mardi 31 janvier 2017

Un malheur nous a frappé... Osons la solidarité et le réconfort... / Osons nous présenter devant le Seigneur Jésus... / (244,407)

Bonjour!
Mardi 31 janvier 2017
 

Un malheur nous a frappés...

Extrait de la déclaration du Président de la Conférence des évêques catholiques du Canada:
(...)
 Je me joins au pape François et à Son Éminence M. le Cardinal Gérald Cyprien Lacroix, archevêque de Québec et primat du Canada, pour offrir aux victimes, leurs familles et amis, les condoléances et les prières de nos frères évêques, et des catholiques de partout au Canada. Je tiens également à remercier nos dirigeants nationaux et communautaires, ainsi que les professionnels de la loi et de la santé, qui réagissent à cette tragédie.
Comme personnes de foi, nous prions sincèrement pour l'âme des victimes et pour que la consolation et la paix soient conférées aux personnes qui souffrent de leur perte.
Mgr Douglas Crosby, OMI
Évêque de Hamilton et
Président de la Conférence des évêques catholiques du Canada
-----

Tous unis
Au lendemain de ce drame...
«Au lendemain de ce drame terrible qui a fait six morts et plusieurs blessés graves à la Grande Mosquée de Québec (Sainte-Foy), le premier ministre Justin Trudeau a appelé à l'ouverture envers les musulmans canadiens affirmant haut et fort "qu'ils sont ici chez eux".
Valeurs profondes des Québécois:
- Accueil - Ouverture - Inclusion - Respect -
---
Nos condoléances et nos prières
vont aux familles des victimes
et à toute la société musulmane.
-----
Cet attentat à Québec aura, souhaitons-le,
 l'effet de créer des rapprochements au moins...
Merci pour tous ces gestes 
de solidarité et d'unité
de nos politiciens et de la population.
-----
«Nous sommes contre tout acte violent
 qui touche l'humanité partout dans le monde,
à Québec ou ailleurs.»
(Raja Deuqkkar, bénévole à la mosquée de Québec)
---
 
«Nous sommes tous touchés par cette solidarité,
ça diminue notre chagrain.»
(Boufeldja Benabdallah, cofondateur du centre culturel islamique)
---
 
«Qui sommes-nous pour juger,
 mais qui sont les autres pour nous juger?»
(Néji Saïdan)
----
«Il faut faire comprendre à nos enfants
que ce sont des événements extrêmement tristes,
mais isolés, qui n'ont rien à voir
avec les valeurs du Québec.»
(Alain Fortin, président de la commission scolaire des Découvreurs)
-----
 
Note:
Ces commentaires sont tirés du journal Le Soleil
 (31 janvier 2017)
-----
Voici la Parole de Dieu de ce jour...


 Marc 5, 21-43

Jésus regagna en barque l’autre rive, et une grande foule s’assembla autour de lui. Il était au bord de la mer. Arrive un des chefs de synagogue, nommé Jaïre. Voyant Jésus, il tombe à ses pieds et le supplie instamment : « Ma fille, encore si jeune, est à la dernière extrémité. Viens lui imposer les mains pour qu’elle soit sauvée et qu’elle vive. »
Jésus partit avec lui, et la foule qui le suivait était si nombreuse qu’elle l’écrasait. Or, une femme, qui avait des pertes de sang depuis douze ans... elle avait beaucoup souffert du traitement de nombreux médecins, et elle avait dépensé tous ses biens sans avoir la moindre amélioration ; au contraire, son état avait plutôt empiré ... Cette femme donc, ayant appris ce qu’on disait de Jésus, vint par-derrière dans la foule et toucha son vêtement. Elle se disait en effet : « Si je parviens à toucher seulement son vêtement, je serai sauvée. » À l’instant, l’hémorragie s’arrêta, et elle ressentit dans son corps qu’elle était guérie de son mal. Aussitôt Jésus se rendit compte qu’une force était sortie de lui. Il se retourna dans la foule, et il demandait : « Qui a touché mes vêtements ? »
Ses disciples lui répondirent : « Tu vois bien la foule qui t’écrase, et tu demandes : Qui m’a touché ? » Mais lui regardait tout autour pour voir celle qui avait fait cela.
Alors la femme, saisie de crainte et toute tremblante, sachant ce qui lui était arrivé, vint se jeter à ses pieds et lui dit toute la vérité. Jésus lui dit alors : « Ma fille, ta foi t’a sauvée. Va en paix et sois guérie de ton mal. »
Comme il parlait encore, des gens arrivent de la maison de Jaïre, le chef de synagogue, pour dire à celui-ci : « Ta fille vient de mourir. À quoi bon déranger encore le Maître ? » Jésus, surprenant ces mots, dit au chef de synagogue : « Ne crains pas, crois seulement. » Il ne laissa personne l’accompagner, sauf Pierre, Jacques, et Jean, le frère de Jacques. Ils arrivent à la maison du chef de synagogue. Jésus voit l’agitation, et des gens qui pleurent et poussent de grands cris. Il entre et leur dit : « Pourquoi cette agitation et ces pleurs ? L’enfant n’est pas morte : elle dort. » Mais on se moquait de lui. Alors il met tout le monde dehors, prend avec lui le père et la mère de l’enfant, et ceux qui étaient avec lui ; puis il pénètre là où reposait l’enfant. Il saisit la main de l’enfant, et lui dit : « Talitha koum », ce qui signifie : « Jeune fille, je te le dis, lève-toi ! » Aussitôt la jeune fille se leva et se mit à marcher. Elle avait en effet douze ans. Ils furent frappés d’une grande stupeur. Et Jésus leur ordonna fermement de ne le faire savoir à personne ; puis il leur dit de la faire manger.

Pour notre réflexion...

1. Le trait de caractère que l’on peut autant admirer chez Jaïre que chez la femme malade est qu’ils ont tous deux osé. Ils ont osé rencontrer le Christ. Ils ont osé mettre à découvert leurs misères et leurs problèmes. Ils ont mis de côté ce que les autres pouvaient penser d’eux et ont choisi de faire confiance à Jésus. C’est leur amour-propre et l’amour de l’autre qui leur ont donné cette force. Les deux sont essentiels. On ne peut aimer de façon désintéressée les autres si l’on ne s’aime pas soi-même

2. De son côté, Jésus n’a pas voulu d’une rencontre éclair. Il prend son temps avec chacun. Il a bien voulu suivre Jaïre jusque chez lui. Il est entré dans la chambre avec la famille et s’est préoccupé de la petite fille après l’avoir réveillée. Chemin faisant, il n’a pas hésité à s’arrêter, malgré l’urgence, pour dialoguer avec l’hémorroïsse. Le cœur à cœur est pour lui bien plus important que toute guérison du corps.

3. Il y a quelques mois, un rassemblement de jeunes catholiques avait pour thème : « Lève-toi et ose ». Ce sont les paroles du pape François. Mais c’est avant tout une demande du Christ quand il dit aux paralysés de se lever et de marcher, d’aller en paix. Osons rencontrer le Seigneur, nous mettre à découvert devant lui, pour qu’il soigne nos misères. Ainsi nous serons en paix avec nous-mêmes et pourrons apporter la paix autour de nous.

Cette méditation a été écrite par Frère Mario Salmon, LC
-----
 
Prions...
Pour les victimes de cet attentat...
Pour la paix dans notre monde...

Notre Père...
----

«La grande vocation de l'homme est de servir
 plutôt que de dominer.»
(Albert Einstein)
-----


Bonne journée!
(LJean-Yves
+

Aucun commentaire: