Bonjour!
Mardi 10 janvier 2017
Voici la Parole de Dieu de ce jour...
Marc 1, 21-28
Ils entrèrent à Capharnaüm. Aussitôt, le jour du sabbat, Jésus se rendit à la synagogue, et là, il enseignait. On était frappé par son enseignement, car il enseignait en homme qui a autorité, et non pas comme les scribes. Or, il y avait dans leur synagogue un homme tourmenté par un esprit impur, qui se mit à crier : « Que nous veux-tu, Jésus de Nazareth ? Es-tu venu pour nous perdre ? Je sais qui tu es : tu es le Saint de Dieu. » Jésus l’interpella vivement : « Tais-toi ! Sors de cet homme. » L’esprit impur le fit entrer en convulsions, puis, poussant un grand cri, sortit de lui. Ils furent tous frappés de stupeur et se demandaient entre eux : « Qu’est-ce que cela veut dire ? Voilà un enseignement nouveau, donné avec autorité ! Il commande même aux esprits impurs, et ils lui obéissent. » Sa renommée se répandit aussitôt partout, dans toute la région de la Galilée.
Commentaire:
+ Abbé
Antoni
ORIOL i Tataret
(Vic, Barcelona, Espagne)
«On était frappé par son enseignement, car il enseignait en homme qui a autorité, et non pas comme les scribes»
Aujourd'hui,
premier mardi du temps ordinaire, saint Marc nous présente Jésus en
train d'enseigner dans la synagogue et, aussitôt après, il commente: «On
était frappé par son enseignement, car il enseignait en homme qui a
autorité, et non pas comme les scribes» (Mc 1,21). Cette observation
initiale est impressionnante. En effet, la raison de l'admiration des
auditeurs, d'une part, n'est pas la doctrine mais le maître, non ce
qu'on enseigne mais Celui qui l'enseigne et, d'autre part, non pas le
prédicateur en général, mais ce prédicateur en particulier, dont il est
dit qu'Il enseigne «avec autorité», c'est-à-dire avec un pouvoir
légitime et incontestable. Cette particularité est ensuite confirmée par
une opposition tranchée: «non pas comme les scribes».
Mais, dans un second temps, la scène de la guérison de l'homme possédé
par un esprit mauvais ajoute à l'admiration pour la personne la
référence à sa doctrine: «Qu'est-ce que cela veut dire? Voilà un
enseignement nouveau, proclamé avec autorité!» (Mc 1,27). Nous
remarquons cependant que le qualificatif ne vise pas tant le contenu que
la singularité: la doctrine est «nouvelle». Voici un autre contraste:
Jésus communique quelque chose d'inouï (et, certes, on ne pouvait mieux
dire).
Troisième remarque. L'autorité vient aussi du fait que Jésus «commande
même aux esprits mauvais, et [qu']ils lui obéissent». Voilà un contraste
aussi fort que les précédents. À l'autorité du maître et à la nouveauté
de sa doctrine, il faut ajouter maintenant sa puissance contre les
esprits du mal.
Mes frères! Par la foi nous savons que cette liturgie de la parole nous
rend témoins de ce que nous venons d'entendre et que nous sommes en
train de commenter. Demandons-nous avec une humble reconnaissance: Ai-je
conscience de ce que jamais homme n'a parlé comme Jésus, Parole de Dieu
le Père? Est-ce que je me sens riche d'un message incomparable? Est-ce
que je me rends compte de la force libératrice que Jésus et son
enseignement ont sur la vie humaine et, plus concrètement, sur ma vie?
Mus par l'Esprit Saint, disons à notre Rédempteur: Jésus-vie,
Jésus-doctrine, Jésus-victoire, fais que, comme le grand Raymond Llull
aimait à le dire, nous vivions dans un continuel émerveillement de toi!
Aujourd'hui,
premier mardi du temps ordinaire, saint Marc nous présente Jésus en
train d'enseigner dans la synagogue et, aussitôt après, il commente: «On
était frappé par son enseignement, car il enseignait en homme qui a
autorité, et non pas comme les scribes» (Mc 1,21). Cette observation
initiale est impressionnante. En effet, la raison de l'admiration des
auditeurs, d'une part, n'est pas la doctrine mais le maître, non ce
qu'on enseigne mais Celui qui l'enseigne et, d'autre part, non pas le
prédicateur en général, mais ce prédicateur en particulier, dont il est
dit qu'Il enseigne «avec autorité», c'est-à-dire avec un pouvoir
légitime et incontestable. Cette particularité est ensuite confirmée par
une opposition tranchée: «non pas comme les scribes».
Mais, dans un second temps, la scène de la guérison de l'homme possédé par un esprit mauvais ajoute à l'admiration pour la personne la référence à sa doctrine: «Qu'est-ce que cela veut dire? Voilà un enseignement nouveau, proclamé avec autorité!» (Mc 1,27). Nous remarquons cependant que le qualificatif ne vise pas tant le contenu que la singularité: la doctrine est «nouvelle». Voici un autre contraste: Jésus communique quelque chose d'inouï (et, certes, on ne pouvait mieux dire).
Troisième remarque. L'autorité vient aussi du fait que Jésus «commande même aux esprits mauvais, et [qu']ils lui obéissent». Voilà un contraste aussi fort que les précédents. À l'autorité du maître et à la nouveauté de sa doctrine, il faut ajouter maintenant sa puissance contre les esprits du mal.
Mes frères! Par la foi nous savons que cette liturgie de la parole nous rend témoins de ce que nous venons d'entendre et que nous sommes en train de commenter. Demandons-nous avec une humble reconnaissance: Ai-je conscience de ce que jamais homme n'a parlé comme Jésus, Parole de Dieu le Père? Est-ce que je me sens riche d'un message incomparable? Est-ce que je me rends compte de la force libératrice que Jésus et son enseignement ont sur la vie humaine et, plus concrètement, sur ma vie? Mus par l'Esprit Saint, disons à notre Rédempteur: Jésus-vie, Jésus-doctrine, Jésus-victoire, fais que, comme le grand Raymond Llull aimait à le dire, nous vivions dans un continuel émerveillement de toi!
Mais, dans un second temps, la scène de la guérison de l'homme possédé par un esprit mauvais ajoute à l'admiration pour la personne la référence à sa doctrine: «Qu'est-ce que cela veut dire? Voilà un enseignement nouveau, proclamé avec autorité!» (Mc 1,27). Nous remarquons cependant que le qualificatif ne vise pas tant le contenu que la singularité: la doctrine est «nouvelle». Voici un autre contraste: Jésus communique quelque chose d'inouï (et, certes, on ne pouvait mieux dire).
Troisième remarque. L'autorité vient aussi du fait que Jésus «commande même aux esprits mauvais, et [qu']ils lui obéissent». Voilà un contraste aussi fort que les précédents. À l'autorité du maître et à la nouveauté de sa doctrine, il faut ajouter maintenant sa puissance contre les esprits du mal.
Mes frères! Par la foi nous savons que cette liturgie de la parole nous rend témoins de ce que nous venons d'entendre et que nous sommes en train de commenter. Demandons-nous avec une humble reconnaissance: Ai-je conscience de ce que jamais homme n'a parlé comme Jésus, Parole de Dieu le Père? Est-ce que je me sens riche d'un message incomparable? Est-ce que je me rends compte de la force libératrice que Jésus et son enseignement ont sur la vie humaine et, plus concrètement, sur ma vie? Mus par l'Esprit Saint, disons à notre Rédempteur: Jésus-vie, Jésus-doctrine, Jésus-victoire, fais que, comme le grand Raymond Llull aimait à le dire, nous vivions dans un continuel émerveillement de toi!
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