lundi 14 décembre 2020

Célébration communautaire du Pardon ce soir... / « Jean est venu : les publicains et les prostituées ont cru à sa parole » / (339,628)

 Bonjour!

Mardi 15 décembre 2020

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Célébration communautaire du Pardon...


Ce mardi 15 décembre à 19 h 30

à la cathédrale de Sainte-Anne

il y aura célébration communautaire du Pardon 

avec absolution.

Vous êtes tous et toutes invités.

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Voici la Parole de Dieu de ce jour...

ÉVANGILE

« Jean est venu : les publicains et les prostituées ont cru à sa parole » (Mt 21, 28-32)

Alléluia, Alléluia. Viens, Seigneur, ne tarde plus, délivre ton peuple de ses fautes ! Alléluia.

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu


En ce temps-là,
Jésus disait aux grands prêtres et aux anciens :
« Quel est votre avis ?
Un homme avait deux fils.
Il vint trouver le premier et lui dit :
“Mon enfant, va travailler aujourd’hui à la vigne.”
Celui-ci répondit : “Je ne veux pas.”
Mais ensuite, s’étant repenti, il y alla.
Puis le père alla trouver le second
et lui parla de la même manière.
Celui-ci répondit : “Oui, Seigneur !”
et il n’y alla pas.
Lequel des deux a fait la volonté du père ? »
Ils lui répondent :
« Le premier. »
Jésus leur dit :
« Amen, je vous le déclare :
les publicains et les prostituées
vous précèdent dans le royaume de Dieu.
Car Jean le Baptiste est venu à vous sur le chemin de la justice,
et vous n’avez pas cru à sa parole ;
mais les publicains et les prostituées y ont cru.
Tandis que vous, après avoir vu cela,
vous ne vous êtes même pas repentis plus tard
pour croire à sa parole. »

– Acclamons la Parole de Dieu.

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Commentaire...

« Lequel des deux a fait la volonté du père ? » La réponse à l’alternative posée par Jésus est claire. C’est l’obéissance en acte et non en parole qui manifeste notre communion de volonté avec notre Père céleste. Cette obéissance procède d’un cœur filial qui s’est laissé interpelé par la Parole du Père et qui humblement et pauvrement a commencé à cheminer sur un chemin de conversion.

L’interpellation d’aujourd’hui porte donc sur les fondements de nos actes. Il ne suffit pas de dire, ni même d’être convaincus, que nous conformons notre vie aux préceptes divins. Cela, nous l’avons en commun avec les personnes que Jésus interpelle sèchement.

Comment discerner ? Quel exemple prendre pour être assuré de dépasser l’illusion ou les stratagèmes de notre volonté propre ? En regardant sur notre frère aîné. Jésus est en effet l’exemplaire unique, le modèle de l’obéissance filiale, celle qui se dit infailliblement en actes conformes à la volonté du Père. Voilà le repère fiable plus que tous les exercices de casuistique. Suspendre le cours des discernements complexes et intérieurs pour contempler le modèle que le Père nous donne. En gardant les yeux fixés sur le Christ, l’obéissance n’est plus un difficile exercice de recul par rapport à ses aspirations profondes, elle devient un dynamisme vital et communautaire. Nous ne sommes plus seuls devant un ordre difficile, nous sommes avec lui en route vers le même but : travailler à sa vigne de la façon qui lui plaît, revenir promptement à la maison du Père.

C’est cela en effet qui fait que l’acte du fils est bon. Il ne va pas à la vigne par intérêt, il n’a d’autre motivation que respecter de la parole de son père. Ce sont là les premiers mots de l’amour filial. L’amour de son père lui a donc fait faire les premiers pas d’un chemin de croissance, d’une sincère conversion.

Pour nous faciliter ce radical retournement de notre façon de penser et d’agir, le Fils se donne à notre contemplation en se faisant enfant. Il attire ainsi plus spontanément le regard. Il montre qu’il ne vient pas en donneur de leçons mais en mendiant de votre amour, car l’obéissance n’existe que dans l’amour. Il n’y a pas plus de rapport de force dans le Royaume qu’entre cet enfant et nous. Uniquement la rencontre personnelle et bouleversante, « convertissante », avec celui par qui nous vient la grâce du salut.

Durant ce temps de l’Avent, nous sommes invités à faire la vérité sur notre relation à Dieu, en laissant sa Parole vivante descendre au plus profond de notre cœur pour nous purifier de toute hypocrisie :« Mais moi, je vais transformer les peuples et purifier leurs lèvres, pour qu’ils invoquent tous ensemble le nom du Seigneur et le servent d’un seul cœur » (1ère lect.). Si nous acceptons de vivre cette expérience, nous verrons notre relation de filiation avec notre Père renouvelée et fortifiée et nous connaîtrons encore plus profondément la joie d’appartenir à ce « peuple des petits et des pauvres qui ont pour refuge le nom du Seigneur et le servent d’un seul cœur » (1ère lect.).


Abbé Philippe Link - Merci!

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Bonne journée!

Jean-Yves 

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