Bonjour!
Mercredi 27 mai 2020
Voici la Parole de Dieu...
ÉVANGILE
« Courage ! Moi, je suis vainqueur du monde » (Jn 16, 29-33)
Alléluia. Alléluia.
Si vous êtes ressuscités avec le Christ,
recherchez les réalités d’en haut :
c’est là qu’est le Christ, assis à la droite de Dieu.
Alléluia. (Col 3, 1)
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean
En ce temps-là,
les disciples de Jésus lui dirent :
« Voici que tu parles ouvertement
et non plus en images.
Maintenant nous savons que tu sais toutes choses,
et tu n’as pas besoin qu’on t’interroge :
voilà pourquoi nous croyons que tu es sorti de Dieu. »
Jésus leur répondit :
« Maintenant vous croyez !
Voici que l’heure vient – déjà elle est venue –
où vous serez dispersés chacun de son côté,
et vous me laisserez seul ;
mais je ne suis pas seul,
puisque le Père est avec moi.
Je vous ai parlé ainsi,
afin qu’en moi vous ayez la paix.
Dans le monde, vous avez à souffrir,
mais courage !
Moi, je suis vainqueur du monde. »
– Acclamons la Parole de Dieu.
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Commentaire...
Jésus prie afin que nous demeurions fidèles au « Nom » de son Père, ce nom qu’il « a reçu en partage ». Le nom désigne l’être même de la personne nommée ; Jésus révèle donc qu’il participe à la plénitude de l’Etre et du pouvoir divins de son Père. Ce qui nous entraîne au cœur du mystère trinitaire : les trois Personnes divines partagent la même Substance ; elles ne diffèrent que par les « relations subsistantes » (saint Augustin) qu’elles entretiennent à l’intérieur de cette unique Substance divine. Il n’y a pas trois substances – ce qui conduirait à trois dieux individuels – mais trois relations subsistantes qui définissent trois Personnes : celle du Père, du Fils et de l’Esprit Saint.
Demeurer fidèles au Nom du Père, c’est-à-dire garder la foi en sa paternité, n’est pour nous possible qu’en demeurant fidèles au Fils qui partage son Nom. Cette fidélité n’est pas uniquement une affaire de constance dans un engagement verbal – comme peut l’être la fidélité à un serment. Il s’agit d’infiniment plus, puisqu’elle conduit à nous établir dans l’unité avec le Fils comme lui-même est en parfaite communion avec le Père. L’analogie trinitaire que le Seigneur suggère lui-même, nous fait pressentir qu’en adhérant au Christ dans la foi, nous lui sommes substantiellement unis, comme lui-même ne constitue qu’un seul Etre avec son Père.
« Amen, amen, je vous le dis : celui qui croit en moi, a la vie éternelle » (Jn 6, 47) ; c’est-à-dire : il participe à ma propre vie divine filiale. Or pour devenir participant de la vie d’un Autre, il faut nécessairement lui être uni corporellement. Ne confessons-nous pas que par la foi et le baptême, nous sommes incorporés en Christ ? Ceci est encore plus perceptible dans le sacrement de l’Eucharistie, qui constitue pour cette raison l’accomplissement de toute la démarche sacramentelle : « Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle. En effet, ma chair est la vraie nourriture et mon sang est la vraie boisson. Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi, et moi je demeure en lui » (Jn 6, 56). Jésus ne craint pas d’insister sur la mystérieuse analogie entre son union ineffable au Père en tant que Fils unique, et notre union à lui en tant que disciples : « De même que je vis par le Père, de même aussi celui qui me mangera vivra par moi » (Jn 6, 57). Le Verbe a pris chair de notre chair, pour que par cette communion à notre nature créée, il puisse nous introduire dans la communion à sa nature incréée. Mais comme lui-même vit de la vie même du Père avec lequel il ne fait qu’un, nous-mêmes nous sommes dès lors unis substantiellement au Père par et dans le Fils.
Tel est le statut paradoxal du chrétien : greffé sur la Sainte Vigne du Père, participant de sa toute-puissance, il demeure pourtant fragile et sujet au péché. La vie divine en nous est sans cesse menacée par notre vie naturelle, qui s’insurge contre cette vie étrangère menaçant son hégémonie. Jésus le sait, il connaît notre combat ; c’est pourquoi il affirme : « J’ai veillé sur eux, et aucun ne s’est perdu ; et maintenant que je viens à toi, Père, je te demande de les garder du Mauvais ».
La seule manière pour Dieu de s’assurer de notre fidélité, c’est de nous prendre sous ses ailes ; ou pour le dire dans un langage plus théologique, de nous « consacrer » à son service. Etymologiquement, con-sacrum ou con-sanctum signifie en effet : être mis par Dieu auprès de lui, « avec lui ». C’est précisément le ministère confié par le Père à l’Esprit de sainteté : nous couvrir de son ombre pour que nous soyons à l’abri sous la nuée divine. « Consacre-les par la vérité », c’est-à-dire « consacre-les dans l’Esprit de vérité ».
Et pour que Celui-ci puisse descendre et reposer sur nous, Jésus ajoute : « Je me consacre moi-même, afin qu’ils soient, eux aussi, consacrés par la vérité ». Jésus ira jusqu’au bout de son chemin de solidarité et d’identification avec nous, descendant jusque dans notre mort, afin que par sa résurrection, nous soyons introduit par lui, avec lui et en lui, dans l’onction spirituelle qui l’unit au Père. Dès lors, à la Pentecôte l’Esprit ne descend pas sur des inconnus, mais sur ceux qu’il connaît déjà dans le Fils, pour les « consacrer eux aussi par la vérité ».
Seigneur Jésus, tu as partagé notre vie pour nous donner part à la tienne ; tu as versé ton sang afin de nous introduire, saints et immaculés, en présence de Dieu ton Père. Ne laisse pas “les loups féroces s’introduire” dans notre bergerie. Ils sont légions de nos jours “les hommes qui tiennent des discours mensonger pour entraîner les disciples à leur suite” (1ère lect.) ! Demande encore à ton Père d’envoyer sur nous l’Esprit de vérité, qu’il nous guide vers la vérité toute entière (cf. Jn 16, 13) et nous garde vigilants dans le combat spirituel, afin de ne rien perdre du message de grâce qui nous est confié. Car il est vie éternelle pour tout homme qui croit.
Abbé Philippe Link - Merci!
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Neuvaine préparatoire à la Pentecôte
Viens, Esprit Saint en nos cœurs
et envoie du haut du ciel
un rayon de ta lumière.
Viens, Esprit Saint, remplis le cœur de tes fidèles
et allume en eux le feu de ton amour.
Envoie, Seigneur, ton Esprit, et tout sera crée
- Et tu renouvelleras la face de la terre.
27 mai - Sixième jour: Demandons au Seigneur le don de connaissance.
La connaissance de Dieu, voilà notre but, à la suite de Jésus!
La connaissance de Dieu n'est pas qu'intellectuelle...
On ne peut connaître sans amour. Comme dans la connaissance d'une personne il en est de même pour la connaissance de Dieu.
On ne peut connaître sans amour. Comme dans la connaissance d'une personne il en est de même pour la connaissance de Dieu.
Il y a de l'amour dans la connaissance de quelqu'un, à plus forte raison pour la connaissance de Dieu, Celui qui nous apprivoise, qui nous attire à Lui ...
On ne peut connaître sans aimer.
Jésus est venu sur la terre pour nous faire connaître Dieu, comme son Père infiniment aimant. L'Esprit Saint nous permet d'entrer dans cette connaissance intérieure et nous fait aimer Dieu, notre Créateur et Père du Ciel.
Notre Père... Je vous salue Marie... Gloire au Père...
Prions:
Père réponds à notre prière; comme au jour de la Pentecôte, que le Christ, Lumière du monde, envoie sur l'Église ton Esprit, comme un feu qui éclaire et fortifie notre cœur...
Père réponds à notre prière; comme au jour de la Pentecôte, que le Christ, Lumière du monde, envoie sur l'Église ton Esprit, comme un feu qui éclaire et fortifie notre cœur...
Père, nous nous confions à toi: confirme-nous dans ta grâce. Et que ton Esprit de connaissance nous éclaire afin de mieux Te reconnaître à l'oeuvre dans la nature et dans l'histoire; aide-nous à recevoir le monde comme un don ... un sacrement de ton Amour pour nous. Amen.
Prière de conclusion:
“À LA GLOIRE DE NOTRE DIEU”
Nous te louons, Dieu notre Père,
pour la manifestation de ta gloire
dans ta création et dans notre vie.
Nous nous réjouissons, Jésus Christ, Fils du Père,
pour l’œuvre de salut et de guérison
que tu ne cesses d’accomplir en nous à chaque jour.
Nous reconnaissons, Esprit-Saint, ta puissance infinie d’amour et de consolation,
Toi qui agis en nous et nous dynamise.
Puisse notre langage humain te plaire toujours, Dieu trois fois Saint,
autant dans nos moments de recherche et de silence
que dans nos manifestations de grande communion.
Qu’il nous soit donné de te louer et de célébrer ta gloire
chaque jour en étant accueillants et disponibles.
Que l’expression de ton amour infini et déjà partagé
grandisse en nous jusque dans la plénitude éternelle,
là où tout se dépasse et s’accomplit.
Que ce même amour se reflète dans notre vie
avec une intensité qui dérange,
et secoue la foi endormie de ceux et celles qui nous entourent.
Que notre foi s’incarne toujours plus dans notre vie
à travers les événements qui nous arrivent.
Que notre espérance qui nous fait tendre
vers un bonheur infini et indescriptible, se développe.
Que notre amour, qui anticipe la communion parfaite,
éclaire la nuit de ceux et celles qui n’ont plus le goût de vivre.
Et que, par notre témoignage,
d’autres hommes et d’autres femmes se lèvent
pour travailler à la construction de ton Royaume
avec Marie, notre mère et en communion avec l’Église.
Alléluia! Amen.
- Jean-Yves Fortin, diacre -
- Cette prière a été composée en 1992 alors que je commençais mon cheminement vers le diaconat.-
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Bonne journée!
À demain!
Jean-Yves
diacre
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