Fête du saint frère André
La porte du ciel, c'est le Cœur de Jésus,
la clef de cette porte, c'est la prière et l'amour."
Saint Frère André, intercédez pour nous !
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Texte de l'Évangile (Mc 6, 34-44):
En débarquant, Jésus vit une grande foule. Il fut saisi de pitié envers
eux, parce qu'ils étaient comme des brebis sans berger. Alors, il se
mit à les instruire longuement. Déjà l'heure était avancée; ses
disciples s'étaient approchés et lui disaient: «L'endroit est désert et
il est déjà tard. Renvoie-les, qu'ils aillent dans les fermes et les
villages des environs s'acheter de quoi manger». Il leur répondit:
«Donnez-leur vous-mêmes à manger». Ils répliquent: «Allons-nous dépenser
le salaire de deux cents journées pour acheter du pain et leur donner à
manger?». Jésus leur demande: «Combien avez-vous de pains? Allez voir».
S'étant informés, ils lui disent: «Cinq, et deux poissons».
Il leur ordonna de les faire tous asseoir par groupes sur l'herbe verte.
Ils s'assirent en rond par groupes de cent et de cinquante. Jésus prit
les cinq pains et les deux poissons, et, levant les yeux au ciel, il
prononça la bénédiction, rompit les pains, et il les donnait aux
disciples pour qu'ils les distribuent. Il partagea aussi les deux
poissons entre eux tous. Tous mangèrent à leur faim. Et l'on ramassa
douze paniers pleins de morceaux de pain et de poisson. Ceux qui avaient mangé les pains étaient au nombre de cinq mille hommes.
Commentaire:
(Sant Just Desvern, Barcelona, Espagne)
«Ils étaient comme des brebis sans berger»
A
ujourd'hui,
Jésus nous montre qu'Il est attentif aux nécessités des personnes qui
viennent à sa rencontre. Il ne peut pas rencontrer quelqu'un et demeurer
insensible à ses besoins. Le cœur de Jésus s'émeut en voyant la grande
foule qui le suit «comme des brebis sans berger» (Mc 6,34). Le maître
abandonne ses projets et se met à enseigner. Que de fois avons-nous
laissé l'urgence ou l'impatience nous imposer notre conduite! Que de
fois avons-nous refusé de changer de plan pour nous occuper de besoins
immédiats et imprévus! Jésus nous donne l'exemple de la flexibilité, de
l'art de modifier son programme et d'être disponible pour les personnes
qui le suivent.
Le temps passe vite. Quand tu aimes, le temps passe facilement très
vite. Et Jésus, qui aime beaucoup, se met longuement à expliquer la
doctrine. Il se fait tard, les disciples le rappellent au maître, qui
est soucieux que la foule puisse manger. Alors Jésus fait une
proposition incroyable: «Donnez-leur vous-mêmes à manger» (Mc 6,37). Il a non seulement le souci de donner par ses enseignements une nourriture
spirituelle, Il veut aussi nourrir les corps. Les disciples voient les
difficultés, réelles, très réelles. Les pains vont coûter beaucoup
d'argent (cf. Mc 6,37). Ils voient les difficultés matérielles, mais
leurs yeux ne savent pas reconnaître que Celui qui leur parle peut tout;
leur foi n'est pas assez grande.
Jésus ne commande pas que les gens se mettent en rang debout; il les
fait s'asseoir par groupes. Ensemble, ils se reposeront et partageront.
Il demande aux disciples quelle nourriture ils ont emporté: seulement
cinq pains et deux poissons. Jésus les prend, invoque la bénédiction de
Dieu et les répartit. Un modeste repas qui servira à nourrir des
milliers d'hommes et il en restera encore douze couffins. Miracle qui
préfigure l'aliment spirituel de l'Eucharistie, Pain de vie qui s'étend
gratuitement à tous les peuples de la Terre pour donner la vie et la vie
éternelle.
Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui
- « Nous t'en prions, Seigneur, sois notre secours et notredéfenseur. Que tous les peuples de la terre reconnaissent que tu es Dieuet qu’il n’y en a pas d’autre, et que Jésus-Christ est ton enfant, quenous sommes ton peuple et les brebis que tu guides » (Saint Clément deRome)
- « Seule la Miséricorde de Dieu peut libérer l’humanité des sinombreuses formes du mal, parfois monstrueuses, que l’égoïsme engendreen elle. Il est porteur d’espoir : Là où naît Dieu, naît la paix. Et làoù naît la paix, il n’y a plus de place ni pour la haine ni pour laguerre » (François)
- « La compassion du Christ envers les malades et ses nombreusesguérisons d’infirmes de toute sorte sont un signe éclatant de 1503)
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