléluia. (Jn 3, 16)
Évangile de Jésus Christ selon saint Marc
Ce jour-là, le soir venu, Jésus dit à ses disciples :
« Passons sur l’autre rive. »
Quittant la foule, ils emmenèrent Jésus, comme il était,
dans la barque,
et d’autres barques l’accompagnaient.
Survient une violente tempête.
Les vagues se jetaient sur la barque,
si bien que déjà elle se remplissait.
Lui dormait sur le coussin à l’arrière.
Les disciples le réveillent et lui disent :
« Maître, nous sommes perdus ;
cela ne te fait rien ? »
Réveillé, il menaça le vent et dit à la mer :
« Silence, tais-toi ! »
Le vent tomba,
et il se fit un grand calme.
Jésus leur dit :
« Pourquoi êtes-vous si craintifs ?
N’avez-vous pas encore la foi ? »
Saisis d’une grande crainte,
ils se disaient entre eux :
« Qui est-il donc, celui-ci,
pour que même le vent et la mer lui obéissent ? »
– Acclamons la Parole de Dieu.
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Commentaire...
Frère Jean-Dominique Bruneel
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Couvent de l'Annonciation à Paris
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L’évangile de ce jour grouille
de détails étonnants. En particulier, les disciples souhaitent emmener
Jésus, « comme il était ». Ce « comme il était » semble la cause de la
tempête.
Ainsi, lorsque les disciples souhaitent « embarquer » Jésus
dans leur propre projet, cette réalisation n’est pas assurée du succès !
Au contraire, il nous semble parfois même que notre Église, notre
famille, notre propre existence soient proches de sombrer, que nous
soyons laissés à nous-mêmes dans une vraie « galère », tandis que Jésus
paraît endormi…
Mais par-delà ces vues humaines, notre attitude
de foi peut nous ramener à plus de réalisme, d’humilité et finalement
nous sauver. En effet, ce n’est pas nous qui pouvons emmener Jésus «
comme il est » (ou plutôt d’ailleurs, comme nous pensons le connaître),
là où nous le voudrions, comme si nous pouvions avoir la maîtrise de
Dieu, de l’embarcation et de l’aventure. Mais c’est plutôt lui qui est
présent avec nous, dans toutes les circonstances de notre vie, « tels
que nous sommes », dans nos grands projets d’aller au loin, comme dans
les ouragans de notre existence. Lorsque nous acceptons humblement notre
faiblesse, nous reconnaissons notre besoin vital du Christ et nous nous
présentons devant lui en vérité. Alors il peut se révéler à nous tel
qu’il est véritablement : le Maître dont la parole dirige le monde et
guide notre vie.
L’espérance
met en marche la charité ! C’est elle, comme écrit Charles Péguy, qui
tire en avant sa grande sœur, la charité ! Poser un regard d’espérance
sur l’autre, ne va pas sans lui tendre la main, même s’il a perdu
espoir. Si Dieu n’a pas désespéré de l’humanité et lui a ouvert un
avenir et la vie, alors oser espérer en l’autre, ou pour l’autre,
demande un regard qui ne juge pas définitivement, qui ne cherche pas à
tout expliquer, qui sait bien qu’il ne faut jamais réduire l’autre à ses
actes parce que demeure toujours en lui la dignité d’un être créé et
aimé de Dieu. Mgr Luc Crepy - Diocèse de Versailles - Lettre pastorale du 14 sept 24
Bonne journée! Jean-Yves | |
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