jeudi 28 mai 2020

«Sois le berger de mes agneaux. Sois le pasteur de mes brebis.» / Neuvaine préparatoire à la Pentecôte (8e jour) / (321,222)

Bonjour!
Vendredi 29 mai 2020

Voici la Parole de Dieu de ce jour...


Basilique de Québec
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ÉVANGILE

« Sois le berger de mes agneaux. Sois le pasteur de mes brebis » (Jn 21, 15-19)
Alléluia. Alléluia.

L’Esprit Saint vous enseignera tout,

et il vous fera souvenir de tout ce que je vous ai dit.
Alléluia. (cf. Jn 14, 26)


Évangile de Jésus Christ selon saint Jean
Jésus se manifesta encore aux disciples

sur le bord de la mer de Tibériade.

Quand ils eurent mangé,
Jésus dit à Simon-Pierre :
« Simon, fils de Jean,
m’aimes- tu vraiment, plus que ceux-ci ? »
Il lui répond :
« Oui, Seigneur ! Toi, tu le sais : je t’aime. »
Jésus lui dit :
« Sois le berger de mes agneaux. »
Il lui dit une deuxième fois :
« Simon, fils de Jean, m’aimes-tu vraiment ? »
Il lui répond :
« Oui, Seigneur ! Toi, tu le sais : je t’aime. »
Jésus lui dit :
« Sois le pasteur de mes brebis. »
Il lui dit, pour la troisième fois :
« Simon, fils de Jean, m’aimes-tu ? »
Pierre fut peiné
parce que, la troisième fois, Jésus lui demandait :
« M’aimes-tu ? »
Il lui répond :
« Seigneur, toi, tu sais tout :
tu sais bien que je t’aime. »
Jésus lui dit :
« Sois le berger de mes brebis.
Amen, amen, je te le dis :
quand tu étais jeune,
tu mettais ta ceinture toi-même
pour aller là où tu voulais ;
quand tu seras vieux,
tu étendras les mains,
et c’est un autre qui te mettra ta ceinture,
pour t’emmener là où tu ne voudrais pas aller. »
Jésus disait cela pour signifier par quel genre de mort
Pierre rendrait gloire à Dieu.
Sur ces mots, il lui dit :
« Suis-moi. »

– Acclamons la Parole de Dieu.
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Commentaire...
« Moi je suis le Pain de la vie », le pain qui nourrit chacun de nous selon ses besoins personnels et en même temps nous établit dans l’unité d’une même famille : « la famille de Dieu » (Eph 2, 19).
C’est le Père lui-même qui « rompt le Pain », qui nous le livre pour qu’en lui nous ayons la vie en plénitude : celui qui, s’approchant de la table, « vient à Jésus », « n’aura plus jamais faim », car dans la foi, il pourra se rassasier sans cesse de sa présence.
Dans le cas de la nourriture ordinaire, nous assimilons le pain que nous mangeons, nous le transformons en nous : il devient notre propre substance.
Dans le cas du Pain de vie, s’ajoute un élément nouveau : l’assimilation est réciproque.
Ce n’est pas seulement nous qui incorporons le Pain, mais le Seigneur nous transforme également en lui. L’Evangile précise en effet : « Tous ceux que le Père me donne viendront à moi » : le Père ne se contente pas de nourrir ses enfants, mais il les confie également à celui qui se désigne comme « le Pain de vie ».
Ce Pain peu ordinaire n’est donc pas un simple objet de transaction ; le Père le donne, mais il accueille également ceux que le Père lui confie et qui viennent à lui : « celui qui vient à moi, je ne vais pas le jeter dehors ».
S’il ne les jette pas dehors, c’est donc qu’il incorpore en lui ceux qui se nourrissent du Pain de vie, c’est-à-dire ceux qui s’unissent à lui dans la foi.
Les versets suivants développent cette mystérieuse « complicité » du Père et du Fils dans l’œuvre de notre salut.
Le Père a l’initiative du don, car comme ce don consiste dans le partage de la vie divine, il ne peut procéder que de sa Source.
Le Fils possède cette vie en plénitude ; c’est pourquoi c’est lui qui est envoyé : il est le don du Père dont il vient librement accomplir la volonté en livrant sa vie à ceux que le Père lui donne, afin de n’en perdre aucun.
Car la volonté de son Père c’est que tout homme qui « voit » en Jésus « le Fils» et s’unit à lui dans la foi, obtienne la vie éternelle.
La survie au-delà du voile de la mort, n’est donc pas le fruit d’une puissance naturelle que l’âme posséderait en elle-même, mais résulte exclusivement de la participation à la résurrection de celui qui s’est uni à notre chair mortelle pour nous donner part à sa vie immortelle.
« Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi et qu’il boive, celui qui croit en moi » (Jn 7, 37-38), et « il n’aura plus jamais soif ».
L’évangéliste ajoute : « Il parlait de l’Esprit Saint que devaient recevoir ceux qui croiraient en lui » (Jn 7, 39).
La très sainte humanité de Jésus est l’amphore sacrée dans laquelle le Père nous offre sa propre vie, c’est-à-dire l’Eau vive de l’Esprit. « Celui qui a soif, qu’il approche.
Celui qui le désire, qu’il boive l’eau de la vie, gratuitement » (Ap 22, 17).

Abbé Philippe Link - Merci!

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Neuvaine préparatoire à la Pentecôte

Vent de Pentecôte
Envahie-nous
Refais nos forces
Vente de Pentecôte
Souffle divin
Redonne vie
À ton Église.

Demandons la venue de l'Esprit Saint, ses dons et ses fruits 
sur chacun et chacune de nous.  


29 mai - Huitième jour: Demandons au Seigneur le don d'adoration, de crainte de Dieu, qui nous fait sentir la sainteté de Dieu. Qu'il purifie les pensées de nos cœurs pour que notre louange soit digne de toi.

La crainte de Dieu n'est pas la peur, mais l'infini respect de l'homme devant Dieu, une reconnaissance de distance infinie qui nous sépare, comme créatures et pécheurs...  
Et si «la crainte de Dieu» est aussi l'adoration, c'est parce que le don d'adoration est rempli de ce sentiment, être aimé sans mérite par le Dieu infiniment grand et infiniment saint. En Jésus Christ devenu homme, le Très-Haut se fait le Très-Bas et le Tout-Proche.
L'abolition de cette distance entre Lui et nous nous amène à l'adoration et à la louange sans mesure, à un cœur à cœur avec ce qu'il est: Dieu-Amour. 

Notre Père ... Je vous salue Marie... Gloire au Père... 

Prière: Que ton peuple exulte en tout temps, Seigneur, d'avoir retrouvé, grâce à ton Esprit, la jeunesse de son âme; puisqu'il se réjouit aujourd'hui d'être rendu à la gloire de tes fils adoptifs, qu'il attende le jour de la résurrection dans l'espérance du bonheur promis. 

Et vous pouvez terminer par la prière: «À la gloire de notre Dieu.»
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«Comme saint Pierre, il nous faut accepter notre fragilité comme le moyen que Dieu utilise pour faire de nous des saints. En assumant nos fragilités, nous pouvons les offrir à Dieu comme les seules choses qui nous appartiennent vraiment. Nous pouvons les offrir à Dieu pour recevoir sa miséricorde.»
(André Daigneault)
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À demain
Bonne journée!
Jean-Yves 

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