Bonjour!
Vendredi 7 juillet 2017
Photo de André Lavoie - Saint-Pacôme _ Merci!
Le Rocher Percé, en Gaspésie.
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Voici la Parole de Dieu de ce jour...
Commentaire:
+ Abbé
Pere
CAMPANYÀ i Ribó
(Barcelona, Espagne)
«Suis-moi»
Aujourd'hui,
l'Évangile nous parle d'une vocation, celle du publicain Mathieu. Jésus
prépare le petit groupe des disciples qui devront continuer sa mission
de salut. Il prend ceux qu'Il veut: des pêcheurs ou des gens d'un métier
humble. Ainsi Il appelle un publicain à le suivre, profession qui était
mal vue par les juifs, qui se considéraient eux comme étant les
parfaits témoins de la loi, et qui se disaient que cette profession se
rapprochait un peu trop d'une vie de péché car ils percevaient les
impôts au nom du gouverneur romain auquel ils ne voulaient pas se
soumettre.
L'invitation de Jésus est suffisante: «Suis-moi» (Mt 9,9). Avec un seul mot du Maître, Mathieu abandonne sa profession et dans sa joie il l'invite chez lui pour un festin pour le remercier. Il va de soi que Mathieu avait de bons amis qui exerçaient le même métier que lui et qui étaient à ses cotés pour fêter cet événement. D'après les pharisiens, ils étaient tous des pécheurs reconnus par tout le monde comme tels.
Les pharisiens ne peuvent pas se taire et font des commentaires aux disciples: «Pourquoi votre maître mange-t-il avec les publicains et les pécheurs» (Mt 9,10). La réponse de Jésus ne se fait pas attendre: «Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades» (Mt 9,12). L'analogie est parfaite: «Je suis venu appeler non pas les justes, mais les pécheurs» (Mt 9,13).
Les paroles de cet Évangile sont toujours d'actualité. Jésus continue à nous inviter à le suivre, chacun selon sa condition et sa profession. Suivre Jésus, veut dire très souvent, abandonner nos passions désordonnées, nos mauvais comportements familiaux, le gaspillage du temps pour consacrer du temps à la prière, au banquet eucharistique, à l'évangélisation. Enfin, tout cela veut dire «qu'un chrétien n'est pas son propre maître, mais qu'il s'offre au service de Dieu» (Saint Ignace d'Antioche)
Certainement, Jésus me demande des changements dans ma vie, et je me demande à quel groupe de personnes j'appartiens, à ceux qui se sentent parfaits ou bien à ceux qui se reconnaissent sincèrement comme étant imparfaits? Je peux vraiment m'améliorer, n'est-ce pas?
L'invitation de Jésus est suffisante: «Suis-moi» (Mt 9,9). Avec un seul mot du Maître, Mathieu abandonne sa profession et dans sa joie il l'invite chez lui pour un festin pour le remercier. Il va de soi que Mathieu avait de bons amis qui exerçaient le même métier que lui et qui étaient à ses cotés pour fêter cet événement. D'après les pharisiens, ils étaient tous des pécheurs reconnus par tout le monde comme tels.
Les pharisiens ne peuvent pas se taire et font des commentaires aux disciples: «Pourquoi votre maître mange-t-il avec les publicains et les pécheurs» (Mt 9,10). La réponse de Jésus ne se fait pas attendre: «Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades» (Mt 9,12). L'analogie est parfaite: «Je suis venu appeler non pas les justes, mais les pécheurs» (Mt 9,13).
Les paroles de cet Évangile sont toujours d'actualité. Jésus continue à nous inviter à le suivre, chacun selon sa condition et sa profession. Suivre Jésus, veut dire très souvent, abandonner nos passions désordonnées, nos mauvais comportements familiaux, le gaspillage du temps pour consacrer du temps à la prière, au banquet eucharistique, à l'évangélisation. Enfin, tout cela veut dire «qu'un chrétien n'est pas son propre maître, mais qu'il s'offre au service de Dieu» (Saint Ignace d'Antioche)
Certainement, Jésus me demande des changements dans ma vie, et je me demande à quel groupe de personnes j'appartiens, à ceux qui se sentent parfaits ou bien à ceux qui se reconnaissent sincèrement comme étant imparfaits? Je peux vraiment m'améliorer, n'est-ce pas?
« Nous sommes tous pécheurs.
C’est notre titre et c’est aussi la possibilité d’attirer Jésus à nous.
Jésus vient chez nous, il vient chez moi, il vient à moi
parce que je suis un pécheur ».
(Pape François)
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«La marche a bien sûr pour première fonction d'offrir la possibilité de se déplacer d'un lieu à un autre. Que l'on soit parti pour un pèlerinage, pour une randonnée, pour une simple promenade, ou bien pour aller à la gare ou à la boulangerie, il es bon d'avoir conscience de ce miracle permanent qu'est la marche. Cet équilibre dynamique, dans le déséquilibre de chaque pas, est déjà une sorte de prodige du quotidien. N'attendons pas les infirmités de l'âge pour goûter le bonheur de mettre un pied devant l'autre! »
(Benoît Billot dans - Lumière dans l'ordinaire des jours)
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«La marche a bien sûr pour première fonction d'offrir la possibilité de se déplacer d'un lieu à un autre. Que l'on soit parti pour un pèlerinage, pour une randonnée, pour une simple promenade, ou bien pour aller à la gare ou à la boulangerie, il es bon d'avoir conscience de ce miracle permanent qu'est la marche. Cet équilibre dynamique, dans le déséquilibre de chaque pas, est déjà une sorte de prodige du quotidien. N'attendons pas les infirmités de l'âge pour goûter le bonheur de mettre un pied devant l'autre! »
(Benoît Billot dans - Lumière dans l'ordinaire des jours)
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Diacre,
au cœur de notre monde d'aujourd'hui.
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Bonne journée!
Jean-Yves
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