Bonjour!
Vendredi 14 juillet 2017
Aujourd'hui c'est la fête des FRANÇAIS
Bonne fête!
Voici la Parole de Dieu de ce jour...
»Le frère livrera son frère à la mort, et le père, son enfant; les enfants se dresseront contre leurs parents et les feront mettre à mort. Vous serez détestés de tous à cause de mon nom; mais celui qui aura persévéré jusqu'à la fin, celui-là sera sauvé. Quand on vous persécutera dans une ville, fuyez dans une autre. Amen, je vous le dis: vous n'aurez pas encore passé dans toutes les villes d'Israël quand le Fils de l'homme viendra».
Commentaire:
Abbé
Josep
LAPLANA OSB
Moine de Montserrat
(Montserrat, Barcelona, Espagne)
«Vous serez détestés de tous à cause de mon nom»
Aujourd'hui,
l'Évangile souligne les difficultés et les contradictions que le
chrétien devra subir à cause du Christ et de son Évangile, et comment il
devra résister et persévérer jusqu’au bout. Jésus nous a promis: «Je
suis avec vous tous les jours jusqu'à la fin du monde» (Mt 28,20); mais
Il n'a pas promis aux siens un chemin facile, tout au contraire, Il leur
a dit: «Vous serez détestés de tous à cause de mon nom» (Mt 10,22).
L'Église et le monde sont deux réalités difficiles à concilier. Le monde, que l'Église doit convertir à Jésus-Christ, n'est pas une réalité neutre, comme s'il s'agissait d'une cire vierge qui n'attend que le sceau qui lui donne forme. Il n'en irait ainsi que s'il n'y avait pas eu une histoire de péché entre la création de l'homme et sa rédemption. Le monde, comme structure éloignée de Dieu, obéit à un autre seigneur, que l'Évangile de saint Jean désigne comme “le prince de ce monde”, l'ennemi de l'âme, auquel le chrétien, le jour de son baptême, a fait serment de désobéir, de le planter là pour n'appartenir qu'au Seigneur et à l'Église qui l'a engendré en Jésus-Christ.
Mais le baptisé continue de vivre dans ce monde et non un autre, il ne renonce pas à en être le citoyen, ni ne lui refuse son honnête apport pour son soutien et son amélioration; les devoirs civiques sont aussi des devoirs chrétiens; payer ses impôts est un devoir de justice pour le chrétien. Jésus a dit que ses disciples sont dans le monde, mais qu'ils ne sont pas du monde (cf. Jn 17,14-15). Nous n'appartenons pas au monde de façon inconditionnelle, nous n'appartenons complètement qu'à Jésus-Christ et à l'Église, véritable patrie spirituelle, qui se trouve ici-bas mais traverse les barrières de l'espace et du temps pour nous conduire jusqu'à la patrie définitive du ciel.
Cette double citoyenneté heurte inéluctablement les forces de péché et de domination qui meuvent les rouages mondaines. Repassant l'histoire de l'Église, Newman disait que «la persécution est la marque de l'Église, peut-être la plus durable de toutes».
L'Église et le monde sont deux réalités difficiles à concilier. Le monde, que l'Église doit convertir à Jésus-Christ, n'est pas une réalité neutre, comme s'il s'agissait d'une cire vierge qui n'attend que le sceau qui lui donne forme. Il n'en irait ainsi que s'il n'y avait pas eu une histoire de péché entre la création de l'homme et sa rédemption. Le monde, comme structure éloignée de Dieu, obéit à un autre seigneur, que l'Évangile de saint Jean désigne comme “le prince de ce monde”, l'ennemi de l'âme, auquel le chrétien, le jour de son baptême, a fait serment de désobéir, de le planter là pour n'appartenir qu'au Seigneur et à l'Église qui l'a engendré en Jésus-Christ.
Mais le baptisé continue de vivre dans ce monde et non un autre, il ne renonce pas à en être le citoyen, ni ne lui refuse son honnête apport pour son soutien et son amélioration; les devoirs civiques sont aussi des devoirs chrétiens; payer ses impôts est un devoir de justice pour le chrétien. Jésus a dit que ses disciples sont dans le monde, mais qu'ils ne sont pas du monde (cf. Jn 17,14-15). Nous n'appartenons pas au monde de façon inconditionnelle, nous n'appartenons complètement qu'à Jésus-Christ et à l'Église, véritable patrie spirituelle, qui se trouve ici-bas mais traverse les barrières de l'espace et du temps pour nous conduire jusqu'à la patrie définitive du ciel.
Cette double citoyenneté heurte inéluctablement les forces de péché et de domination qui meuvent les rouages mondaines. Repassant l'histoire de l'Église, Newman disait que «la persécution est la marque de l'Église, peut-être la plus durable de toutes».
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«Nous sentons et expérimentons que nous sommes éternels.»
(Baruch Spinoza)
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«L'amour de soi est le premier tressaillement de Dieu
dans la jubilation d'un cœur.»
(Christian Babin)
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La source de la vie en moi
L'eau est la vie. Elle se fraie son propre chemin.
Elle creuse dans les rochers des portes
qu'elle franchit pour irriguer la plaine.
Puisse-t-elle pénétrer en moi pour me féconder,
pour jaillir en moi comme une source!
À celui qui croit en lui, Jésus promet
«des fleuves d'eau vive» (Jn 7,38) qui coulent de lui.
La croyance évoquée par Jésus
est la porte que nous devons franchir
pour enter en contact avec l'eau de la vie,
afin qu'elle irrigue et féconde notre corps et notre âme.
(Anselm Grün)
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Bonne journée!
Jean-Yves
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