mardi 17 septembre 2019

« Un grand prophète s’est levé parmi nous, et Dieu a visité son peuple. » / Dieu se fait proche de tout homme pour le sauver de la mort. / / (299,701)

Bonjour!
Mardi 17 septembre 2019


Voici la Parole de Dieu de ce jour...

ÉVANGILE

« Jeune homme, je te l’ordonne, lève-toi » (Lc 7, 11-17)
Alléluia. Alléluia.

Un grand prophète s’est levé parmi nous,
et Dieu a visité son peuple.
Alléluia. (Lc 7, 16)

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc
En ce temps-là,

    Jésus se rendit dans une ville appelée Naïm.
Ses disciples faisaient route avec lui, ainsi qu’une grande foule.
    Il arriva près de la porte de la ville
au moment où l’on emportait un mort pour l’enterrer ;
c’était un fils unique, et sa mère était veuve.
Une foule importante de la ville accompagnait cette femme.
    Voyant celle-ci, le Seigneur fut saisi de compassion pour elle
et lui dit :
« Ne pleure pas. »
    Il s’approcha et toucha le cercueil ;
les porteurs s’arrêtèrent,
et Jésus dit :
« Jeune homme, je te l’ordonne, lève-toi. »
    Alors le mort se redressa
et se mit à parler.
Et Jésus le rendit à sa mère.

    La crainte s’empara de tous,

et ils rendaient gloire à Dieu en disant :

« Un grand prophète s’est levé parmi nous,
et Dieu a visité son peuple. »
    Et cette parole sur Jésus se répandit
dans la Judée entière et dans toute la région.
            – Acclamons la Parole de Dieu.
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            Commentaire...            
Le récit de cet évangile met devant nos yeux deux cortèges.
Le premier, où figure cette femme, éprouvée par la vie, veuve et venant de perdre son unique enfant, est un cortège de mort, marqué par la pesanteur de la souffrance et le silence de la désespérance.
Face à lui, un autre cortège s’avance, celui de Jésus suivi de ses disciples et accompagné par une foule. On y entend résonner des chants, des rires. C’est un cortège qui respire la vie et la joie.
Le cortège funéraire quitte Naïm, la ville des « délices », pour mettre en terre le jeune homme décédé, pour s’enfoncer dans le monde extérieur de la mort.
Celui qui accompagne Jésus remonte de ce monde de la mort pour passer par la porte de la cité et entrer dans le monde d’une vie nouvelle.
Et ces deux cortèges vont se croiser à la porte d’entrée de la ville, porte qui vient comme délimiter les deux espaces, intérieur et extérieur à la cité, symbolisant l’un le monde relationnel, caractérisé par la communication, la joie, la vie ; l’autre le monde inhabité où règnent l’isolement, le silence, la tristesse, la mort.
Lorsque les deux cortèges se croisent, saint Luc souligne bien que c’est Jésus qui prend l’initiative de s’avancer vers la civière qui porte le jeune homme pour le réanimer. Il n’est sollicité par personne.
C’est lui qui s’approche, ému de compassion, à la rencontre de ce mort et de sa mère qui dans sa tristesse l’a déjà rejoint, pour les ramener à la vie.
Le mort se relève, son corps se met en mouvement et il parle.
Jésus le restitue dans l’intégralité de son humanité, corps, âme et esprit, jusque dans sa relation à Dieu.
Il est à noter que saint Luc utilise le terme de « Seigneur » pour désigner Jésus au cœur de ce récit.
Autrement dit, il nous indique qu’à travers ce miracle, il s’agit de reconnaître la Seigneurie du Christ qui se manifeste dans le fait qu’à travers lui, Dieu se fait proche de tout homme pour le sauver de la mort.
Saint Luc met en effet moins l’accent sur le miracle et la gloire de Jésus qui en découle que sur la disposition du cœur de Dieu qui en Jésus, « ému de compassion », s’approche de l’humanité enfermée dans la mort du péché pour la ressusciter et la restaurer dans sa relation avec lui.
Ce récit nous fait toucher le point de départ de notre foi. Croire que Jésus est ressuscité et qu’il me délivre de la mort et du péché.
Croire qu’il n’a pas peur de s’approcher de mon péché et de toucher l’impureté de toutes mes morts pour les purifier, sans même que je lui demande, simplement parce qu’il m’aime d’un amour infini.
Croire qu’il me restaure ainsi dans mon humanité, qu’il me recrée m’ouvrant à nouveaux les portes du Jardin des « délices ».
Toi Seigneur Jésus, qui es le Dieu de la vie et qui as compassion de tout ce qui vit, donne-nous la grâce de te laisser toucher tout ce qui est mort en nous.
Nous voulons reconnaître en toi ce Dieu de tendresse et de miséricorde qui se fait proche de notre souffrance pour y déverser ta vie.
Seigneur, dans la foi, nous voulons chacun recevoir aujourd’hui de toi ces paroles de vie : Tu as droit au bonheur et à la joie !

Abbé Philippe Link Merci!

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«Le livre est comme un jardin que l'on porte dans sa poche.«
(Gladys Taber)
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«Le ciel ne s'éclaircit pas tant que le tonnerre se fait entendre.»
(Lao She)
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«La vie est beauté Admire-la.»
(Mère Teresa)
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«Toi Seigneur Jésus, qui es le Dieu de la vie
 et qui as compassion de tout ce qui vit,
 donne-nous la grâce de te laisser toucher
 tout ce qui est mort en nous.»
(Dans le texte précédent de l'abbé Philippe Link)
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Bonne journée!
Jean-Yves

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