samedi 9 novembre 2019

Ressusciter, c’est renaître à une vie nouvelle. Il y a un changement radical qui s’opère par la résurrection.(303,242)

Bonjour!
Dimanche 10 novembre 2019



Voici la Parole de Dieu de ce jour...

ÉVANGILE

« Il n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants » (Lc 20, 27-38)
Alléluia. Alléluia.
Jésus Christ, le premier-né d’entre les morts,
à lui, la gloire et la souveraineté
pour les siècles des siècles.
Alléluia. (Ap 1, 5a.6b)

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc
En ce temps-là,
    quelques sadducéens
– ceux qui soutiennent qu’il n’y a pas de résurrection –
s’approchèrent de Jésus
    et l’interrogèrent :
    « Maître, Moïse nous a prescrit :
Si un homme a un frère qui meurt
en laissant une épouse mais pas d’enfant,
il doit épouser la veuve
pour susciter une descendance à son frère.
    Or, il y avait sept frères :
le premier se maria et mourut sans enfant ;
    de même le deuxième,
    puis le troisième épousèrent la veuve,
et ainsi tous les sept :
ils moururent sans laisser d’enfants.
    Finalement la femme mourut aussi.
    Eh bien, à la résurrection,
cette femme-là, duquel d’entre eux sera-t-elle l’épouse,
puisque les sept l’ont eue pour épouse ? »

    Jésus leur répondit :
« Les enfants de ce monde prennent femme et mari.
    Mais ceux qui ont été jugés dignes
d’avoir part au monde à venir
et à la résurrection d’entre les morts
ne prennent ni femme ni mari,
    car ils ne peuvent plus mourir :
ils sont semblables aux anges,
ils sont enfants de Dieu et enfants de la résurrection.
    Que les morts ressuscitent,
Moïse lui-même le fait comprendre
dans le récit du buisson ardent,
quand il appelle le Seigneur 
le Dieu d’Abraham, Dieu d’Isaac, Dieu de Jacob.
    Il n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants.
Tous, en effet, vivent pour lui. »

    – Acclamons la Parole de Dieu.
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Commentaire...

Les Juifs qui croyaient en la résurrection, comme les Pharisiens par exemple, n’envisageaient celle-ci que comme une simple continuation de la vie terrestre. Or il ne faut pas circonscrire l’au-delà dans les limites du déjà-là, nous dit Jésus.
Ce n’est même pas un élargissement que nous attendons. C’est un monde renouvelé, « un ciel nouveau et une terre nouvelle » qui nous sont annoncés (2 P 3,13). L’au-delà n’est pas une simple survie dans un monde meilleur. Quand nous mourrons, nous mourrons réellement à cette vie d’ici-bas. Il faut accepter que notre vie terrestre ait un terme.
Mais ressusciter, c’est renaître à une vie nouvelle. Il y a un changement radical qui s’opère par la résurrection.
Jésus oppose ce monde-ci et le monde à venir, un monde où l’on se marie et un monde où l’on ne se marie plus, un monde où l’on meurt et un monde où l’on ne meurt plus, et où il n’y a donc plus besoin d’engendrer de nouveaux êtres. Une chose est la terre, une autre chose est le ciel.
Ce qui est sur la terre est bien. Le mariage, et la transmission de la vie qui en découle, sont bénis de Dieu. Mais au ciel où l’on ne meurt plus, la vie n’a plus à se prolonger de génération en génération par l’engendrement dans la chair.
Au ciel, la vie se partage à la lumière de l’Amour trinitaire. On n’a plus à procréer. On vit à plein dans une création nouvelle.
Le mariage est en lui-même non pas nié mais tout transfiguré. Au ciel, il trouve son accomplissement dans une nouvelle nuptialité. Il ne se limite plus à un amour à deux, aussi beau soit-il, mais s’ouvre à un amour infini, à l’amour même de Dieu qui nous aime chacun d’un amour tout à la fois personnel et infini.
Jésus ajoute qu’au ciel, nous serons « semblables aux anges », c’est-à-dire libérés de toutes les lourdeurs de l’espace et de l’usure du temps.
Revêtus de notre corps glorieux, celui des fils de la Résurrection (Rm 8,17-21 ; Ph 3,20-21), « nous entrerons alors de toute notre plénitude dans toute la plénitude de Dieu » (Ep 3,19). « De mort, de pleurs, de cris, de peine,il n’y en aura plus », chante déjà l’Apocalypse (21,4).
Plus de fatigue ni de vieillissement, ni de tristesse, ni d’incompréhension, ni d’ennui. Notre regard sera comblé par le visage du Bien-aimé. Notre esprit sera illuminé par la vérité tout entière. Notre cœur sera dilaté dans une tendresse infinie. Notre âme sera rassasiée d’une inaltérable paix.
Comment ne pas désirer ce ciel qui nous est promis ? Jetons l’ancre de notre vie dans le ciel où « l’amour ne passera jamais » (1 Co 13,8). Entrons dans la joie de ces noces éternelles. « L’esprit et l’Épouse disent : viens. Que vienne ta grâce. Que ce monde passe et tu seras tout en tous ».

Abbé Philippe Link - Merci!

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Bon dimanche!
Jean-Yves

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