Bonjour!
Mardi 8 août 2017
Voici la Parole de Dieu de ce jour...
La barque était déjà à une bonne distance de la terre, elle était battue par les vagues, car le vent était contraire. Vers la fin de la nuit, Jésus vint vers eux en marchant sur la mer. En le voyant marcher sur la mer, les disciples furent bouleversés. Ils disaient: «C'est un fantôme», et la peur leur fit pousser des cris. Mais aussitôt Jésus leur parla: «Confiance! c'est moi; n'ayez pas peur!». Pierre prit alors la parole: «Seigneur, si c'est bien toi, ordonne-moi de venir vers toi sur l'eau». Jésus lui dit: «Viens!». Pierre descendit de la barque et marcha sur les eaux pour aller vers Jésus. Mais, voyant qu'il y avait du vent, il eut peur; et, comme il commençait à enfoncer, il cria: «Seigneur, sauve-moi!». Aussitôt Jésus étendit la main, le saisit et lui dit: «Homme de peu de foi, pourquoi as-tu douté?». Et quand ils furent montés dans la barque, le vent tomba. Alors ceux qui étaient dans la barque se prosternèrent devant lui, et ils lui dirent: «Vraiment, tu es le Fils de Dieu!».
Ayant traversé le lac, ils abordèrent à Génésareth. Les gens de cet endroit reconnurent Jésus; ils firent avertir toute la région, et on lui amena tous les malades. Ils le suppliaient de leur laisser seulement toucher la frange de son manteau, et tous ceux qui la touchèrent furent sauvés.
Commentaire:
Abbé
Lluc
TORCAL
Moine de Monastère de Sta. Mª de Poblet
(Santa Maria de Poblet, Tarragona, Espagne)
«Seigneur, si c'est bien toi, ordonne-moi de venir vers toi sur l'eau»
Aujourd'hui,
nous ne verrons pas Jésus entrain de dormir dans une barque pendant que
cette dernière s'enfonce dans l'eau, ni calmer la tourmente avec une
seule parole de réprimande, suscitant ainsi l'admiration des disciples
(cf. Mt 8,22-23). Mais l'action d'aujourd'hui est aussi déconcertante:
autant pour les premiers disciples que pour nous-même.
Jésus avait obligé les disciples à monter dans la barque et à se diriger
vers l'autre rive; il s'était éloigné de tout le monde, après avoir
donné à manger à une foule affamée et était demeuré seul dans la
montagne, profondément plongé dans la prière (cf. Mt 14,22-23). Les
disciples, sans le Maître, avançaient avec difficulté. Ce fut alors
lorsque Jésus s'approcha à la barque en marchant sur les eaux.
Comme il est propre des personnes normales et saines d'esprit, les
disciples s'effrayèrent à le voir: les hommes ne marchent généralement
pas sur l'eau et donc, ils devaient être entrain de voir un fantôme.
Mais ils se trompaient: il ne s'agissait pas d'une illusion, mais bien
du Seigneur Lui-même, qui les invitaient —comme en tant d'autres
occasions— à ne pas avec peur et à Lui faire confiance pour leur révéler
la foi. Cette foi s'exigea tout d'abord de Pierre, qui dit alors:
«Seigneur, si c'est bien toi, ordonne-moi de venir vers toi sur l'eau»
(Mt 14,28). Avec cette réponse, Pierre démontre que la foi consiste en
l'obéissance à la parole du Christ: il ne dit pas “fait que je puisse
marcher sur les eaux”, mais il voulait faire ce que le Seigneur lui-même
lui ordonne pour pouvoir croire en la véracité des paroles du Maître.
Ses doutes le firent chanceler dans la foi naissante, mais permirent la
confession des autres disciples, lorsqu'en présence du Maître:
«Vraiment, tu es le Fils de Dieu!» (Mt 14,33). «Le groupe de ceux qui
étaient déjà apôtres, mais qui ne croyaient toujours pas, lorsqu'ils
virent que les eaux bougeaient sous les pieds du Seigneur et que malgré
les mouvements agités des vagues, les pas du Seigneurs étaient certains,
(…) crurent alors que Jésus était le véritable Fils de Dieu, le
reconnaissant comme tel» (Saint Ambroise).
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«Le bon Dieu n'a pas écrit
que nous étions le miel de la terre mais le sel.»
(Georges Bernanos)
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«La vraie joie s'enracine dans la liberté
que seul Dieu peut donner.»
(Benoît XVI)
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Bonne journée!
Jean-Yves
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