Bonjour!
Jeudi 10 septembre 2020
Voici la Parole de Dieu de ce jour...
ÉVANGILE
« Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux » (Lc 6, 27-38)
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc
– Acclamons la Parole de Dieu.
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Commentaire...
Par l’Esprit même de Dieu que nous avons reçu à notre baptême, nous sommes encore de simples humains attachés à cette terre, mais nous sommes aussi et autant et déjà rendus capables d’appartenir au ciel. Alors, s’il est vrai que l’Esprit nous rend aussi et déjà capables de vivre un peu comme on vit au ciel, cela doit bien se voir quelque part : dans notre capacité d’aimer vraiment.
Mais, me direz-vous, tout homme, même le plus incroyant, est capable d’aimer. Vous avez raison, car l’Esprit souffle où il veut, sur qui il veut, comme il veut. Aimer, aider, se donner pour toutes les causes humanitaires n’est pas réservé aux seuls chrétiens !
Mais, à nous chrétiens la certitude est donnée de pouvoir aimer davantage et autrement : comme le Père du ciel. Comment ? Quand Jésus nous dit : Aimez vos ennemis, il nous montre que pour les enfants de Dieu, l’amour est plus qu’un sentiment, car ce n’est pas de sentimentalisme que l’on peut aimer ses ennemis, mais qu’il est une saine décision plus grande que notre cœur : elle vient de l’Esprit. Bien chers amis, n’en doutez pas, Jésus a donné à l’être spirituel qui est en nous d’aimer ainsi tout homme, c’est déjà inscrit dans notre nature !
Quand Jésus nous dit : «si l’on te frappe sur une joue, » il a déjà donné à l’être spirituel qui vit en nous de tendre l’autre joue, ce qui veut dire d’inventer le geste surprenant qui déstabilise tout adversaire, positif, qui débloque les situations de rancune les plus tenaces et fait progresser, à la longue s’il le fallait, les chances de réconciliation. Même si notre être de chair est bloqué par la haine et hurle en nous : « Jamais je ne pourrai oublier, jamais je ne pourrai pardonner », l’Esprit peut nous répondre : « Je sais rendre ta vraie nature, le fond de ton cœur d’enfant de Dieu, capable, à la longue, du plus difficile des pardons ».
Jésus ne nous a pas donné aujourd’hui une leçon de philanthropie. Il ne nous a pas davantage fait la morale. Il nous a décrit notre être le plus profond, qui est tout à la fois mortel, faible et pécheur et déjà enfant de Dieu, riche de tout ce qui permet de vivre à jamais.
Abbé Philippe Link - Merci!
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«La maladie spirituelle la plus grave de notre temps est sans doute l’agitation, qui nous fait quitter l’instant présent et sa saveur d’éternité.»
+ Jean-Marc Eychenne – Évêque de Pamiers, Couserans et Mirepoix
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Bonne journée!
Jean-Yves
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