mercredi 25 mars 2015

(195,246) Une révélation de Jésus... / Le pays de notre enfance...

Bonjour!
Jeudi 26 mars 2015
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Aujourd'hui: Fête de saint Ludger...
«Après des études en Angleterre, Ludger fut ordonné à Cologne. 
Charlemagne le chargea d'aller évangéliser la Hollande, 
son pays natal, où il fonda plusieurs monastères (+809).»
(Dans: Au cœur du jour une parole).
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Photo:
La fontaine au Cap-de-la-Madeleine (Jean-Yves)
Les pèlerins vont y puiser l'eau qu'ils viennent faire bénir...
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Voici la Parole de Dieu de ce jour...

(Jn 8,51-59): «Amen, amen, je vous le dis: si quelqu'un reste fidèle à ma parole, il ne verra jamais la mort». Les Juifs lui dirent: «Nous voyons bien maintenant que tu es un possédé. Abraham est mort, les prophètes aussi, et toi, tu dis: ‘Si quelqu'un reste fidèle à ma parole, jamais il ne connaîtra la mort’. Es-tu donc plus grand que notre père Abraham? Il est mort, et les prophètes aussi. Qui donc prétends-tu être?». Jésus répondit: «Si je me glorifie moi-même, ma gloire n'est rien; c'est mon Père qui me glorifie, lui que vous appelez votre Dieu, alors que vous ne le connaissez pas. Mais moi, je le connais, et, si je dis que je ne le connais pas, je serai un menteur, comme vous. Mais je le connais, et je reste fidèle à sa parole. Abraham votre père a tressailli d'allégresse dans l'espoir de voir mon Jour. Il l'a vu, et il a été dans la joie». Les Juifs lui dirent alors: «Toi qui n'as pas cinquante ans, tu as vu Abraham!». Jésus leur répondit: «Amen, amen, je vous le dis: avant qu'Abraham ait existé, moi, je suis». Alors ils ramassèrent des pierres pour les lui jeter. Mais Jésus, en se cachant, sortit du Temple.
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Commentaire: Abbé Enric CASES i Martín (Barcelona, Espagne)
Abraham votre père a tressailli d'allégresse dans l'espoir de voir mon Jour. Il l'a vu, et il a été dans la joie

Aujourd'hui l'Evangile de saint Jean nous conduit devant une manifestation de Jésus au Temple. Le Sauveur révèle un fait méconnu des juifs: Abraham avait contemplé le jour de Sa venue et s'était réjoui de le voir. Ils savaient tous que Dieu avait conclu une alliance avec Abraham, par laquelle Il lui avait promit le salut de toute sa descendance. Mais ils ignoraient l'étendue de la lumière de Dieu. Le Christ leur révèle qu'Abraham avait vu le Messie dans le jour de Yahvé, et Il a appelé ce jour son jour.

Dans cette révélation, Jésus démontre qu'Il possède la vision éternelle de Dieu. Mais, surtout, Il se manifeste à eux comme une présence préexistante et présente au temps d'Abraham. Peu après dans le feu de la discussion, quand les juifs le contredirent en lui disant qu'Il n'a même pas 50 ans, Il leur dit: «Avant qu'Abraham ait existé, moi, je suis» (Jn 8,58). C'est une proclamation éclatante de sa divinité, ils pouvaient la comprendre parfaitement et ils auraient pu également croire en Lui s'ils avaient eu plus de connaissance du Père. L'expression «Je suis» fait partie du tétragramme saint Yahvé, qui a été révélé au Mont Sinaï.

Le Christianisme est beaucoup plus qu'un ensemble de règles élevées de morale, comme peuvent l'être l'amour parfait ainsi que le pardon. Le christianisme est la foi d'une personne. Jésus est Dieu et vrai Homme. «Dieu parfait, homme parfait», nous dit le Quicumque. Saint Hilaire de Poitiers, a écrit dans une belle prière: «Accorde-nous donc le sens exact des mots, la lumière de l'intelligence, la noblesse du langage, l'orthodoxie de la foi; ce que nous croyons, accorde-nous de l'affirmer aussi. C'est-à-dire, puisque nous connaissons par les prophètes et les Apôtres un seul Dieu, toi, le Père, et un seul Seigneur, Jésus-Christ, pussions aussi te célébrer comme Dieu, en qui il n'y a pas unicité de personne, et confesser à ton Fils, en tout égal à toi».
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Je vous partage ce texte...

«Non seulement nous venons 
du pays de notre enfance, 
mais nous restons habités par ce pays 
tout au long de notre vie. 
Nous portons en nous, à chaque instant, 
l'enfant que nous avons été. 
Cela ne nous infantilise pas pour autant 
mais nous vulnérabilise parfois et peut aussi, 
en même temps, 
nous protéger contre quelques-uns
des excès et des outrances de l'âge adulte. 
Accepter l'enfant qui est en nous 
laisse au profond de notre être 
une part d'innocence, 
une parcelle de pureté qui, 
même trahie ou blessée, 
peut constituer un îlot de confiance, 
un ancrage d'espérance, un pôle de référence 
dans les pires moments de notre vie.»

(Jacques Salomé - La ferveur de vivre)
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Bonne journée!
Jean-Yves 

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