Bonjour!
Lundi 8 janvier 2024
Voici la Parole de Dieu de ce jour...
ÉVANGILE
« Tu es mon Fils bien-aimé ; en toi, je trouve ma joie » (Mc 1, 7-11)
Évangile de Jésus Christ selon saint Marc
– Acclamons la Parole de Dieu.
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Commentaire..
En ce jour de fête, la liturgie nous invite à nous arrêter au baptême de Jean. Jean propose une démarche très engageante, a priori non renouvelable : un baptême de repentir, un changement radical dans la vie, dans les comportements.
Ce baptême est un passage de l’injustice à la justice. On pourrait le comparer à une mort et une renaissance. Une mort : on voit des groupes d’hommes qui semblaient s’ensevelir dans l’eau. Une renaissance : ces mêmes hommes sortaient de l’eau, s’engageant à une vie nouvelle. Le motif pour ce changement de vie était la venue immédiate du Messie, et donc du Règne. Pour ce changement de vie, l’homme compte sur le Dieu d’Israël mais cela reste en soi un engagement de l’homme, de l’homme devant Dieu.
Jésus a environ 30 ans. Il vit et travaille à Nazareth en Galilée, fréquente la synagogue. Il prie. Il écoute. Il attend l’heure (Jn 2,4). La nouvelle se répand qu’en Judée et dans la région du Jourdain, se passe quelque chose de pas ordinaire : des foules vont recevoir le baptême de Jean, fils de Zacharie et d’Élisabeth, cousine de sa Mère, de Marie.
Jésus décide de s’y rendre, de recevoir ce baptême. Pourquoi ? Parce que c’est la volonté du Père (cf Mt 3,15).
Advient alors ce que nous avons entendu : malgré les réticences de Jean, Jésus descend dans l’eau avec et comme les autres. Il confesse au Père le péché du monde. Il est comme enseveli dans l’eau, et Il remonte des eaux.
Jésus est baptisé, Il a reçu le baptême d’eau mais surtout le baptême d’eau en est transformé : Jésus, le Fils de Dieu est venu habiter le baptême d’eau. Le baptême d’eau vécu au nom de Jésus devient le lieu où nous pouvons rencontrer Jésus. C’est le premier lieu où des milliards d’hommes et de femmes feront la rencontre vivante de Jésus. Et ce n’est pas une rencontre anodine ou impersonnelle. C’est une rencontre qui transforme la personne humaine à partir de l’être profond.
Le baptême d’eau donné par Jean signifiait un changement de vie. Le baptême d’eau au Nom de Jésus le fait aussi mais d’une manière entièrement nouvelle : il donne une vie nouvelle ! Ce n’est plus seulement un engagement de l’homme mais aussi et d’abord un engagement de Dieu, un don divin qui nous unit à Jésus au cœur de son Mystère, c’est-à-dire en sa mort et sa résurrection !
En ce baptême d’eau au Nom de Jésus, l’homme est vraiment enseveli, le vieil homme y meurt réellement ; pour le péché, la mort, Satan c’est un tsunami mortel. Et ce baptême devient une vraie nouvelle naissance : ce n’est plus une image, mais une réalité ! Quiconque reçoit ce baptême d’eau au Nom de Jésus revêt le Christ, reçoit la Vie même du Christ.
Il faudrait aujourd’hui que nous acceptions, chacun, chacune de redescendre dans l’eau de notre baptême. Prenons le temps de replonger dans la source intérieure du baptême, source intérieure à chacun et qui nous est commune.
Quelle expérience faisons-nous ? Celle que Jean-Baptiste avait annoncée : le baptême de Jésus est un baptême dans l’Esprit Saint et dans le Feu. Les cieux se déchirent. C’est la nouveauté et l’originalité de la foi chrétienne. La communion avec Dieu est rendue possible.
L’Esprit Saint avec la douceur d’une colombe vient renouveler en nous sa Présence.
Et la voix du Père se fait entendre : « Tu es mon enfant bien-aimé. En toi je trouve ma joie ! » Ne cherchons pas à comprendre pourquoi ! Ne cherchons pas à comprendre ce qu’il aime en nous ou pourquoi il nous aime… mais laissons cette Parole agir en nous : « Tu es mon enfant bien-aimé. En toi je trouve ma joie ! »
Nous avons en nous une source extraordinaire, une source dans notre être même. Oui, la source est là au fond de nous et elle est pour nous-mêmes et pour le monde entier, pour le « village global », à travers nous.
Abbé Philippe Link - Merci!
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Bonne journée!
Jean-Yves
Mon baptême, c'est le premier sacrement qui m'introduit dans l'Église.
Ce samedi 6 janvier 2024, jour de l’Épiphanie, l’Église a fêté le 87e anniversaire de la mort de frère André Bessette, religieux de la congrégation de la Sainte Croix. Le saint est considéré comme l’un des québécois le plus populaires du 20e siècle. Sa fête liturgique est fixée au 7 janvier.
Frère André est mort à l’âge de 91 ans à Montréal, alors que sa réputation de sainteté dépassait déjà les frontières du Canada. Durant toute une semaine, près d’un million de fidèles ont défilé devant la dépouille de ce « petit frère qui guérit tous les maux », malgré le temps glacial de ce début janvier 1937.
Alfred Bessette a connu assez tôt la souffrance. Issu d’une famille nombreuse et pauvre du Québec, orphelin à 12 ans, son instruction était restreinte et sa santé fragile. Il exerça d’abord différents métiers et fut ensuite admis au Collège Notre-Dame à Montréal, où la Congrégation Sainte-Croix avait son noviciat. Il prit le nom de frère André. On lui confia la fonction de portier du collège, de barbier des élèves et infirmier auprès des collégiens malades.
« Quand je suis arrivé au collège, ils m’ont mis à la porte, et j’y suis resté 40 ans », disait-il avec humour. Les miracles se propagèrent rapidement. Les éclopés et les malades du quartier envahissaient le collège à la recherche du petit frère André. Le religieux priait avec eux et leur remettait une médaille de Saint-Joseph, pour qui il avait une dévotion particulière.
Vers l’année 1900, sa Communauté lui a demandé de ne plus recevoir les malades à l’intérieur du collège. Il a alors amené ses visiteurs prier devant une statue de saint Joseph qu’il avait installée dans une niche en face du collège, et nourrissait le projet d’y ériger une chapelle dédiée à saint Joseph.
Il finit par obtenir l’autorisation de construire l’Oratoire Saint-Joseph du Mont-Royal à Montréal. Celui-ci est devenu, au fil du temps, l’une des plus grandes basiliques du monde et un centre international de dévotion à saint Joseph. Frère André en a été le gardien jusqu’à sa mort.
Le pape Benoît XVI l’a canonisé le 17 octobre 2010, faisant de lui le premier saint canadien. Il rappelait, dans son homélie, que le « portier du collège Notre-Dame à Montréal manifesta une charité sans bornes et s’efforça de soulager les détresses de ceux qui venaient se confier à lui (…) Il y fut le témoin d’innombrables guérisons et conversions (…) Pour lui, tout parlait de Dieu et de sa présence. Puissions-nous, à sa suite, rechercher Dieu avec simplicité pour le découvrir toujours présent au cœur de notre vie ! »
Le petit frère portier et gardien de l’Oratoire Saint-Joseph manifesta ainsi toute sa vie une charité et une humilité sans bornes, guérissant et convertissant des milliers de personnes.
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