jeudi 12 septembre 2019

Le disciple n’est pas au-dessus du maître ; mais une fois bien formé, chacun sera comme son maître.(299,309)

Bonjour!
Vendredi 13 septembre 2019
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Photo:
Au monastère Val Notre-Dame
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Diacre
au cœur de notre monde
Mercredi 2 octobre
Journée provinciale consacrée au diaconat permanent
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Voici la Parole de Dieu de ce jour...

ÉVANGILE

« Un aveugle peut-il guider un autre aveugle ? » (Lc 6, 39-42)
Alléluia. Alléluia.
Ta parole, Seigneur, est vérité ;
dans cette vérité, sanctifie-nous.

Alléluia. (cf. Jn 17, 17ba)
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc
En ce temps-là,
    Jésus disait à ses disciples en parabole :
« Un aveugle peut-il guider un autre aveugle ?
Ne vont-ils pas tomber tous les deux dans un trou ?
    Le disciple n’est pas au-dessus du maître ;
mais une fois bien formé,
chacun sera comme son maître.

    Qu’as-tu à regarder la paille dans l’œil de ton frère,
alors que la poutre qui est dans ton œil à toi,
tu ne la remarques pas ?
    Comment peux-tu dire à ton frère :
“Frère, laisse-moi enlever la paille qui est dans ton œil”,
alors que toi-même ne vois pas la poutre qui est dans le tien ?
Hypocrite ! Enlève d’abord la poutre de ton œil ;
alors tu verras clair
pour enlever la paille qui est dans l’œil de ton frère. »

            – Acclamons la Parole de Dieu.
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Commentaire...

La progression que nous fait accomplir l’évangile cette semaine dévoile peu à peu ses objectifs : « celui qui sera bien formé sera comme son maître ».
Toutes ces recommandations exigeantes qui parsèment l’évangile lu ces derniers jours ont donc pour but notre perfection.
Nous avons vu le Seigneur prier sur la montagne, nous avons mis en question nos relations avec nos ennemis, nous considérons aujourd’hui le frère, l’ami, qui lui aussi peut faire mal ou s’égarer loin des chemins évangéliques.
Jésus nous met alors en garde de nous conduire en hypocrites, en « esprits faux », qui prétendent aider leurs frères en dénonçant leur péché.
Non pas que nos frères ne doivent pas être avertis de leurs péchés : il peut être bon et pédagogique d’aider quelqu’un à prendre conscience du mal qu’il fait.
Non pas qu’il faille renoncer a priori à aider un frère à se débarrasser d’un penchant mauvais ou à réparer des actes mauvais : cela peut être un authentique acte de charité.
Mais qu’il faut se prémunir de trouver dans ces gestes fraternels une occasion de se survaloriser par rapport au frère, d’asseoir son ascendance, ou pire, de faire oublier aux autres et à soi que l’on ne vaut pas mieux, voire pire.
Cela est le défaut des disciples qui oublient qu’ils sont eux-mêmes en formation, et qui méconnaissent leur maître. Si Jésus est notre enseignant, ce n’est pas parce qu’il n’a pas commis de péchés.
S’il est le maître, c’est parce qu’il est disposé à faire miséricorde à tout homme.
Il est le maître non pas parce qu’il est au-dessus des autres par sa perfection ni parce qu’il est au dessous des autres par sa condition, mais parce qu’en toute occasion il croit fermement que celui qui s’égare peut changer de chemin et se déterminer enfin pour le bien. Son autorité est donc fondée sur son humilité.
Il est au service de notre croissance, de notre formation.
Et il attend que nous lui ressemblions. C’est donc cette humilité que nous devons chercher à acquérir pour devenir « comme notre maître ».
Le chemin nous en a été montré cette semaine. Il prend racine, il prend son élan, dans la prière.
Il prend forme par la ferme condamnation de nos péchés et le pardon accordé aux offenses du prochain, qu’il soit l’ennemi ou le frère.
Pour le disciple, arpenter ce chemin est une activité quotidienne et rude.
Mais ce chemin est facile, il est à sa portée, car aucune pauvreté n’empêche d’abandonner sa colère, de prier assidûment ou de condamner ses péchés.
Cette pauvreté se vit dans l’humilité, c’est-à-dire avec la capacité de mettre à nu toute perfection.
Nous savons quelle est l’urgence de nous débarrasser de notre péché, aujourd’hui nous est rappelée l’urgence d’accueillir la miséricorde du Ressuscité dans nos perfections également.
Alors nous serons vraiment au service du Royaume : dépouillés de tout, riches du Christ.

Abbé Philippe Link - Merci!

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«C'est le chemin de notre vie quotidienne 
qui nous fait avancer, 
qui fait grandir notre regard et notre cœur.»
(Yves Tricou)
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Prions pour les jeunes 
que je baptiserai dimanche prochain 
et pour leurs parents 
à la cathédrale...

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«Sur les chemins où nous peinons,
comme il est bon, Seigneur,
de rencontrer ta croix!»
(Hymne - Liturgie des heures)
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«Les larmes creusent en nous le lit d'une nouvelle conscience, 
elles ne sont pas que tristesse, révolte ou désespoir...

«Pour Thomas d'Aquin,
 les larmes sont un don du Saint-Esprit: le don de science. 
Dans la tradition des Pères du désert,
 les larmes sont une grâce de Dieu extrêmement précieuse, 
non seulement elles nous lavent de nos fautes et de nos maladies 
mais elles nous éclairent, comme "les perles"
 de la Bien-Aimée, de Myriam de Magdala,»

(Jean-Yves Leloup)
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Bonne journée!
Jean-Yves 


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