dimanche 3 mai 2020

« Moi, je suis la porte des brebis » (Jn 10, 1-10) / (317,884)

Bonjour!
Lundi 4 mai 2020


Béatification - Centre Marie-Léonie Paradis, dirigé par Les ...

Voici la Parole de Dieu de ce jour...

- Au Canada on peut prendre les textes de la messe préparée 
pour la bienheureuse Marie-Léonie Paradis qui ne sont pas ici.
----- 

«Ma forteresse et mon roc c'est toi:
pour l'honneur de ton nom, tu me guides et me conduis.»
(Psaume 30)
-----

ÉVANGILE

« Moi, je suis la porte des brebis » (Jn 10, 1-10)
Alléluia. Alléluia.

Je suis le bon pasteur, dit le Seigneur ;
je connais mes brebis
et mes brebis me connaissent.
Alléluia. (Jn 10, 14)

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean
ANNÉ B et C
En ce temps-là, Jésus déclara :

« Amen, amen, je vous le dis :
celui qui entre dans l’enclos des brebis
sans passer par la porte,
mais qui escalade par un autre endroit,
celui-là est un voleur et un bandit.
Celui qui entre par la porte,
c’est le pasteur, le berger des brebis.
Le portier lui ouvre, et les brebis écoutent sa voix.
Ses brebis à lui, il les appelle chacune par son nom,
et il les fait sortir.
Quand il a poussé dehors toutes les siennes,
il marche à leur tête, et les brebis le suivent,
car elles connaissent sa voix.
Jamais elles ne suivront un étranger,
mais elles s’enfuiront loin de lui,
car elles ne connaissent pas la voix des étrangers. »

Jésus employa cette image pour s’adresser aux pharisiens,

mais eux ne comprirent pas de quoi il leur parlait.
C’est pourquoi Jésus reprit la parole :
« Amen, amen, je vous le dis :
Moi, je suis la porte des brebis.
Tous ceux qui sont venus avant moi
sont des voleurs et des bandits ;
mais les brebis ne les ont pas écoutés.
Moi, je suis la porte.
Si quelqu’un entre en passant par moi, il sera sauvé ;
il pourra entrer ; il pourra sortir et trouver un pâturage.
Le voleur ne vient que pour voler, égorger, faire périr.
Moi, je suis venu pour que les brebis aient la vie,
la vie en abondance. »

– Acclamons la Parole de Dieu
-----
Commentaire...

Le vrai berger donne sa vie pour ses brebis (Jn 10,11). Tout bon pasteur paie de sa personne à la garde de son troupeau.
Il faut aller, venir, surveiller, conduire au pâturage, en ramener ; soutenir les faibles, abreuver, rechercher les égarés…
Il en coûte d’incessants efforts pour être un bon berger !
À Jésus, il en a coûté le prix de toute sa vie ! Et non seulement il nous a donné sa vie, mais en nous offrant sa vie, il nous a rendu la Vie, car nous étions morts des suites de nos fautes.
Saurons-nous jamais le contempler assez ce don que nous fait le Père de son propre Fils et cette offrande du Fils, en toute liberté, de sa propre vie pour nous ramener tous au Père comme un troupeau d’enfants adoptifs (Ga 4,4) ? Rachetés par le sang de l’Agneau.
Car voici que le mystère s’approfondit encore. Non seulement il nous a donné sa vie — Personne n’a pu me l’enlever : je la donne de moi-même, j’ai le pouvoir de la donner et le pouvoir de la reprendre (Jn 10,18) — ; non seulement il nous a rendus à la vie — Comme le Père en effet ressuscite les morts et les rend à la vie, ainsi le Fils donne vie à qui il veut (Jn 5,21) — ; mais encore il s’est fait pour nous simple brebis (Is 53,7) ! Voici l’Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde (Jn 1,19).
Oui, le pasteur s’est fait agneau. Mais l’agneau immolé a triomphé (Ap 14,1). Dieu l’a ressuscité, ce Jésus que vous avez crucifié, proclame l’apôtre Pierre (Ac 3,15).
Et l’agneau sacrifié est devenu le pasteur d’un peuple nouveau (Ap 19,7).
Jamais plus ils ne souffriront de la faim ni de la soif, chante l’Apocalypse. Jamais plus ils ne seront accablés par le soleil ni par aucun vent brûlant, car l’Agneau qui se tient au milieu du trône sera leur pasteur et les conduira aux sources de la vie. Et il essuiera toute larme de leurs yeux (Ap 7,16-17).
Voilà de quel amour nous aime celui qui nous dit : Je donne ma vie pour mes brebis. Et il ne s’est pas contenté de le dire : il l’a fait !
En vérité, il est plus qu’un vrai berger ! Il est le principe, le chemin et le terme. Le point de départ, le viatique pour la route et le point d’arrivée de nos cheminements vers le bonheur du ciel !
Vois, Seigneur, que mon chemin ne soit fatal et conduis-moi en ta maison d’éternité (Ps 139, 34).

Abbé Philippe Link - Merci!

-----

«Le Christ est toujours à nos côtés 
et ne nous abandonne jamais, 
même dans les moments plus délicats 
et plus difficiles de notre vie.»
(Anonyme)

-----


Sanctuaire du Cap-de-la-Madeleine
Note-Dame
-----

Bonne journée!
Jean-Yves

Aucun commentaire: