Bonjour!
Lundi 27 octobre 2025
Voici la Parole de Dieu de ce jour.
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En ce temps-là, Jésus
était en train d’enseigner dans une synagogue, le jour du sabbat. Voici
qu’il y avait là une femme, possédée par un esprit qui la rendait
infirme depuis dix-huit ans ; elle était toute courbée et absolument
incapable de se redresser. Quand Jésus la vit, il l’interpella et lui
dit : « Femme, te voici délivrée de ton infirmité. » Et il lui imposa
les mains. À l’instant même elle redevint droite et rendait gloire à
Dieu. Alors le chef de la synagogue, indigné de voir Jésus faire une
guérison le jour du sabbat, prit la parole et dit à la foule : « Il y a
six jours pour travailler ; venez donc vous faire guérir ces jours-là,
et non pas le jour du sabbat. » Le Seigneur lui répliqua : « Hypocrites !
Chacun de vous, le jour du sabbat, ne détache-t-il pas de la mangeoire
son bœuf ou son âne pour le mener boire ? Alors cette femme, une fille
d’Abraham, que Satan avait liée voici dix-huit ans, ne fallait-il pas la
délivrer de ce lien le jour du sabbat ? » À ces paroles de Jésus,
tous ses adversaires furent remplis de honte, et toute la foule était
dans la joie à cause de toutes les actions éclatantes qu’il faisait.
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Couvent du Saint-Nom-de-Jésus à Lyon
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Nous imaginons sans trop de
peine cette femme courbée et Luc précise qu’elle est prise par un esprit
depuis dix-huit ans ! Elle est l’image de tout ce qui, en nous, est
écrasé par le poids de sa destinée ou de son péché. Mais, en face, se
tient le Christ. Devant ce type de souffrance, il n’attend même pas
qu’elle lui demande la guérison. D’ailleurs, cette femme ne demande même
pas à être redressée. Elle s’est habituée.
Quand le Christ voit
la personne rendue incapable de prendre son avenir en main, il prend
lui-même l’initiative de guérir. C’est comme dans un accident où le
secouriste pose les gestes qui sauvent. Il n’y a pas de « comment cela
a-t-il pu se faire ? », mais un geste, l’imposition des mains, et une
parole. C’est comme un sacrement. Alors, à partir du moment où la femme
reçoit ce signe libérateur du Christ, elle se redresse et se relève.
Désormais, avec le Christ, elle peut se tenir debout devant le Père, et
contempler Dieu face à face. Et que fait-elle alors ? Elle loue le
Seigneur de toute sa hauteur de créature libérée !
Bonne journée! Jean-Yves
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