Bonjour!
Samedi 26 avril 2014
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D'une hymne du temps pascal:
«Jésus qui m'a brûlé le coeur
Au carrefour des Écritures
Ne permets pas que leur blessure
En moi se ferme
Tourne mes sens à l'intérieur
Force mes pas à l'aventure
Pour que le feu de ton bonheur
À d'autres prenne!»
(Hymne du temps pascal - Livre des heures).
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D'une hymne du temps pascal:
«Jésus qui m'a brûlé le coeur
Au carrefour des Écritures
Ne permets pas que leur blessure
En moi se ferme
Tourne mes sens à l'intérieur
Force mes pas à l'aventure
Pour que le feu de ton bonheur
À d'autres prenne!»
(Hymne du temps pascal - Livre des heures).
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Voici la Parole de Dieu de ce jour...
(Marc 16,9-15): Ressuscité de grand
matin, le premier jour de la semaine, Jésus apparut d'abord à Marie Madeleine,
de laquelle il avait expulsé sept démons. Celle-ci partit annoncer la nouvelle à
ceux qui, ayant vécu avec lui, s'affligeaient et pleuraient. Quand ils
entendirent qu'il était vivant et qu'elle l'avait vu, ils refusèrent de croire.
Après cela, il se manifesta sous un aspect inhabituel à deux d'entre eux qui
étaient en chemin pour aller à la campagne. Ceux-ci revinrent l'annoncer aux
autres, qui ne les crurent pas non plus. Enfin, il se manifesta aux Onze
eux-mêmes pendant qu'ils étaient à table: il leur reprocha leur incrédulité et
leur endurcissement parce qu'ils n'avaient pas cru ceux qui l'avaient vu
ressuscité. Puis il leur dit: «Allez dans le monde entier. Proclamez la Bonne
Nouvelle à toute la création».
Commentaire:
Abbé Raimondo M. SORGIA Mannai OP (San Domenico di Fiesole, Florencia, Italie)
Abbé Raimondo M. SORGIA Mannai OP (San Domenico di Fiesole, Florencia, Italie)
Marie
Madeleine partit annoncer la nouvelle à ceux qui, ayant vécu avec lui. Ils
refusèrent de croire
Aujourd'hui
l'Evangile nous permet de méditer quelques aspects de notre expérience
familière: nous sommes certains d'aimer Jésus; nous le considérons comme notre
meilleur ami; cependant, qui d’entre nous pourrait affirmer ne l'avoir jamais
trahi? Ne l'avons-nous jamais mal vendu contre un bien illusoire... Et même si, fréquemment nous sommes tentés de nous surestimer en tant
que chrétiens, le témoignage de notre propre conscience nous exhorte à nous
taire et à nous humilier, comme le publicain qui n'osait même pas lever les yeux
vers le ciel, et en se frappant la poitrine, répétait instamment: «Mon Dieu,
prends pitié du pécheur que je suis» (Lc 18:13).
Dans ces conditions, la conduite des disciples ne peut pas nous étonner. Ils ont connu personnellement le Christ Jésus, ils ont apprécié ses dons intellectuels, son cœur, les qualités incomparables de sa prédication. Or, alors, que Jésus Christ est déjà ressuscité, et que l'une des femmes du groupe —Marie Madeleine— «partit annoncer la nouvelle à ceux qui, ayant vécu avec lui, s'affligeaient et pleuraient» (Mc 16:10) ces derniers, au lieu d'interrompre leurs pleurs et de commencer à danser de joie, choisissent de ne pas la croire. C'est bien là le signe que la terre est notre centre de gravite.
Les disciples ont devant eux la nouvelle inédite de la Résurrection mais ils préfèrent continuer de se plaindre. Nous avons péché, oui! Nous l'avons trahi, oui! Nous l'avons enterré à la manière des païens, oui! Mais qu'il n'en aille jamais plus ainsi: après nous être frappé la poitrine, jetons-nous aux pieds du Seigneur, les yeux levés au ciel, et... en avant! Marchons à sa suite, à son rythme. Gustave Flaubert à très sagement dit: «Je crois que si nous regardions le ciel sans arrêt, nous finirions par arriver à avoir des ailes». L'homme, immergé dans le péché, dans l'ignorance et dans la médiocrité spirituelle, doit savoir que, dès aujourd'hui, et à tout jamais, grâce à la Résurrection de Christ, «il va plonger dans la lumière du midi».
Dans ces conditions, la conduite des disciples ne peut pas nous étonner. Ils ont connu personnellement le Christ Jésus, ils ont apprécié ses dons intellectuels, son cœur, les qualités incomparables de sa prédication. Or, alors, que Jésus Christ est déjà ressuscité, et que l'une des femmes du groupe —Marie Madeleine— «partit annoncer la nouvelle à ceux qui, ayant vécu avec lui, s'affligeaient et pleuraient» (Mc 16:10) ces derniers, au lieu d'interrompre leurs pleurs et de commencer à danser de joie, choisissent de ne pas la croire. C'est bien là le signe que la terre est notre centre de gravite.
Les disciples ont devant eux la nouvelle inédite de la Résurrection mais ils préfèrent continuer de se plaindre. Nous avons péché, oui! Nous l'avons trahi, oui! Nous l'avons enterré à la manière des païens, oui! Mais qu'il n'en aille jamais plus ainsi: après nous être frappé la poitrine, jetons-nous aux pieds du Seigneur, les yeux levés au ciel, et... en avant! Marchons à sa suite, à son rythme. Gustave Flaubert à très sagement dit: «Je crois que si nous regardions le ciel sans arrêt, nous finirions par arriver à avoir des ailes». L'homme, immergé dans le péché, dans l'ignorance et dans la médiocrité spirituelle, doit savoir que, dès aujourd'hui, et à tout jamais, grâce à la Résurrection de Christ, «il va plonger dans la lumière du midi».
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«Vivre, c'est se mettre au monde plusieurs fois:
la première naissance est évidente, physique;
les autres passent parfois inaperçues.
Une vie avec ce qu'elle nous donne et nous inflige,
suppose de chercher profondément en soi les ressources
pour s'adapter, faire naître en nous, à chaque étape,
un être renouvelé, amélioré, plus mûr, plus dense.
Une vie pour se mettre au monde,
c'est une vie pour apprendre à faire corps
avec ce qui advient, les joies et les drames.
Une vie pour faire de son existence un tout,
décousue parfois, mais unique;
une vie pour apprendre à rester dans l'émerveillement.»
Marie de Hennezel et Bertrand Vergely
(Une vie pour se mettre au monde)
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«Vivre, c'est se mettre au monde plusieurs fois:
la première naissance est évidente, physique;
les autres passent parfois inaperçues.
Une vie avec ce qu'elle nous donne et nous inflige,
suppose de chercher profondément en soi les ressources
pour s'adapter, faire naître en nous, à chaque étape,
un être renouvelé, amélioré, plus mûr, plus dense.
Une vie pour se mettre au monde,
c'est une vie pour apprendre à faire corps
avec ce qui advient, les joies et les drames.
Une vie pour faire de son existence un tout,
décousue parfois, mais unique;
une vie pour apprendre à rester dans l'émerveillement.»
Marie de Hennezel et Bertrand Vergely
(Une vie pour se mettre au monde)
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Prions...
- Pour nos malades...
- Pour les jeunes qui seront confirmés cette fin de semaine...
- Pour nos parents et amis défunts...
- Pour les personnes qui se recommandent à nos prières...
- Pour les jeunes qui seront confirmés cette fin de semaine...
- Pour nos parents et amis défunts...
- Pour les personnes qui se recommandent à nos prières...
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Bonne journée!
Jean-Yves
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