Bonjour!
Mercredi 22 mars 2018
Voici la Parole de Dieu de ce jour...
(Jn 8,31-42):
Jésus disait à ces Juifs qui maintenant croyaient en lui: «Si vous
demeurez fidèles à ma parole, vous êtes vraiment mes disciples; alors
vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libres». Ils lui
répliquèrent: «Nous sommes les descendants d'Abraham, et nous n'avons
jamais été les esclaves de personne. Comment peux-tu dire: ‘Vous
deviendrez libres’?». Jésus leur répondit: «Amen, amen, je vous le dis:
tout homme qui commet le péché est esclave du péché. L'esclave ne
demeure pas pour toujours dans la maison; le fils, lui, y demeure pour
toujours. Donc, si c'est le Fils qui vous rend libres, vous serez
vraiment libres. Je sais bien que vous êtes les descendants d'Abraham,
et pourtant vous cherchez à me faire mourir, parce que ma parole n'a pas
de prise sur vous. Je dis ce que moi, j'ai vu auprès de mon Père, et
vous, vous faites aussi ce que vous avez entendu chez votre père».
Ils lui répliquèrent: «Notre père, c'est Abraham». Jésus leur dit: «Si vous êtes les enfants d'Abraham, vous devriez agir comme Abraham. Et en fait vous cherchez à me faire mourir, moi qui vous ai dit la vérité que j'ai entendue de Dieu. Abraham n'a pas agi ainsi. Mais vous, vous agissez comme votre père». Ils lui dirent: «Nous ne sommes pas des enfants illégitimes! Nous n'avons qu'un seul Père, qui est Dieu». Jésus leur dit: «Si Dieu était votre Père, vous m'aimeriez, car moi, c'est de Dieu que je suis sorti et que je viens. Je ne suis pas venu de moi-même; c'est lui qui m'a envoyé».
Ils lui répliquèrent: «Notre père, c'est Abraham». Jésus leur dit: «Si vous êtes les enfants d'Abraham, vous devriez agir comme Abraham. Et en fait vous cherchez à me faire mourir, moi qui vous ai dit la vérité que j'ai entendue de Dieu. Abraham n'a pas agi ainsi. Mais vous, vous agissez comme votre père». Ils lui dirent: «Nous ne sommes pas des enfants illégitimes! Nous n'avons qu'un seul Père, qui est Dieu». Jésus leur dit: «Si Dieu était votre Père, vous m'aimeriez, car moi, c'est de Dieu que je suis sorti et que je viens. Je ne suis pas venu de moi-même; c'est lui qui m'a envoyé».
Abbé
Givanildo
dos SANTOS Ferreira
(Brasilia, Brsil)
«Si Dieu était votre Père, vous m'aimeriez»
Aujourd'hui
le Seigneur dirige des mots durs aux Juifs. Non à n'importe quel Juif,
mais, précisément, à ceux qui ont embrassé la foi : Jésus a dit "aux
Juifs qu'ils avaient cru en Lui" (Jn 8,31). Sans doute, ce dialogue de
Jésus reflète le commencement de ces difficultés causées par les
chrétiens judaïsants à la première heure de l'Église.
Comme ils étaient des descendants d'Abraham selon le consanguinité, ces tels disciples de Jésus se considéraient comme supérieurs non seulement des foules qui vivaient loin de la foi, mais aussi supérieurs à n'importe quel disciple non juif participant de la même foi. Ils disaient : "Nous sommes de la descendance d'Abraham" (Jn 8,33); "notre père est Abraham" (v.e 39); "nous avons seulement un père, Dieu" (v.e 41). Bien que nous soyons disciples de Jésus, nous avons l'impression de ce que Jésus ne représentait rien pour ceux-ci, il n'augmentait rien, à celui qu'ils possédaient déjà. Mais c'est là que la grande erreur de tous se trouve. Les vrais enfants ne sont pas les descendants selon la consanguinité, mais les héritiers de la promesse, ou bien, ceux qui croient (cf. Émoussé 9,6-8). Sans la foi en Jésus il n'est pas possible que quelqu'un atteint la promesse d'Abraham. Ainsi en étant, entre les disciples, "il n'y a pas de Juifs ou de Grecs il n'y a pas d'esclave ou libre; il n'y a pas d'homme ou de femme", parce que tous sont frères par le baptême (cf. Gal 3,27-28).
Ne nous permettons pas nous séduire par un orgueil spirituel. Les judaïsants considéraient les autres chrétiens supérieurs. Il n'est pas nécessaire de parler, ici, des frères séparés. Mais pensons à nous mêmes. Combien de fois quelques catholiques se considèrent meilleurs que les autres catholiques parce qu'ils suivent ce ou ce mouvement là, parce qu'ils observent celle ou cette discipline celle-là, parce que ils obéissent à ce ou à cet usage liturgique là. Les uns, parce qu'ils sont riches; les autres, parce qu'ils ont plus étudié. Les uns, parce qu'ils occupent des charges importantes; les autres, parce qu'ils viennent de familles nobles. "Je voudrais que chacun sente la joie d’être chrétien… Dieu guide son Église, la soutient toujours aussi et surtout dans les moments difficiles" (Benoît XVI).
Comme ils étaient des descendants d'Abraham selon le consanguinité, ces tels disciples de Jésus se considéraient comme supérieurs non seulement des foules qui vivaient loin de la foi, mais aussi supérieurs à n'importe quel disciple non juif participant de la même foi. Ils disaient : "Nous sommes de la descendance d'Abraham" (Jn 8,33); "notre père est Abraham" (v.e 39); "nous avons seulement un père, Dieu" (v.e 41). Bien que nous soyons disciples de Jésus, nous avons l'impression de ce que Jésus ne représentait rien pour ceux-ci, il n'augmentait rien, à celui qu'ils possédaient déjà. Mais c'est là que la grande erreur de tous se trouve. Les vrais enfants ne sont pas les descendants selon la consanguinité, mais les héritiers de la promesse, ou bien, ceux qui croient (cf. Émoussé 9,6-8). Sans la foi en Jésus il n'est pas possible que quelqu'un atteint la promesse d'Abraham. Ainsi en étant, entre les disciples, "il n'y a pas de Juifs ou de Grecs il n'y a pas d'esclave ou libre; il n'y a pas d'homme ou de femme", parce que tous sont frères par le baptême (cf. Gal 3,27-28).
Ne nous permettons pas nous séduire par un orgueil spirituel. Les judaïsants considéraient les autres chrétiens supérieurs. Il n'est pas nécessaire de parler, ici, des frères séparés. Mais pensons à nous mêmes. Combien de fois quelques catholiques se considèrent meilleurs que les autres catholiques parce qu'ils suivent ce ou ce mouvement là, parce qu'ils observent celle ou cette discipline celle-là, parce que ils obéissent à ce ou à cet usage liturgique là. Les uns, parce qu'ils sont riches; les autres, parce qu'ils ont plus étudié. Les uns, parce qu'ils occupent des charges importantes; les autres, parce qu'ils viennent de familles nobles. "Je voudrais que chacun sente la joie d’être chrétien… Dieu guide son Église, la soutient toujours aussi et surtout dans les moments difficiles" (Benoît XVI).
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«Vis tes rêves!»
(Robert Jolicoeur)
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