Bonjour!
Lundi 28 septembre 2020
Voici la Parole de Dieu de ce jour...
Texte de l'Évangile (Lc 9,46-50):
Une discussion s'éleva entre les disciples pour savoir qui était le
plus grand parmi eux. Mais Jésus, connaissant la discussion qui occupait
leur pensée, prit un enfant, le plaça à côté de lui et leur dit: «Celui
qui accueille en mon nom cet enfant, c'est moi qu'il accueille. Et
celui qui m'accueille accueille aussi celui qui m'a envoyé. Et celui
d'entre vous tous qui est le plus petit, c'est celui-là qui est grand».
Jean, l'un des Douze, dit à Jésus: «Maître, nous avons vu quelqu'un
chasser les esprits mauvais en ton nom, et nous avons voulu l'en
empêcher, car il n'est pas avec nous pour te suivre». Jésus lui
répondit: «Ne l'empêchez pas: celui qui n'est pas contre vous est pour
vous».
Commentaire: Prof. Dr. Mgr. Lluís CLAVELL (Roma, Italie)
«Celui d'entre vous tous qui est le plus petit, c'est celui-là qui est grand»
Aujourd'hui,
sur la route de Jérusalem pour aller vers sa passion une discussion
«s'éleva entre les disciples pour savoir qui était le plus grand parmi
eux» (Lc 9,46). Tous les jours, les médias ainsi que nos conversations
sont remplis de commentaires sur l'importance des personnes: des autres
et de nous-mêmes également. Cette logique humaine provoque un désir de
réussite, d'être reconnu, apprécié, remercié, et un manque de paix quand
tout cela n'arrive pas.
La réponse de Jésus aux réflexions —et peut-être aussi aux commentaires—
des disciples nous rappelle la façon d'agir des anciens prophètes.
D'abord les gestes ensuite viennent les paroles. Jésus «prit un enfant,
le plaça à côté de lui» (Lc 9,47). Ensuite vient l'enseignement «Et
celui d'entre vous tous qui est le plus petit, c'est celui-là qui est
grand» (Lc 9,48). —Jésus pourquoi est-ce que nous avons tant de mal à
accepter que ceci n'est pas une Utopie pour ceux qui ne sont pas
impliqués dans le trafic d'une tâche intense, où les coups des uns
contre les autres ne manquent pas et qu'avec ta grâce nous pouvons tous
vivre cela? Si nous le faisions nous aurions plus de paix intérieure et
nous travaillerions avec plus de calme et de joie.
Cette attitude est aussi une source de joie, cela nous permet de
constater que d'autres travaillent bien pour Dieu, avec un style
différent du nôtre, mais toujours au nom de Jésus. Les disciples
voulaient empêcher cela. En revanche, Jésus défend les autres. À
nouveau, le fait de nous sentir fils de Dieu, petit fils de Dieu, nous
permet d'ouvrir notre cœur vers les autres et de grandir dans la paix,
la joie et la reconnaissance. Ces enseignements ont valu à Sainte
Thérèse de l'Enfant Jésus le titre de Docteur de l'Église: dans son
livre Histoire d'une âme, elle admire le beau jardin qu'est l'Église, et
elle se contente d'être une petite fleur. A coté des grands saints –des
roses et des lys– il y a les petites fleurs –les marguerites et les
violettes— qui sont destinées à faire plaisir aux yeux de Dieu quand il
tourne son regard vers la Terre.
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«On cherche Dieu dans les livres mais on oublie qu'on peut le trouver dans la prière.»
(Luc Landry)
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Bonne journée!
Jean-Yves
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