jeudi 24 janvier 2019

Semaine de l'Unité des chrétiens: Cathédrale d'Évry (témoignage); / Une hymne de la Liturgie des heures... avec le Christ à la main tendue... / (283,405)

Bonjour!
Jeudi 24 janvier 2019
Voici la Parole de Dieu de ce jour...

Dans le cadre de la Semaine de l'Unité des chrétiens...
Beau témoignage.
 
Photo: Bernard Lecomte - Merci mon ami!
 
Lors de la construction de la cathédrale de la Résurrection
au diocèse d'Évry, en France...
 
«Ce qui m'a frappé...
 La qualité du travail des maçons et leur conscience professionnelle.
La plupart étaient musulmans.
J'ai partagé un repas un jour avec eux,
 ils étaient contents de construire un lieu religieux.»
(Mgr Guy Herbulot,
  évêque émérite  de ce diocèse de la banlieue de Paris.)
De son live: «Le courage de l'avenir».
Merci à Bernard, pour le livre
et à Mgr Herbuot pour la dédicace.
 
Vous pouvez aller visiter virtuellement
cette magnifique cathédrale moderne
 en demandant, sur Google: Cathédrale d'Évry - France.
-----
 
«Fais que je marche, Seigneur,
Aussi dur que soit le chemin.
Je veux te suive jusqu'à la croix;
viens me pendre par la main.»
(Hymne - Liturgie des heures - hier soir...)
 
 
Photo:
Ce Christ en croix qui tend la main
 a été photographié dans la chapelle
de l'Immaculée Conception
de la Basilique de Sainte-Anne-de-Beaupré.
(Jean-Yves)
-----
 
 (Mc 3,7-12): Jésus se retira avec ses disciples au bord du lac; et beaucoup de gens, venus de la Galilée, le suivirent; et aussi beaucoup de gens de Judée, de Jérusalem, d'Idumée, de Transjordanie, et de la région de Tyr et de Sidon avaient appris tout ce qu'il faisait, et ils vinrent à lui. Il dit à ses disciples de tenir une barque à sa disposition pour qu'il ne soit pas écrasé par la foule. Car il avait fait beaucoup de guérisons, si bien que tous ceux qui souffraient de quelque mal se précipitaient sur lui pour le toucher. Et lorsque les esprits mauvais le voyaient, ils se prosternaient devant lui et criaient: «Tu es le Fils de Dieu!». Mais il leur défendait vivement de le faire connaître.    
 
   Commentaire du jour... 

Le repli stratégique de Jésus devant l’hostilité croissante des pharisiens, le ramène aux bords du lac de Galilée.

Mais, si au premier chapitre Jésus marchait seul sur le rivage, appelant ses premiers disciples à sa suite, il revient cette fois accompagné d’une foule nombreuse, composée non seulement de « gens de Judée et de Jérusalem », mais de païens accourus des nations environnantes – Idumée, Transjordanie, Tyr, Sidon.
Mais ces hommes et ces femmes ne viennent pas écouter les enseignements d’un Maître dont la parole fait autorité (1, 27) : ils « se précipitent » sur un thaumaturge dans une bousculade qui risque de dégénérer. Aussi Jésus est-il obligé de faire tenir une barque à sa disposition afin de ne pas « être écrasé » par cette foule excitée et difficile à contenir.
Malgré l’apparent succès de sa mission, on ne peut pas dire que le bilan soit encourageant : alors que les chefs religieux complotent avec les hérodiens sur la manière dont ils vont « faire périr » (3, 6) ce Rabbi qui prétend être « Maître du sabbat » (2, 28) et s’arroge le pouvoir de pardonner les péchés (2, 5), la foule menace elle-aussi le Seigneur, par sa fébrilité incontrôlée. Et comme si cela ne suffisait pas, les esprits mauvais viennent ajouter leur grain de sel, se prosternant devant lui en criant :
Tu es le Fils de Dieu !
dans une mise en scène destinée à fournir des arguments aux pharisiens qui pourraient ainsi accuser Jésus de blasphème.
Notre-Seigneur est pleinement conscient de la versatilité des foules et de la haine que lui portent les chefs religieux. Aussi va-t-il se donner comme objectif principal : la structuration du groupe des disciples, et l’instruction de la foule, donnant la priorité à la prédication sur les miracles, afin de tenter d’ouvrir les yeux de ses interlocuteurs sur les vrais enjeux de sa mission. Tel sera l’objet de la suite de l’évangile.
 
Seigneur Jésus, à la lecture de ces versets, nous prenons mieux conscience de la souffrance qui fut la tienne non seulement durant les heures sombres de la Passion, mais durant toute ta vie publique. Tu étais confronté à l’hostilité, au mépris, à l’incompréhension, à l’indifférence ; seul tu as porté le poids de notre péché. Donne-nous de pouvoir consoler ton Cœur de l’indifférence, du mépris voire de l’hostilité que te voue notre monde, en te rendant grâce, en te louant, en te bénissant dans l’Esprit, et en n’ayant pas peur de nous prononcer pour toi devant les hommes nos frères.

Abbé Philippe LINK - Merci!

----- 
 
 
Photo d'une cloche
 prise dans l'église Sacré-Cœur sur la Rive-Nord du fleuve Saint-Laurent.
(Jean-Yves)
-----
 
 
Bonne journée!
Jean-Yves
--+--

Aucun commentaire: