mardi 30 septembre 2025

« Je te suivrai partout où tu iras. » / (540,047)

Journée provinciale consacrée au diaconat permanent.
Premier mercredi d'octobre.



Bonjour!
Mercredi 1er octobre 2025
Voici la Parole de Dieu de ce jour. 


Luc 9, 57-62


En ce temps-là, en cours de route, un homme dit à Jésus : « Je te suivrai partout où tu iras. » Jésus lui déclara : « Les renards ont des terriers, les oiseaux du ciel ont des nids ; mais le Fils de l’homme n’a pas d’endroit où reposer la tête. »
Il dit à un autre : « Suis-moi. » L’homme répondit : « Seigneur, permets-moi d’aller d’abord enterrer mon père. » Mais Jésus répliqua : « Laisse les morts enterrer leurs morts. Toi, pars, et annonce le règne de Dieu. »
Un autre encore lui dit : « Je te suivrai, Seigneur ; mais laisse-moi d’abord faire mes adieux aux gens de ma maison. » Jésus lui répondit : « Quiconque met la main à la charrue, puis regarde en arrière, n’est pas fait pour le royaume de Dieu. »



Méditation

Catherine Motte

Catherine Motte

Lille

Tous disciples ?


Quelle radicalité ! Jésus en demande vraiment beaucoup… il faudrait donc tout quitter pour être son disciple ? Ne pas se laisser distraire par les choses du monde mais se laisser envahir par la Parole de Dieu. « Toi, pars, et annonce le règne de Dieu », dit Jésus. La diffusion de cette parole doit donc être notre mission première. Mais sommes-nous tous appelés à tout quitter ?

À qui s’adresse Jésus quand il demande de tout quitter pour le suivre ? Ces paroles n'ont-elles pas entrainé certains d’entre nous sur les routes pour évangéliser le monde et d’autres dans les cures et les couvents pour se consacrer à la prière et l’évangélisation, entièrement à Dieu et nous l’offrir ? Merci tellement à eux !

Nous ne sommes pas tous des « Marie » au pied de la croix. Alors quid des « Marthe » qui loin de tout quitter, restent bien ancrées dans la vie matérielle, s’occupent des familles, des autres, les nourrissent, tendent la main à ceux dans le besoin, les éduquent, les soignent et enterrent les morts ? « Ce que vous faites aux tout petits, c’est à moi que vous le ferez », dit Jésus. Alors en tout cela, les « Marthe » sont aux pieds de Dieu, elles aussi, disciples. Offrir de l’Amour, c’est offrir Dieu. Ouf !




Bonne journée!
Jean-Yves, diacre permanent. 



lundi 29 septembre 2025

Les visites de Jésus. (540,016)

Bonjour!

Mardi 30 septembre 2025

Voici la Parole de Dieu de ce jour.



Évangile du jour

Luc 9, 51-56


Comme s’accomplissait le temps où il allait être enlevé au ciel, Jésus, le visage déterminé, prit la route de Jérusalem. Il envoya, en avant de lui, des messagers ; ceux-ci se mirent en route et entrèrent dans un village de Samaritains pour préparer sa venue. Mais on refusa de le recevoir, parce qu’il se dirigeait vers Jérusalem. Voyant cela, les disciples Jacques et Jean dirent : « Seigneur, veux-tu que nous ordonnions qu’un feu tombe du ciel et les détruise ? » Mais Jésus, se retournant, les réprimanda. Puis ils partirent pour un autre village.

Méditation

Frère Jacques-Benoît Rauscher

Frère Jacques-Benoît Rauscher

Couvent du Saint-Nom-de-Jésus à Lyon

Occasions manquées


Imaginez une enveloppe dans votre boîte aux lettres. Dans cette enveloppe, une carte avec ces quelques mots : « Jésus-Christ, lors d’un passage dans votre commune, a choisi votre maison. Il vous prie de bien vouloir l’accueillir pour le dîner. »

Passée la surprise et vérification faite qu’il ne s’agit pas d’un canular, je suis sûr que vous vous mettriez vite à l’œuvre pour être à la hauteur de l’événement annoncé : accueillir Jésus lui-même ! Grand ménage et petits plats mitonnés avec amour !

Les Samaritains de ce passage d’évangile n’ont, eux, pas mis les petits plats dans les grands pour accueillir le Fils de Dieu qui annonçait sa venue. Ils ne l’ont pas fait car ils se sont arrêtés à la surface des choses : ils ont réduit ce voyageur qui demandait l’hospitalité à sa nationalité, à sa religion : un Juif n’est pas accueilli en Samarie. Affaire classée. Ils ont fermé leurs portes.



À chaque fois que nous fermons notre porte, nous nous comportons comme eux.

Fermer sa porte ne veut pas dire réfléchir pour savoir si nous pouvons accueillir telle personne ou tel propos. Fermer sa porte consiste à réduire l’autre à une dimension (sa nationalité, sa religion, son âge, son statut social ou son orientation sexuelle) et conclure, en un clin d’œil, que nous n’avons pas à considérer sa demande.

Les cartons annonçant la venue du Christ, nous en recevons souvent. Ne les déchirons pas trop vite, sous prétexte que nous n’avons pas su lire la signature de Jésus. Ne manquons jamais les visites de Jésus.    

 

Demain, mercredi le 1er octobre,
 ce sera la journée provinciale consacrée 
au diaconat permanent...
Prions pour les diacres de notre province. 
Mais, qu'est-ce que c'est un diacre permanent? 

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Bonne journée!
Jean-Yves, diacre permanent (d.p.) 
                               



 

dimanche 28 septembre 2025

: « Amen, amen, je vous le dis : vous verrez le ciel ouvert, et les anges de Dieu monter et descendre au-dessus du Fils de l’Homme. » / (539,988)

 Bonjour!

Lundi 29 septembre 2025

Voici la Parole de Dieu de ce jour.


Jean 1, 47-51



En ce temps-là, lorsque Jésus voit Nathanaël venir à lui, il déclare à son sujet : « Voici vraiment un Israélite : il n’y a pas de ruse en lui. » Nathanaël lui demande : « D’où me connais-tu ? » Jésus lui répond : « Avant que Philippe t’appelle, quand tu étais sous le figuier, je t’ai vu. » Nathanaël lui dit : « Rabbi, c’est toi le Fils de Dieu ! C’est toi le roi d’Israël ! » Jésus reprend : « Je te dis que je t’ai vu sous le figuier, et c’est pour cela que tu crois ! Tu verras des choses plus grandes encore. » Et il ajoute : « Amen, amen, je vous le dis : vous verrez le ciel ouvert, et les anges de Dieu monter et descendre au-dessus du Fils de l’Homme. »

Méditation

Frère Jean-Didier Boudet

Frère Jean-Didier Boudet

Couvent Saint-Thomas-d'Aquin à Lille

As-tu déjà vu un ange ?


Cette question, posée par un enfant, mérite qu’on s’y arrête : « As-tu déjà vu un ange ? Oui, peut-être ! Mais il faut être attentif, car un ange, c’est discret, léger comme le fin murmure d’une brise ! » (1R 19, 12)

Le passage d’un ange, a fortiori d’un archange, se repère après coup : c’est comme Dieu que l’on ne peut voir que de dos (Ex 33, 23). Il nous faut donc effectuer un exercice de relecture de notre histoire. Nous pourrons peut-être repérer les passages où notre existence a changé, notre vie de foi s’est approfondie, comme notre regard sur nos frères et sœurs. Découvrir peu à peu la mission qui nous est donnée.

« À la Vierge Marie, c’est Gabriel qui est envoyé, dont le nom signifie « Force de Dieu » : ne venait-il pas annoncer celui qui voulut se manifester dans une humble condition pour triompher des puissances démoniaques ? » (Grégoire le Grand)

La lecture attentive de la Parole peut nous conduire à quitter l’ombre protectrice du figuier pour mettre en œuvre ce que l’ange murmure à notre oreille : « Le Maître est là, il t’appelle. » (Jn 11, 28) N’est-ce pas là le rôle des anges et des archanges : nous amener à la rencontre et à l’adoration du Seigneur. Cette mission spirituelle, nous pouvons la partager en portant la Bonne Nouvelle destinée à tous.



Bonne journée!
Jean-Yves


samedi 27 septembre 2025

Un homme riche... Et Lazare à sa porte... (519,892)

Bonjour!

Dimanche le 28 septembre 2025

Voici la Parole de Dieu de ce dimanche. 

Luc 16, 19-31

En ce temps-là, Jésus disait aux pharisiens : « Il y avait un homme riche, vêtu de pourpre et de lin fin, qui faisait chaque jour des festins somptueux. Devant son portail gisait un pauvre nommé Lazare, qui était couvert d’ulcères. Il aurait bien voulu se rassasier de ce qui tombait de la table du riche ; mais les chiens, eux, venaient lécher ses ulcères. Or le pauvre mourut, et les anges l’emportèrent auprès d’Abraham. Le riche mourut aussi, et on l’enterra. Au séjour des morts, il était en proie à la torture ; levant les yeux, il vit Abraham de loin et Lazare tout près de lui. Alors il cria : ‘Père Abraham, prends pitié de moi et envoie Lazare tremper le bout de son doigt dans l’eau pour me rafraîchir la langue, car je souffre terriblement dans cette fournaise. – Mon enfant, répondit Abraham, rappelle-toi : tu as reçu le bonheur pendant ta vie, et Lazare, le malheur pendant la sienne. Maintenant, lui, il trouve ici la consolation, et toi, la souffrance. Et en plus de tout cela, un grand abîme a été établi entre vous et nous, pour que ceux qui voudraient passer vers vous ne le puissent pas, et que, de là-bas non plus, on ne traverse pas vers nous.’ Le riche répliqua : ‘Eh bien ! père, je te prie d’envoyer Lazare dans la maison de mon père. En effet, j’ai cinq frères : qu’il leur porte son témoignage, de peur qu’eux aussi ne viennent dans ce lieu de torture !’ Abraham lui dit : ‘Ils ont Moïse et les Prophètes : qu’ils les écoutent ! – Non, père Abraham, dit-il, mais si quelqu’un de chez les morts vient les trouver, ils se convertiront.’ Abraham répondit : ‘S’ils n’écoutent pas Moïse ni les Prophètes, quelqu’un pourra bien ressusciter d’entre les morts : ils ne seront pas convaincus.’ » 

Méditation

Prédicateur

Frère Jean-Luc-Marie Foerster

Maison Saint-Louis-Bertrand à Clermont-Ferrand



Quand la conversion ne nous lâche pas

Deux hommes : Lazare et un riche, anonyme. À eux deux, ils illustrent parfaitement bien les plus grandes convictions de foi du peuple du Dieu dans la Bible : « Il comble de bien les affamés, renvoie les riches les mains vides », chante le Magnificat ; « Heureux les pauvres, le Royaume de Dieu est à eux ; heureux les affamés, ils seront rassasiés », proclament les Béatitudes. Heureux les pauvres, non pas parce qu’ils sont pauvres, ou parce qu’ils seraient mieux disposés que les autres à l’égard de Dieu ; mais parce que Dieu, lui, est mieux disposé à leur égard. Dieu est celui qui n’exclut évidemment personne de son salut ; mais il accorde la priorité à ceux qui ont l’habitude d’être tenus à l’écart du bonheur. « Je ne suis pas venu pour les bien-portants et les justes, mais pour les pécheurs et les malades », dit Jésus. 

Cet homme riche, justement, contre toute apparence, est pauvre et malade, à sa manière. Centré sur lui-même. Indifférent aux autres. Enfermé dans sa maison. Même au séjour des morts, il est centré sur sa souffrance, sa soif, son besoin de rafraîchissement. Et puis soudain, son cœur s’ouvre ; il se met à penser à autre chose qu’à lui-même, il pense à ses cinq frères. Quel chemin ! Ne le voilà-t-il pas converti ? Enfin, il est sorti de son souci de soi ! Magnifique parabole qui nous rappelle qu’on ne se convertit pas autrement à Dieu qu’en se décentrant de soi, pour se tourner vers l’autre. Et ça s’appelle aimer.


Bon dimanche!

Jean-Yves 



vendredi 26 septembre 2025

« Ouvrez bien vos oreilles à ce que je vous dis maintenant : le Fils de l’Homme va être livré aux mains des hommes. » / (539,891)

 Bonjour!

Samedi 27 septembre 2025

Voici la Parole de Dieu de ce jour.

Luc 9, 43b-45


En ce temps-là, comme tout le monde était dans l’admiration devant tout ce qu’il faisait, Jésus dit à ses disciples : « Ouvrez bien vos oreilles à ce que je vous dis maintenant : le Fils de l’Homme va être livré aux mains des hommes. » Mais les disciples ne comprenaient pas cette parole, elle leur était voilée, si bien qu’ils n’en percevaient pas le sens, et ils avaient peur de l’interroger sur cette parole.

Méditation

Frère Thomas Zimmermann

Frère Thomas Zimmermann

Couvent de l'Angelicum à Rome (Italie)

Votre Église idéale ?


Comment serait votre paroisse idéale ? Dynamique et missionnaire ? Prestigieuse et cultivée ? Simple et fraternelle ? Et comment serait votre Église idéale ? Influente et obéie ? Nombreuse et conquérante ? Conservatrice ou libérale ? Beaucoup de nos idéaux sont légitimes, mais risquent de nous rendre sourds ou perplexes devant la Croix.

Un mois avant sa mort, le frère Pierre Claverie, martyr en Algérie, disait : « Depuis le début du drame algérien, on m’a souvent demandé : “Que faites-vous là-bas ? Pourquoi restez-vous ?” […] Nous sommes là-bas à cause de ce Messie crucifié. À cause de rien d’autre et de personne d’autre ! Nous n’avons aucun intérêt à sauver, aucune influence à maintenir. » Il est difficile de ne pas mesurer le succès de la foi au nombre des vocations et à l’admiration suscitée par nos œuvres. Est-ce à dire qu’il faut échouer pour être chrétien ? Non, on agit pour réussir. Mais il faut apprendre à mourir ; non pas pour des idéaux, mais comme martyrs.


 

Bonne journée!
Jean-Yves

SPÉCIAL: Homélie de Claude Couillard, diacre, à l'occasion du 400e anniversaire de l'arrivée des Jésuites au Canada, (539,849).

Homélie

 à l'occasion du 400e anniversaire

 de l'arrivée des Jésuites au Canada, 

 26 septembre 1625 

(Par Claude Couillard, diacre permanent, à l'Archidiocèse de Québec.)




    En ce jour où l’Église canadienne fait mémoire de l’arrivée des premiers Jésuites, en cette terre d’Amérique, ici même à Québec, le 26 septembre 1625, soit il y a 400 ans, et en ce jour où l’Église canadienne célèbre les saints martyrs canadiens, ces six missionnaires Jésuites et deux laïcs qui furent tuées lors des guerres entre les Hurons et les Iroquois au 17e siècle, principalement entre 1646 et 1649, la Parole de Dieu nous rappelle que la vie est plus forte que la mort et que la vie véritable naît du don de soi. 

Dès les premiers mots de la première lecture, la Sagesse nous dit que « Les âmes des justes sont dans la main de Dieu ». Ces paroles nous offrent une espérance inébranlable : la mort n’a pas le dernier mot. La mort n’est pas un échec, mais un passage vers la vie en plénitude de Dieu. Et ce qu’il y a de plus beau, c’est que la sagesse de Dieu transforme la mort en fécondité. 

L’Évangile de saint Jean nous donne la clé de ce mystère : le grain de blé. Si le grain de blé reste intact, il demeure stérile. Mais s’il tombe en terre et meurt, il féconde et il porte beaucoup de fruit. Jésus lui-même est le grain de blé tombé en terre, qui accepte de mourir pour porter du fruit en abondance. Par amour pour nous, son offrande jusqu’à la mort deviendra source de vie nouvelle pour une multitude. Jésus ajoute même : « Si quelqu’un veut me servir, qu’il me suive! » La fécondité chrétienne ne s’exprime donc pas dans la possession ou la puissance, mais dans le service humble et généreux, dans le don de soi, jusqu’au bout, dans l’amour.

Aujourd’hui, cette Parole de Dieu résonne d’une manière toute particulière, alors que l’Église célèbre les saints martyrs canadiens – Jean de Brébeuf, Isaac Jogues et leurs compagnons. Ceux-ci ont vécu ce mystère du grain de blé de manière radicale. Leur vie donnée, dans la souffrance et l’incompréhension, a été une semence qui a porté un fruit spirituel immense, bien au-delà de leur temps. Comme l’or au creuset, l’épreuve vécue dans la foi devient le lieu de purification et de communion au Christ. 

La fécondité des Jésuites en terre d’Amérique ne se mesure pas seulement aux institutions qu’ils ont fondées – collèges, missions, lieux de prière – mais surtout à la fécondité spirituelle de leur service. Ils ont choisi de vivre au plus près des peuples qu’ils venaient rejoindre, apprenant leurs langues, partageant leurs conditions de vie, offrant leur science, mais surtout leur cœur. Ils ont semé l’Évangile non par la domination, mais par la proximité, le respect et le témoignage. C’est là le vrai fruit du grain de blé : il ne cherche pas à s’imposer, mais à nourrir et à donner vie.

Frères et sœurs, cette mémoire que nous célébrons aujourd’hui n’est pas qu’un rappel historique, mais est avant tout un appel pour nous. En effet, dans notre monde souvent marqué par l’indifférence et la méfiance envers la foi, nous sommes appelés, nous aussi, à être des semences de l’Évangile, comme l’on fait les 1er Jésuites et les SMC. La fécondité spirituelle n’est pas d’abord dans les grandes œuvres visibles, mais dans la fidélité quotidienne, dans le service humble, dans la générosité envers nos frères et sœurs. C’est là que se joue le « beau combat de la foi ».

À la suite des martyrs canadiens et de tous les témoins de l’Évangile qui ont marqué notre histoire, demandons au Seigneur de renouveler en nous le courage de la foi. Qu’il fasse de nous des semences vivantes de son amour, capables de porter du fruit en abondance pour notre Église et pour le monde. Que chacun de nous, comme un grain de blé semé en terre, devienne source de vie, de paix et d’espérance pour ceux et celles que Dieu mettra sur notre route. Amen!



Les martyrs canadiens,( sept jésuites et un « donné »,)  sont :

 Jean de Brébeuf († 16 mars 1649), prêtre

 Noël Chabanel († 8 décembre 1649), prêtre

 Antoine Daniel († 4 juillet 1648), prêtre

 Charles Garnier († 7 décembre 1649), prêtre

 René Goupil († 29 septembre 1642), frère

 Isaac Jogues († 18 octobre 1646), prêtre

 Jean de La Lande († 18 octobre 1646), donné

 Gabriel Lalemant († 17 mars 1649). prêtre

Ils sont collectivement des saints patrons secondaires du Canada. Cinq paroisses et une municipalité du Québec commémorent les martyrs canadiens.

(Cl;aude Couillard, d.p.  / Archidiocèse de Québec.)   Merci!