Photo: Lac de l'évêché- Jean-Yves
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La grâce du diaconat
(Normand Provencher)
Troisième partie: Un ministère de proximité.
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"Le diacre ne remplace pas le prêtre et ne brime pas le laïc; au contraire, il leur rappelle que les fonctions et les ministères dans l'Église sont des services. Il faut bien admettre que sa place dans la liturgie et la communauté est encore à trouver. Doit-il faire l'homélie, baptiser, présider les funérailles et les mariages, prendre en charge une paroisse? La réponse est affirmative, mais il faut ajouter aussitôt: pas nécessairement, ni en toutes circonstances. On aurait avantage à confier au diacre des responsabilités qui sortent des attributions habituelles des prêtres. Pour ouvrir un nouvel avenir, il faut renoncer à répondre sans cesse à l'urgence des suppléances. Étant père de famille, collègue de travail, en contact direct avec le monde à évangéliser, le diacre peut aussumer, mieux que le prêtre et l'évêque, la mission d'exprimer concrètement l'Évangile dans la communauté chrétienne et surtout dans la famille, le monde du travail, de l'économie, des communications et des arts. On attend de lui qu'il fasse les premiers pas vers les distants et les incroyants et qu'il développe l'art d'éveiller les consciences aux valeurs sprtituelles et de communiquer l'Évangile dans des mots et des gestes d'aujourd'hui. Pour accomplir ce "service", le diacre doit s'engager dans de nouveaux sentiers et aller dans les marges de l'Église." -----
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