Bonjour!
Jeudi 17 septembre 2020
Pour ton serviteur, illumine ta face,
Apprends-moi tes volontés.
(Du psaume 43)
Voici la Parole de Dieu de ce jour...
PSAUME
(Ps 117 (118), 1-2, 16-17, 28.21)
R/ Rendez grâce au Seigneur : Il est bon !
ou : Alléluia ! (Ps 117, 1a)
Rendez grâce au Seigneur : Il est bon !
Éternel est son amour !
Oui, que le dise Israël :
Éternel est son amour !
Le bras du Seigneur se lève,
le bras du Seigneur est fort !
Non, je ne mourrai pas, je vivrai
pour annoncer les actions du Seigneur.
Tu es mon Dieu, je te rends grâce,
mon Dieu, je t’exalte !
Je te rends grâce car tu m’as exaucé :
tu es pour moi le salut.
ÉVANGILE
« Ses péchés, ses nombreux péchés, sont pardonnés, puisqu’elle a montré beaucoup d’amour » (Lc 7, 36-50)
Alléluia. Alléluia.
Venez à moi, vous tous qui peinez
sous le poids du fardeau, dit le Seigneur,
et moi, je vous procurerai le repos.
Alléluia. (Mt 11, 28)
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc
En ce temps-là,
un pharisien avait invité Jésus à manger avec lui.
Jésus entra chez lui
et prit place à table.
Survint une femme de la ville, une pécheresse.
Ayant appris que Jésus était attablé dans la maison du pharisien,
elle avait apporté un flacon d’albâtre contenant un parfum.
Tout en pleurs, elle se tenait derrière lui, près de ses pieds,
et elle se mit à mouiller de ses larmes les pieds de Jésus.
Elle les essuyait avec ses cheveux,
les couvrait de baisers
et répandait sur eux le parfum.
En voyant cela,
le pharisien qui avait invité Jésus se dit en lui-même :
« Si cet homme était prophète,
il saurait qui est cette femme qui le touche,
et ce qu’elle est : une pécheresse. »
Jésus, prenant la parole, lui dit :
« Simon, j’ai quelque chose à te dire.
– Parle, Maître. »
Jésus reprit :
« Un créancier avait deux débiteurs ;
le premier lui devait cinq cents pièces d’argent,
l’autre cinquante.
Comme ni l’un ni l’autre ne pouvait les lui rembourser,
il en fit grâce à tous deux.
Lequel des deux l’aimera davantage ? »
Simon répondit :
« Je suppose que c’est celui à qui on a fait grâce
de la plus grande dette.
– Tu as raison », lui dit Jésus.
Il se tourna vers la femme et dit à Simon :
« Tu vois cette femme ?
Je suis entré dans ta maison,
et tu ne m’as pas versé de l’eau sur les pieds ;
elle, elle les a mouillés de ses larmes
et essuyés avec ses cheveux.
Tu ne m’as pas embrassé ;
elle, depuis qu’elle est entrée,
n’a pas cessé d’embrasser mes pieds.
Tu n’as pas fait d’onction sur ma tête ;
elle, elle a répandu du parfum sur mes pieds.
Voilà pourquoi je te le dis :
ses péchés, ses nombreux péchés, sont pardonnés,
puisqu’elle a montré beaucoup d’amour.
Mais celui à qui on pardonne peu
montre peu d’amour. »
Il dit alors à la femme :
« Tes péchés sont pardonnés. »
Les convives se mirent à dire en eux-mêmes :
« Qui est cet homme,
qui va jusqu’à pardonner les péchés ? »
Jésus dit alors à la femme :
« Ta foi t’a sauvée.
Va en paix ! »
– Acclamons la Parole de Dieu.
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Commentaire...
«Tout en pleurs, elle se tenait derrière lui, à ses pieds»
Mgr. José Ignacio ALEMANY Grau, Evêque Emérite de Chachapoyas(Chachapoyas, Peru)
Aujourd'hui, Simon le pharisien invite Jésus à manger pour attirer l'attention des gens. C'était un acte de vanité mais le traitement qu'il donna à Jésus quand il le reçut n'était même pas des plus élémentaires.
Au cours du dîner, une pécheresse publique fit un grand acte d'humilité : "Se tenant derrière Jésus, à ses pieds, elle commença à pleurer, elle lui mouilla les pieds avec ses larmes et les sécha avec ses cheveux ; elle embrassa ses pieds et les oignit de parfum" (Lc 7,38).
Par contre, le pharisien n'embrassa pas Jésus pour lui souhaiter la bienvenue, ne lui donna pas d'eau pour ses pieds, ni une serviette pour les sécher et ne lui mit pas d'huile sur la tête. De plus, le pharisien avait de mauvaises pensées : "Si cet homme était prophète, il saurait qui est la femme qui le touche et quelle sorte de personne c'est, car c'est une pécheresse" (Lc 7,39). En fait, celui qui ne savait pas à qui il avait affaire était le pharisien !
Le Pape François a beaucoup insisté sur l'importance de s'approcher des malades et ainsi "toucher la chair du Christ". En canonisant Sainte Guadalupe García, François dit : "Renoncer à une vie confortable pour suivre l'appel de Jésus ; aimer la pauvreté, pour pouvoir aimer davantage les pauvres, les malades et ceux qui sont abandonnés, pour les servir avec tendresse et compassion : cela s'appelle "toucher la chair du Christ". Les pauvres, ceux qui sont abandonnés, les malades et les marginaux sont la chair du Christ". Jésus touchait les malades et se laissait toucher par les malades et les pécheurs.
La pécheresse de l'Évangile toucha Jésus et Il se réjouit en voyant comme son cœur se transformait. C'est pour cela qu'Il lui donna la paix récompensant ainsi sa foi courageuse. Toi, mon ami, est-ce que tu t'approches avec amour pour toucher la chair du Christ à travers tous ceux qui passent près de toi et qui ont besoin de toi ? Si tu sais le faire, ta récompense sera la paix avec Dieu, avec les autres et avec toi-même.
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Une vue dans le Vieux Québec
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Bonne journée!
Jean-Yves
Un nouveau départ...?...
«Père du premier jour
Levé sur les premières terres
Au souffle de l'Esprit,
Voici devant tes yeux
Comme en retour,
Le feu
Qui prend au cœur les frères
De Jésus Christ.»
(Hymne - Ce matin)
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