samedi 17 août 2024

« Ma chair est la vraie nourriture, et mon sang est la vraie boisson » / (477,051)

Bonjour!

Dimanche le 18 août 2024

Voici la Parole de Dieu de ce dimanche... 


ÉVANGILE

« Ma chair est la vraie nourriture, et mon sang est la vraie boisson » (Jn 6, 51-58)

Alléluia. Alléluia.
Qui mange ma chair et boit mon sang
demeure en moi, et moi en lui, dit le Seigneur.
Alléluia. (Jn 6, 56)

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

En ce temps-là,
Jésus disait à la foule :
    « Moi, je suis le pain vivant, 
qui est descendu du ciel : 
si quelqu’un mange de ce pain, 
il vivra éternellement. 
Le pain que je donnerai, c’est ma chair, 
donnée pour la vie du monde. »
    Les Juifs se querellaient entre eux : 
« Comment celui-là 
peut-il nous donner sa chair à manger ? » 
    Jésus leur dit alors : 
« Amen, amen, je vous le dis : 
si vous ne mangez pas la chair du Fils de l’homme, 
et si vous ne buvez pas son sang, 
vous n’avez pas la vie en vous. 
    Celui qui mange ma chair et boit mon sang 
a la vie éternelle ; 
et moi, je le ressusciterai au dernier jour. 
    En effet, ma chair est la vraie nourriture, 
et mon sang est la vraie boisson. 
    Celui qui mange ma chair et boit mon sang 
demeure en moi, 
et moi, je demeure en lui. 
    De même que le Père, qui est vivant, m’a envoyé, 
et que moi je vis par le Père, 
de même celui qui me mange, 
lui aussi vivra par moi. 
    Tel est le pain qui est descendu du ciel : 
il n’est pas comme celui que les pères ont mangé. 
Eux, ils sont morts ; 
celui qui mange ce pain vivra éternellement. »

    – Acclamons la Parole de Dieu.

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Commentaire...

Jésus nous confie qu’« il vit par le Père ».
 C’est son expérience, c’est son être…
Et que désire-t-il ? 
Que de la même manière nous vivions par lui. Que dans ta vie, tu reçoives sa vie dans une union divinement profonde. Jésus se perçoit vis-à-vis de nous comme notre pain. Le pain, c’est ce qui fait vivre. Il est notre Pain. Si nous le recevons, si nous l’assimilons, alors il demeure en nous et nous demeurons en lui.

Est-ce là une image, un symbole ?
C’est infiniment plus qu’une image ou un symbole, parce que c’est là toute la réalité crue et cruelle de la croix. « Ma vie, dit Jésus, nul ne la prend, mais c’est moi qui la donne » (Jn 10, 17-18).
Jésus parcourt tout le chemin de croix 
pour devenir notre pain. Il se laisse broyer comme le grain, Il se laisse au feu de sa Passion pour que tu puisses te nourrir de lui, pour que son sang devienne ta boisson.

Jésus le dit très explicitement : « Ma chair est vraie nourriture 
et mon sang vraie boisson » (Jn 6,55). La petite hostie que le prêtre va déposer dans nos mains est infiniment plus que le symbole d’un don très généreux :
c’est le corps du Christ, et c’est à juste titre que tu diras « Amen ».
Amen : c’est sûr, c’est vrai…
Rien n’est plus sûr et solide que cela !

Cette petite hostie c’est Jésus vivant qui te révèle son désir d’être ta nourriture. Veux-tu le laisser vivre et aimer en toi ?
Dans ce qui est lourd et chaotique dans ta vie, comme dans ce qui est léger et joyeux, est-ce que tu le laisses entrer
pour qu’il puisse te désinstaller autant que nécessaire et te faire vivre du Royaume ? « Oui » en langage liturgique se dit ici « Amen » !
 Et cet Amen va plus loin encore : « Celui qui mangera de ce pain 
vivra pour l’éternité », 
nous dit aujourd’hui Jésus (Jn 6,51).
Et pour que ce soit bien clair, Jésus insiste : « Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la Vie éternelle, et Moi, Je le ressusciterai au dernier jour » (Jn 6,54).

Il n’y a pas de geste plus engageant sur cette terre que celui de recevoir la Sainte Eucharistie. Car c’est le Ciel que tu reçois, et que tu acceptes de recevoir par pure grâce. Le festin n’est pas ouvert par ton sacrifice, mais par le sacrifice du Christ !

Aucun effort, aucune ascèse de ta part ne te vaudra le Ciel : « Si vous ne mangez pas la chair du Fils de l’homme et si vous ne buvez pas son Sang,
– même si vous avez fait des milliers de sacrifices et de bonnes œuvres –
vous n’aurez pas la vie en vous » (Jn 6,53). Croire cela c’est revêtir le vêtement de noces !

Oui, la petite hostie, c’est le Ciel. Si telle est ta foi, le Ciel est en toi.

Et avoir le Ciel en soi, ce n’est pas oublier la terre et ses tracas ;
c’est au contraire se livrer à l’Amour dans un désintéressement qui rend l’amour très fécond. Le Salut n’est plus mon problème puisque le Ciel est déjà en moi. Ce qui m’occupe, ce qui me préoccupe, c’est que tous aient le Ciel en eux, c’est que tous entendent l’invitation au festin, c’est que tous y entrent revêtus du vêtement de noces.

Abbé Philippe Link - Merci!

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Bon dimanche!

Jean-Yves 

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