Mercredi 21 mai 2014
(Jean
15,1-8): «Moi, je suis la vraie vigne, et mon Père est le vigneron.
Tout sarment qui est en moi, mais qui ne porte pas de fruit, mon Père l'enlève;
tout sarment qui donne du fruit, il le nettoie, pour qu'il en donne davantage.
Mais vous, déjà vous voici nets et purifiés grâce à la parole que je vous ai
dite: Demeurez en moi, comme moi en vous. De même que le sarment ne peut pas
porter du fruit par lui-même s'il ne demeure pas sur la vigne, de même vous non
plus, si vous ne demeurez pas en moi. Moi, je suis la vigne, et vous, les
sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, celui-là donne beaucoup
de fruit, car, en dehors de moi, vous ne pouvez rien faire. Si quelqu'un ne
demeure pas en moi, il est comme un sarment qu'on a jeté dehors, et qui se
dessèche. Les sarments secs, on les ramasse, on les jette au feu, et ils
brûlent. Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez
tout ce que vous voudrez, et vous l'obtiendrez. Ce qui fait la gloire de mon
Père, c'est que vous donniez beaucoup de fruit: ainsi, vous serez pour moi des
disciples».
Commentaire: Abbé Antoni CAROL i Hostench (Sant
Cugat del Vallès, Barcelona, Espagne)
Demeurez
en moi, comme moi en vous
Aujourd'hui,
nous contemplons à nouveau Jésus entouré de ses disciples, dans une ambiance
d'intimité. Il leur confie ce qu'on pourrait qualifier comme ses dernières
instructions, ce qu'on dit au dernier moment juste avant le départ, et comme tel
cela a une force spéciale, car il fait office de testament.
Nous
l'imaginons au cénacle. Là, Jésus leur a lavé les pieds, Il leur a annoncé une
fois de plus son départ, leur a transmis l'amour fraternel et les a consolés en
leur donnant l'Eucharistie ainsi que la promesse de la venue du Saint Esprit
(cf. Jn 14). En lisant cet évangile, au chapitre 15, nous trouvons l'exhortation
à l'unité dans la charité.
Le Seigneur ne cache pas à ses disciples les dangers et difficultés qu'ils rencontreront dans le futur: «Si l'on m'a persécuté, on vous persécutera, vous aussi» (Jn 15,20). Mais Il leur conseille de ne pas se laisser abattre ni se sentir opprimés face à la haine du monde: Jésus renouvelle sa promesse de leur envoyer leur Défenseur, il leur garantit son assistance dans tout ce qu'ils lui demanderont et enfin, Il prie son Père pour eux, pour nous tous, dans sa prière sacerdotale.
Le danger pour nous ne vient pas de l'extérieur: la menace vient de nous mêmes quand l'amour fraternel parmi les membres du Corps Mystique de Jésus n'est pas présent et quand l'unité n'existe pas entre le Corps et la Tête de ce Corps Mystique. La recommandation de Jésus est claire: «Moi, je suis la vigne, et vous, les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, celui-là donne beaucoup de fruits, car, en dehors de moi, vous ne pouvez rien faire» (Jn 15,5).
Les premières générations de chrétiens avaient conservé une notion vive du besoin de vivre unis par la charité: voici un témoignage d'un père de l'Eglise, Saint Ignace d'Antioche: «Courez tous à l'unisson comme un seul temple de Dieu, un seul autel, un seul Christ qui procède d'un seul Père». Voici encore la recommandation de notre Sainte Mère: «Faites tout ce qu'il vous dira» (Jn 2,5).
Le Seigneur ne cache pas à ses disciples les dangers et difficultés qu'ils rencontreront dans le futur: «Si l'on m'a persécuté, on vous persécutera, vous aussi» (Jn 15,20). Mais Il leur conseille de ne pas se laisser abattre ni se sentir opprimés face à la haine du monde: Jésus renouvelle sa promesse de leur envoyer leur Défenseur, il leur garantit son assistance dans tout ce qu'ils lui demanderont et enfin, Il prie son Père pour eux, pour nous tous, dans sa prière sacerdotale.
Le danger pour nous ne vient pas de l'extérieur: la menace vient de nous mêmes quand l'amour fraternel parmi les membres du Corps Mystique de Jésus n'est pas présent et quand l'unité n'existe pas entre le Corps et la Tête de ce Corps Mystique. La recommandation de Jésus est claire: «Moi, je suis la vigne, et vous, les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, celui-là donne beaucoup de fruits, car, en dehors de moi, vous ne pouvez rien faire» (Jn 15,5).
Les premières générations de chrétiens avaient conservé une notion vive du besoin de vivre unis par la charité: voici un témoignage d'un père de l'Eglise, Saint Ignace d'Antioche: «Courez tous à l'unisson comme un seul temple de Dieu, un seul autel, un seul Christ qui procède d'un seul Père». Voici encore la recommandation de notre Sainte Mère: «Faites tout ce qu'il vous dira» (Jn 2,5).
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Bonne journée!
Jean-Yves
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