Bonjour!
Lundi 12 juin 2017
Voici la Parole de Dieu de ce jour..
Matthieu 5, 1-12
En
ce temps-là, voyant les foules, Jésus gravit la montagne. Il s’assit,
et ses disciples s’approchèrent de lui. Alors, ouvrant la bouche, il les
enseignait. Il disait : « Heureux les pauvres de cœur, car le royaume
des Cieux est à eux. Heureux ceux qui pleurent, car ils seront consolés.
Heureux les doux, car ils recevront la terre en héritage. Heureux ceux
qui ont faim et soif de la justice, car ils seront rassasiés. Heureux
les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde. Heureux les cœurs
purs, car ils verront Dieu. Heureux les artisans de paix, car ils seront
appelés fils de Dieu. Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice,
car le royaume des Cieux est à eux. Heureux êtes-vous si l’on vous
insulte, si l’on vous persécute et si l’on dit faussement toute sorte de
mal contre vous, à cause de moi. Réjouissez- vous, soyez dans
l’allégresse, car votre récompense est grande dans les cieux ! C’est
ainsi qu’on a persécuté les prophètes qui vous ont précédés. »
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Pour notre réflexion...
1. CS Lewis et la béatitude.L’écrivain anglais CS Lewis a grandi sans mère, renvoyé à ces écoles anglaises du début du XXe siècle où les plus grands punissaient les plus petits pour se montrer forts. Jeune homme brillant, le désespoir de la Grande Guerre atteint fortement son esprit. Il est déjà athée ; la guerre lui confirme. Dieu ne pourrait pas exister dans un monde si terrible et si matériel. Il devient professeur de philosophie à Oxford ; il ne croit en rien d’autre que l’homme et sa raison. Pourtant, il expérimente des moments où il est « surpris par la joie », un bonheur qui l’envahit et dont il souhaite se saisir. Ces expériences attaquent ses croyances athées : comment est-ce possible de désirer le bonheur éternel si l’éternité n’existe pas ? Avant de croire, c’est déjà un étudiant des béatitudes. Il découvre que le vrai bonheur est celui qui durera pour toujours et que le plaisir ou la complaisance ne sont pas suffisants pour l’homme. Nous sommes faits pour être surpris par la joie.
2. Jésus et la béatitude.
Jésus, voyant les foules, monte sur la montagne pour donner le premier discours de son Royaume. Nous sommes tentés d’accorder à ses paroles un respect poétique : très beau mais pas réaliste, comme tous les grands discours. Heureux ceux qui pleurent, qui sont persécutés, qui sont pauvres ? Quel bonheur trouver dans le fait d’être pauvre ou pur de cœur ?
Quand Jésus dit « Heureux ceux qui pleurent », il ne dit pas que notre bonheur naît des larmes, mais de la consolation qui suit. La béatitude de Jésus n’est pas dans les difficultés présentes, mais dans le fait que Jésus, avec ses paroles, pose celles-ci dans la main de Dieu son Père. « Venez à moi, vous tous qui peinez et ployez sous le fardeau », affirmera-t-il plus tard dans le même Évangile de saint Matthieu, « et je vous donnerai le repos » (Mt 11, 28).
3. Jésus, visage des béatitudes.
C’est vrai que les béatitudes, lues à la troisième personne, paraissent à première vue impossibles. Mais peut-être alors faut-il les lire comme une description du cœur et du visage du Christ. En les découvrant en lui, dans sa vie et son action, l’on découvre comment les vivre dans notre vie. Nous serons surpris par la joie, la vraie joie que personne ne peut ôter et que Jésus nous a promise.
Cette méditation a été écrite par Sarah Cleary, consacrée de Regnum Christi
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«Il n'y a pas de marche sans émerveillement.»
(M. Dominique Molinié)
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Bonne journée!
Jean-Yves
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