dimanche 25 septembre 2022

«Celui d'entre vous tous qui est le plus petit, c'est celui-là qui est grand» / 11e Journée provinciale du Diaconat permanent au Québec... / (390,862)

 Bonjour!

Lundi 26 septembre 2022


Voici la Parole de Dieu de ce jour...

(Lc 9,46-50): Une discussion s'éleva entre les disciples pour savoir qui était le plus grand parmi eux. Mais Jésus, connaissant la discussion qui occupait leur pensée, prit un enfant, le plaça à côté de lui et leur dit: «Celui qui accueille en mon nom cet enfant, c'est moi qu'il accueille. Et celui qui m'accueille accueille aussi celui qui m'a envoyé. Et celui d'entre vous tous qui est le plus petit, c'est celui-là qui est grand».

Jean, l'un des Douze, dit à Jésus: «Maître, nous avons vu quelqu'un chasser les esprits mauvais en ton nom, et nous avons voulu l'en empêcher, car il n'est pas avec nous pour te suivre». Jésus lui répondit: «Ne l'empêchez pas: celui qui n'est pas contre vous est pour vous».

Commentaire: Prof. Dr. Mgr. Lluís CLAVELL (Roma, Italie)

«Celui d'entre vous tous qui est le plus petit, c'est celui-là qui est grand»

Aujourd'hui, sur la route de Jérusalem pour aller vers sa passion une discussion «s'éleva entre les disciples pour savoir qui était le plus grand parmi eux» (Lc 9,46). Tous les jours, les médias ainsi que nos conversations sont remplis de commentaires sur l'importance des personnes: des autres et de nous-mêmes également. Cette logique humaine provoque un désir de réussite, d'être reconnu, apprécié, remercié, et un manque de paix quand tout cela n'arrive pas.

La réponse de Jésus aux réflexions —et peut-être aussi aux commentaires— des disciples nous rappelle la façon d'agir des anciens prophètes. D'abord les gestes ensuite viennent les paroles. Jésus «prit un enfant, le plaça à côté de lui» (Lc 9,47). Ensuite vient l'enseignement «Et celui d'entre vous tous qui est le plus petit, c'est celui-là qui est grand» (Lc 9,48). —Jésus pourquoi est-ce que nous avons tant de mal à accepter que ceci n'est pas une Utopie pour ceux qui ne sont pas impliqués dans le trafic d'une tâche intense, où les coups des uns contre les autres ne manquent pas et qu'avec ta grâce nous pouvons tous vivre cela? Si nous le faisions nous aurions plus de paix intérieure et nous travaillerions avec plus de calme et de joie.

Cette attitude est aussi une source de joie, cela nous permet de constater que d'autres travaillent bien pour Dieu, avec un style différent du nôtre, mais toujours au nom de Jésus. Les disciples voulaient empêcher cela. En revanche, Jésus défend les autres. À nouveau, le fait de nous sentir fils de Dieu, petit fils de Dieu, nous permet d'ouvrir notre cœur vers les autres et de grandir dans la paix, la joie et la reconnaissance. 

Ces enseignements ont valu à Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus le titre de Docteur de l'Église: dans son livre Histoire d'une âme, elle admire le beau jardin qu'est l'Église, et elle se contente d'être une petite fleur. A coté des grands saints –des roses et des lys– il y a les petites fleurs –les marguerites et les violettes— qui sont destinées à faire plaisir aux yeux de Dieu quand il tourne son regard vers la Terre.

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Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui

  • « Il vaut mieux être chrétien sans le dire, que le dire sans l’être. C’est une très bonne chose que d’enseigner, mais à condition de pratiquer ce que l’on enseigne » (Saint Ignace d’Antioche)

  • « Nous nous conduisons souvent comme des contrôleurs de la grâce et non pas comme des facilitateurs. Mais l’Eglise n’est pas une douane » (François)

  • « Extraordinaires ou simples et humbles, les charismes sont des grâces de l’Esprit Saint qui ont, directement ou indirectement, une utilité ecclésiale, ordonnés qu’ils sont à l’édification de l’Église, au bien des hommes et aux besoins du monde » (Catéchisme de l’Eglise Catholique, nº 799)

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          11e Journée provinciale du diaconat permanent...       

(première partie...)

À la demande des diacres, les évêques du Québec ont décrété en 2011, que le premier mercredi d'octobre de chaque année serait désigné « Journée provinciale du diaconat permanent». Cette journée se veut l’occasion de faire ressortir et mettre en lumière le service et l'apport des diacres permanents dans notre Église et dans notre société.

Cette «Journée provinciale du diaconat permanent» permet de faire un appel et une promotion de ce Ministère du diaconat auprès d'éventuels candidats. Cette « Journée spéciale » est aussi une belle occasion d'être en communion avec le pape François qui nous invite à «prier pour que les diacres, fidèles à leurs charismes au service de la Parole et des pauvres, soient un signe stimulant pour toute l'Église».

On dit que le diaconat est un ministère « aux portes de l'Église »... En effet, ce ministère se situe souvent auprès des personnes qui se sont éloignées de l'Église et qui ont besoin d'entendre une parole d'espérance et d'Évangile. Aux péripéties, oui, ils se situent auprès des malades qui souffrent dans leur corps, dans leur cœur et qui ont besoin d'écoute et de compassion... Ils veulent être présents aussi auprès des familles et des jeunes couples qui portent le désir d'être accueillis comme ils sont... La Mission du Seigneur est grande : les diacres peuvent être là pour répondre aux appels entendus... Prions pour eux. (À suivre la semaine prochaine).

Jean Yves Fortin, diacre et responsable diocésain.

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Bonne journée!



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