Bonjour!
Vendredi 2 novembre 2019
Vous êtes invités à participer à la célébration commémorative pour Mgr Dorylas Moreau que je présiderai ce samedi 2 novembre 2019 à 10h30 à l'église Saint-Louis-de-Kamouraska. Mgr Dorylas Moreau a été prêtre de l'Église de Sainte-Anne-de-la-Pocatière (1972-2002) et évêque de l'Église de Rouyn-Noranda (2002-2019). Que le Seigneur lui fasse partager la paix et le bonheur de la résurrection. (Mgr Goudreault)
COMMÉMORATION DE TOUS LES FIDÈLES DÉFUNTS
Voici la Parole de Dieu de ce jour...
Commentaire:
(Lc 23,33.39-43):
Lorsqu'ils furent arrivés au lieu appelé Crâne, ils le crucifièrent là,
ainsi que les deux malfaiteurs, l'un à droite, l'autre à gauche. L'un
des malfaiteurs crucifiés l'injuriait, disant: «N'es-tu pas le Christ?
Sauve-toi toi-même, et sauve-nous!». Mais l'autre le reprenait, et
disait: «Ne crains-tu pas Dieu, toi qui subis la même condamnation? Pour
nous, c'est justice, car nous recevons ce qu'ont mérité nos crimes;
mais celui-ci n'a rien fait de mal». Et il dit à Jésus: «Souviens-toi de
moi, quand tu viendras dans ton règne». Jésus lui répondit: «Je te le
dis en vérité, aujourd'hui tu seras avec moi dans le paradis».
Commentaire:
Abbé
Agustí
BOADAS Llavat OFM
(Barcelona, Espagne)
«Souviens-toi de moi, quand tu viendras dans ton règne»
Aujourd'hui,
l'Évangile remémore l'événement le plus remarquable du monde chrétien:
la mort et la résurrection de Jésus. Faisons donc nôtre, aujourd'hui, la
prière du Bon Larron: «Jésus, souviens-toi de moi» (Lc 23,42).
«L'Église ne prie pour les saints comme elle le fait pour les défunts,
qui dorment dans le Seigneur, mais elle se recommande aux prières des
ceux-là et prie pour ceux-ci», disait saint Augustin dans un Sermon.
Une fois par an, au moins, les chrétiens nous demandons sur le sens de
notre vie et sur celui de notre mort et résurrection. C'est le jour de
la commémoration de tous les fidèles défunts, sur laquelle saint
Augustin nous a montré sa différenciation par rapport a la fête de la
Toussaint.
Les souffrances de l'Humanité sont les mêmes que celles de l'Église et,
sans doute, elles ont en commun que toute souffrance humaine renferme en
quelque sorte une privation de la vie. C'est pour cela que la mort d'un
être bien-aimé peut constituer une douleur si indicible que, même la
foi, ne peut pas l'apaiser. Ainsi donc, les hommes ont toujours voulu
vénérer les défunts.
La mémoire, en effet, c'est en peu comme si les absents pussent être
présents, en perpétuant sa vie parmi nous. Mais les mécanismes
psychologiques et sociaux des hommes, avec le temps, amortissent les
souvenirs. Et si cela peut humainement mener vers l'angoisse, pour nous,
chrétiens, grâce à la résurrection, nous amène la paix. L'avantage d'y
croire c'est qu'elle nous permet de confier que, malgré l'oubli, nous
allons les retrouver dans l'autre vie.
Un deuxième avantage d'y croire c'est que, en remémorant nos défunts,
nous prions par eux. Nous le faisons profondément, en intimité avec
Dieu, chaque fois que nous prions ensemble dans l'Eucharistie: nous ne
sommes pas seuls devant le mystère de la mort et la vie, car nous le
partageons comme membres du Corps du Christ. Mieux encore: en repérant
la croix, suspendue entre le Ciel et la Terre, nous savons qu'on établit
une communion entre nous et nos défunts. C'est pour cette raison que
saint François d'Assis a proclamé reconnaissant: «Loué sois-tu, mon
Seigneur, pour notre sœur la Mort corporelle».
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Bonne journée!
Jean-Yves
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