Bonjour!
Mercredi 5 juillet 2017
Voici la Parole de Dieu de ce jour...
Commentaire:
Abbé
Antoni
CAROL i Hostench
(Sant Cugat del Vallès, Barcelona, Espagne)
«Les gens le supplièrent de partir de leur région»
Aujourd'hui,
nous contemplons un triste contraste. “Contraste”, car nous admirons le
pouvoir et la majesté divine de Jésus-Christ, auquel les démons sont
soumis (signe certain de la venue du Royaume des cieux). Mais, en même
temps, nous déplorons l'étroitesse de vue et la mesquinerie dont est
capable le cœur humain lorsqu'il rejette le porteur de la Bonne
Nouvelle: «Et voilà que toute la ville sortit à la rencontre de Jésus;
et lorsqu'ils le virent, les gens le supplièrent de partir de leur
région» (Mt 8,34). Et “triste” parce que «la vraie lumière est venue
vers les siens, mais les siens ne l'ont pas reçu» (Jn 1,9.11).
Plus de contraste et plus de surprise, si nous considérons que l'homme est libre et que cette liberté a le “pouvoir d'arrêter” le pouvoir infini de Dieu. Dit d'une autre façon: l'infinie puissance divine parvient jusqu'où le lui permet notre “puissante” liberté. Et il en va ainsi parce que Dieu nous aime principalement avec un amour de Père et, par conséquent, il ne faut pas nous étonner qu'il soit très respectueux de notre liberté: Il n'impose pas son amour, mais nous le propose.
Dieu, avec une sagesse et une bonté infinies, gouverne providentiellement l'univers, en respectant notre liberté; même quand cette liberté humaine Lui tourne le dos et refuse sa volonté. Pour autant, le monde ne s’échappe pas de ses mains: Dieu conduit tout à son terme, en dépit des obstacles que nous pouvons présenter. De fait, nos obstacles sont, avant tout, des entraves pour nous-mêmes.
Malgré tout, l'on peut affirmer que «face à la liberté humaine, Dieu a voulu se faire “impuissant”. Et l'on peut aussi dire que Dieu paye pour ce grand don [la liberté] qu'Il a accordé à une créature faite par Lui à son image et ressemblance [l'homme]» (Jean-Paul II). Dieu paye ! Si nous le rejetons, Il obéit et s'en va. Il paye, mais c'est nous qui perdons. Nous sommes gagnants, en revanche, quand nous répondons comme Sainte Marie: «Voici la servante du Seigneur, qu'il me soit fait selon ta parole» (Lc 1,38).
Plus de contraste et plus de surprise, si nous considérons que l'homme est libre et que cette liberté a le “pouvoir d'arrêter” le pouvoir infini de Dieu. Dit d'une autre façon: l'infinie puissance divine parvient jusqu'où le lui permet notre “puissante” liberté. Et il en va ainsi parce que Dieu nous aime principalement avec un amour de Père et, par conséquent, il ne faut pas nous étonner qu'il soit très respectueux de notre liberté: Il n'impose pas son amour, mais nous le propose.
Dieu, avec une sagesse et une bonté infinies, gouverne providentiellement l'univers, en respectant notre liberté; même quand cette liberté humaine Lui tourne le dos et refuse sa volonté. Pour autant, le monde ne s’échappe pas de ses mains: Dieu conduit tout à son terme, en dépit des obstacles que nous pouvons présenter. De fait, nos obstacles sont, avant tout, des entraves pour nous-mêmes.
Malgré tout, l'on peut affirmer que «face à la liberté humaine, Dieu a voulu se faire “impuissant”. Et l'on peut aussi dire que Dieu paye pour ce grand don [la liberté] qu'Il a accordé à une créature faite par Lui à son image et ressemblance [l'homme]» (Jean-Paul II). Dieu paye ! Si nous le rejetons, Il obéit et s'en va. Il paye, mais c'est nous qui perdons. Nous sommes gagnants, en revanche, quand nous répondons comme Sainte Marie: «Voici la servante du Seigneur, qu'il me soit fait selon ta parole» (Lc 1,38).
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