Bonjour!
Jeudi 7 septembre 2017
Voici la Parole de Dieu de ce jour...
Quand il eut fini de parler, il dit à Simon: «Avance au large, et jetez les filets pour prendre du poisson». Simon lui répondit: «Maître, nous avons peiné toute la nuit sans rien prendre; mais, sur ton ordre, je vais jeter les filets». Ils le firent, et ils prirent une telle quantité de poissons que leurs filets se déchiraient. Ils firent signe à leurs compagnons de l'autre barque de venir les aider. Ceux-ci vinrent, et ils remplirent les deux barques, à tel point qu'elles enfonçaient. A cette vue, Simon-Pierre tomba aux pieds de Jésus, en disant: «Seigneur, éloigne-toi de moi, car je suis un homme pécheur». L'effroi, en effet, l'avait saisi, lui et ceux qui étaient avec lui, devant la quantité de poissons qu'ils avaient prise; et de même Jacques et Jean, fils de Zébédée, ses compagnons. Jésus dit à Simon: «Sois sans crainte, désormais ce sont des hommes que tu prendras». Alors ils ramenèrent les barques au rivage et, laissant tout, ils le suivirent.
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Commentaire:
Abbé
Pedro
IGLESIAS Martínez
(Rubí, Barcelona, Espagne)
«Avance au large»
Aujourd'hui,
encore, nous sommes surpris de constater que ces pécheurs furent
capables de quitter leur travail, leur famille et de suivre Jésus
(«laissant tout, ils le suivirent»: Lc 5,11) précisément au moment où
Celui-ci se présente à leurs yeux comme un collaborateur d'exception
dans le négoce qui assure leur subsistance. Si Jésus de Nazareth nous
faisait la même proposition, en notre XXIe siècle…, aurions-nous le
courage de ces hommes? Serions-nous capables de saisir où est le
véritable gain?
Nous, chrétiens, nous croyons que le Christ est éternel présent; par conséquent, ce Christ qui est ressuscité demande, non plus à Pierre, à Jean ou à Jacques, mais à Georges, à Emmanuel ou à Paula, à chacun de ceux qui le confessent comme leur Seigneur, Il demande, je le répète, sur la base du texte de Luc, de le prendre dans la barque de notre vie, car Il veut se reposer à nos côtés; Il nous demande de le laisser se servir de nous, de lui permettre de nous montrer vers où orienter notre existence pour être féconds au milieu d'une société nécessiteuse de la Bonne Nouvelle, dont elle s'éloigne pourtant chaque fois davantage. La proposition est attirante, il ne nous manque qu'à savoir et à vouloir nous défaire de nos craintes, de nos préjugés et de mettre le cap vers des eaux plus profondes ou, ce qui revient au même, vers des horizons plus lointains que ceux qui limitent notre médiocre quotidien fait d'angoisses et de découragements. «Celui qui peine sur la route, pour peu qu'il avance, se rapproche du but; celui qui court hors du chemin, plus il court, plus il s’éloigne du but» (saint Thomas d'Aquin).
«Duc in altum», «Avance au large» (Lc 5,4): Ne restons pas sur les bords d'un monde qui vit en se regardant le nombril! Notre navigation sur les mers de la vie doit nous emmener à jeter l'ancre dans la terre promise, fin de notre traversée vers ce Ciel espéré, cadeau du Père mais aussi —indivisiblement— travail de l'homme —le tien, le mien— au service des autres dans la barque de l'Église. Le Christ connaît bien les fonds, tout dépend de nous: ou bien le port de notre égoïsme, ou bien ses horizons à Lui.
Nous, chrétiens, nous croyons que le Christ est éternel présent; par conséquent, ce Christ qui est ressuscité demande, non plus à Pierre, à Jean ou à Jacques, mais à Georges, à Emmanuel ou à Paula, à chacun de ceux qui le confessent comme leur Seigneur, Il demande, je le répète, sur la base du texte de Luc, de le prendre dans la barque de notre vie, car Il veut se reposer à nos côtés; Il nous demande de le laisser se servir de nous, de lui permettre de nous montrer vers où orienter notre existence pour être féconds au milieu d'une société nécessiteuse de la Bonne Nouvelle, dont elle s'éloigne pourtant chaque fois davantage. La proposition est attirante, il ne nous manque qu'à savoir et à vouloir nous défaire de nos craintes, de nos préjugés et de mettre le cap vers des eaux plus profondes ou, ce qui revient au même, vers des horizons plus lointains que ceux qui limitent notre médiocre quotidien fait d'angoisses et de découragements. «Celui qui peine sur la route, pour peu qu'il avance, se rapproche du but; celui qui court hors du chemin, plus il court, plus il s’éloigne du but» (saint Thomas d'Aquin).
«Duc in altum», «Avance au large» (Lc 5,4): Ne restons pas sur les bords d'un monde qui vit en se regardant le nombril! Notre navigation sur les mers de la vie doit nous emmener à jeter l'ancre dans la terre promise, fin de notre traversée vers ce Ciel espéré, cadeau du Père mais aussi —indivisiblement— travail de l'homme —le tien, le mien— au service des autres dans la barque de l'Église. Le Christ connaît bien les fonds, tout dépend de nous: ou bien le port de notre égoïsme, ou bien ses horizons à Lui.
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«Le progrès de la vie spirituelle peut se comparer à celui d'un plongeur qui recommence indéfiniment le même geste pour que celui-ci devienne enfin naturel, et non pas pour qu'il acquière on ne sait quelle perfection artificielle. C'est encore semblable au progrès d'un paralysé qui réapprend à marcher: les premiers pas sont plus volontaires, compliqués et laborieux que la démarche simple e naturelle à laquelle il parviendra à force de répétions.
(Bernard Bro, o.p.)
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Bonne journée!
Jean-Yves
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