Bonjour!
jeudi 18 septembre 2025
Voici la Parole de Dieu de ce jour.

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En ce temps-là, un
pharisien avait invité Jésus à manger avec lui. Jésus entra chez lui et
prit place à table. Survint une femme de la ville, une pécheresse. Ayant
appris que Jésus était attablé dans la maison du pharisien, elle avait
apporté un flacon d’albâtre contenant un parfum. Tout en pleurs, elle se
tenait derrière lui, près de ses pieds, et elle se mit à mouiller de
ses larmes les pieds de Jésus. Elle les essuyait avec ses cheveux, les
couvrait de baisers et répandait sur eux le parfum. En voyant cela,
le pharisien qui avait invité Jésus se dit en lui-même : « Si cet homme
était prophète, il saurait qui est cette femme qui le touche, et ce
qu’elle est : une pécheresse. » Jésus, prenant la parole, lui dit : «
Simon, j’ai quelque chose à te dire. – Parle, Maître. » Jésus reprit : «
Un créancier avait deux débiteurs ; le premier lui devait cinq cents
pièces d’argent, l’autre cinquante. Comme ni l’un ni l’autre ne pouvait
les lui rembourser, il en fit grâce à tous deux. Lequel des deux
l’aimera davantage ? » Simon répondit : « Je suppose que c’est celui à
qui on a fait grâce de la plus grande dette. – Tu as raison », lui dit
Jésus. Il se tourna vers la femme et dit à Simon : « Tu vois cette femme
? Je suis entré dans ta maison, et tu ne m’as pas versé de l’eau sur
les pieds ; elle, elle les a mouillés de ses larmes et essuyés avec ses
cheveux. Tu ne m’as pas embrassé ; elle, depuis qu’elle est entrée, n’a
pas cessé d’embrasser mes pieds. Tu n’as pas fait d’onction sur ma tête ;
elle, elle a répandu du parfum sur mes pieds. Voilà pourquoi je te le
dis : ses péchés, ses nombreux péchés, sont pardonnés, puisqu’elle a
montré beaucoup d’amour. Mais celui à qui on pardonne peu montre peu
d’amour. » Il dit alors à la femme : « Tes péchés sont pardonnés. » Les
convives se mirent à dire en eux-mêmes : « Qui est cet homme, qui va
jusqu’à pardonner les péchés ? » Jésus dit alors à la femme : « Ta foi
t’a sauvée. Va en paix ! »
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Frère Jean-Jacques Pérennès
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Couvent Saint-Thomas-d'Aquin à Lille
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Il devait y avoir une drôle
d’ambiance au cours de ce repas. Celui qui invite Jésus est un
pharisien. Il est incollable sur la Loi, sur le permis et l’interdit.
Peut-être parce qu’il a le sentiment que Jésus en prend parfois trop à
son aise avec les préceptes de la Loi juive, il l’a invité à dîner pour
l’interroger. Mais c’est Jésus qui prend les devants. Par une question
habile, il lui fait dire que plus grande est la faute, plus grande sera
la miséricorde.
Et voilà que débarque cette prostituée, qui se
précipite pour parfumer les pieds de Jésus et les essuyer de ses
cheveux. Elle a probablement eu beaucoup d’amants et tous l’ont laissé
tomber. Alors, comme elle cherche quelqu’un qui l’aime vraiment, elle
donne ce qu’elle a de plus précieux : du parfum, bien sûr, mais aussi sa
réputation, car il en faut du courage, ou beaucoup de désespoir, pour
accomplir ce geste dans la maison d’un pharisien.
Jean-Yves | |
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