samedi 6 juillet 2024

« Un prophète n’est méprisé que dans son pays » / (471,576)

Bonjour!

Dimanche 7 juillet 2024


Voici la Parole de Dieu de ce dimanche.....

ÉVANGILE

« Un prophète n’est méprisé que dans son pays » (Mc 6, 1-6)

Alléluia. Alléluia.
L’Esprit du Seigneur est sur moi :                                                
il m’a envoyé porter la Bonne Nouvelle aux pauvres.
Alléluia.   (Lc 4, 18ac)

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc

    En ce temps-là,
    Jésus se rendit dans son lieu d’origine, 
et ses disciples le suivirent. 
    Le jour du sabbat, 
il se mit à enseigner dans la synagogue. 
De nombreux auditeurs, frappés d’étonnement, disaient : 
« D’où cela lui vient-il ? 
Quelle est cette sagesse qui lui a été donnée, 
et ces grands miracles qui se réalisent par ses mains ? 
    N’est-il pas le charpentier, le fils de Marie, 
et le frère de Jacques, de José, de Jude et de Simon ? 
Ses sœurs ne sont-elles pas ici chez nous ? » 
Et ils étaient profondément choqués à son sujet. 
    Jésus leur disait : 
« Un prophète n’est méprisé que dans son pays, 
sa parenté et sa maison. » 
    Et là il ne pouvait accomplir aucun miracle ; 
il guérit seulement quelques malades 
en leur imposant les mains. 
    Et il s’étonna de leur manque de foi. 
Alors, Jésus parcourait les villages d’alentour en enseignant.

    – Acclamons la Parole de Dieu.

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Commentaire...

« D’où cela lui vient-il ? », s’interrogent les gens du pays de Jésus. « N’est-ce pas le charpentier, le fils de Marie ? ». Et ils en étaient choqués.

Quel était le véritable scandale ? Il y a deux mille ans, comme aujourd’hui, le scandale attire l’attention et nous sort de notre confort, il nous fait du tort ou du moins il nous fait peur. Littéralement, c’est quelque chose qui fait buter.

Et pourquoi la présence de Jésus dans la synagogue au milieu de personnes qui le connaissaient depuis qu’il était petit faisait-elle scandale ? Parce qu’il est difficile d’admettre que quelqu’un qui a été à nos côtés comme un égal vienne quelque temps après nous enseigner.

C’est, au fond, une question d’orgueil, de manque de foi. Qu’est-ce que l’orgueil a à voir avec le manque de foi ? Beaucoup ! Car c’est la foi qui me montre où est la main de Dieu quand quelqu’un parle en son nom. Qu’il s’agisse d’un enfant, d’un adulte, d’un saint ou d’un pécheur, cela n’importe pas puisque c’est Dieu qui choisit où et quand il veut nous enseigner.

En revanche, l’orgueil nous fait croire que nous n’avons de leçons à recevoir de personne, que nous avons notre propre expérience et notre propre savoir, que nous sommes adulte. Nous pensons facilement que se laisser enseigner par d’autres revient à s’abaisser. En effet, à la lumière de l’Évangile, l’orgueil et la foi sont deux attitudes opposées.

Seigneur Jésus, je suis incapable de vivre ce que tu me demandes. Ce qui me sécurise, c’est d’être fort, d’être puissant. Prends pitié de moi. Viens toi-même parler à mon cœur rebelle, rebelle parce que craintif, et enseigne-moi ton Évangile au plus profond de mon être. Je ne veux pas faire obstacle à tes miracles en moi et dans mes frères et sœurs en humanité.

Jésus, que ton Esprit me remette debout, non pas debout dans la force des hommes, mais debout par la force de Dieu. Forts de toi dans ma faiblesse.

Donne-moi, mon Dieu, l’humilité de connaître mes propres carences et de savoir accepter les conseils qui me viennent de Toi, à travers les autres.

Abbé Philippe Link  -  Merci!

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Bon dimanche!

Jean-Yves 

  

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