dimanche 26 octobre 2025

Voici qu’il y avait là une femme, possédée par un esprit qui la rendait infirme depuis dix-huit ans... / (542,109)

 Bonjour!

Lundi 27 octobre 2025

Voici la Parole de Dieu de ce jour.

Luc 13, 10-17



En ce temps-là, Jésus était en train d’enseigner dans une synagogue, le jour du sabbat. Voici qu’il y avait là une femme, possédée par un esprit qui la rendait infirme depuis dix-huit ans ; elle était toute courbée et absolument incapable de se redresser. Quand Jésus la vit, il l’interpella et lui dit : « Femme, te voici délivrée de ton infirmité. » Et il lui imposa les mains. À l’instant même elle redevint droite et rendait gloire à Dieu.
Alors le chef de la synagogue, indigné de voir Jésus faire une guérison le jour du sabbat, prit la parole et dit à la foule : « Il y a six jours pour travailler ; venez donc vous faire guérir ces jours-là, et non pas le jour du sabbat. » Le Seigneur lui répliqua : « Hypocrites ! Chacun de vous, le jour du sabbat, ne détache-t-il pas de la mangeoire son bœuf ou son âne pour le mener boire ? Alors cette femme, une fille d’Abraham, que Satan avait liée voici dix-huit ans, ne fallait-il pas la délivrer de ce lien le jour du sabbat ? » 
À ces paroles de Jésus, tous ses adversaires furent remplis de honte, et toute la foule était dans la joie à cause de toutes les actions éclatantes qu’il faisait.



Méditation

Frère Yves Habert

Frère Yves Habert

Couvent du Saint-Nom-de-Jésus à Lyon

Délivre-nous


Nous imaginons sans trop de peine cette femme courbée et Luc précise qu’elle est prise par un esprit depuis dix-huit ans ! Elle est l’image de tout ce qui, en nous, est écrasé par le poids de sa destinée ou de son péché. Mais, en face, se tient le Christ. Devant ce type de souffrance, il n’attend même pas qu’elle lui demande la guérison. D’ailleurs, cette femme ne demande même pas à être redressée. Elle s’est habituée.

Quand le Christ voit la personne rendue incapable de prendre son avenir en main, il prend lui-même l’initiative de guérir. C’est comme dans un accident où le secouriste pose les gestes qui sauvent. Il n’y a pas de « comment cela a-t-il pu se faire ? », mais un geste, l’imposition des mains, et une parole. C’est comme un sacrement. Alors, à partir du moment où la femme reçoit ce signe libérateur du Christ, elle se redresse et se relève. Désormais, avec le Christ, elle peut se tenir debout devant le Père, et contempler Dieu face à face. Et que fait-elle alors ? Elle loue le Seigneur de toute sa hauteur de créature libérée !




Bonne journée!
Jean-Yves



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