Bonjour!
Mercredi 2 juillet 2014
Photo:
Au Jardin floral de La Pocatière (Jean-Yves
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«Il est important de se rendre compte
qu'à chaque instant de notre vie
nous avons l'occasion de choisir la joie.»
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«Le grand défi de la foi
est de nous laisser surprendre par la joie.»
(Deux pensées de Henri J.M. Nouwen dans Vivre sa foi au quotidien)
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Voici la Parole de Dieu de ce jour...
(Mt 8,28-34): Comme Jésus arrivait
sur l'autre rive du lac, dans le pays des Gadaréniens, deux possédés sortirent
du cimetière à sa rencontre; ils étaient si méchants que personne ne pouvait
passer par ce chemin. Et voilà qu'ils se mirent à crier: «Que nous veux-tu, Fils
de Dieu? Es-tu venu pour nous faire souffrir avant le moment fixé?». Or, il y
avait au loin un grand troupeau de porcs qui cherchait sa nourriture. Les démons
suppliaient Jésus: «Si tu nous expulses, envoie-nous dans le troupeau de porcs».
Il leur répondit: «Allez-y». Ils sortirent et ils s'en allèrent dans les porcs;
et voilà que, du haut de la falaise, tout le troupeau se précipita dans la mer,
et les porcs moururent dans les flots. Les gardiens prirent la fuite et s'en
allèrent en ville annoncer tout cela, avec l'affaire des possédés. Et voilà que
toute la ville sortit à la rencontre de Jésus; et lorsqu'ils le virent, les gens
le supplièrent de partir de leur région.
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Commentaire: Abbé Antoni CAROL i Hostench (Sant
Cugat del Vallès, Barcelona, Espagne)
Les
gens le supplièrent de partir de leur région
Aujourd'hui,
nous contemplons un triste contraste. “Contraste”, car nous admirons le pouvoir
et la majesté divine de Jésus-Christ, auquel les démons sont soumis (signe
certain de la venue du Royaume des cieux). Mais, en même temps, nous déplorons
l'étroitesse de vue et la mesquinerie dont est capable le cœur humain lorsqu'il
rejette le porteur de la Bonne Nouvelle: «Et voilà que toute la ville sortit à
la rencontre de Jésus; et lorsqu'ils le virent, les gens le supplièrent de
partir de leur région» (Mt 8,34). Et “triste” parce que «la vraie lumière est
venue vers les siens, mais les siens ne l'ont pas reçu» (Jn 1,9.11).
Plus de contraste et plus de surprise, si nous considérons que l'homme est libre et que cette liberté a le “pouvoir d'arrêter” le pouvoir infini de Dieu. Dit d'une autre façon: l'infinie puissance divine parvient jusqu'où le lui permet notre “puissante” liberté. Et il en va ainsi parce que Dieu nous aime principalement avec un amour de Père et, par conséquent, il ne faut pas nous étonner qu'il soit très respectueux de notre liberté: Il n'impose pas son amour, mais nous le propose.
Dieu, avec une sagesse et une bonté infinies, gouverne providentiellement l'univers, en respectant notre liberté; même quand cette liberté humaine Lui tourne le dos et refuse sa volonté. Pour autant, le monde ne s’échappe pas de ses mains: Dieu conduit tout à son terme, en dépit des obstacles que nous pouvons présenter. De fait, nos obstacles sont, avant tout, des entraves pour nous-mêmes.
Malgré tout, l'on peut affirmer que «face à la liberté humaine, Dieu a voulu se faire “impuissant”. Et l'on peut aussi dire que Dieu paye pour ce grand don [la liberté] qu'Il a accordé à une créature faite par Lui à son image et ressemblance [l'homme]» (Jean-Paul II). Dieu paye ! Si nous le rejetons, Il obéit et s'en va. Il paye, mais c'est nous qui perdons. Nous sommes gagnants, en revanche, quand nous répondons comme Marie: «Voici la servante du Seigneur, qu'il me soit fait selon ta parole» (Lc 1,38).
Plus de contraste et plus de surprise, si nous considérons que l'homme est libre et que cette liberté a le “pouvoir d'arrêter” le pouvoir infini de Dieu. Dit d'une autre façon: l'infinie puissance divine parvient jusqu'où le lui permet notre “puissante” liberté. Et il en va ainsi parce que Dieu nous aime principalement avec un amour de Père et, par conséquent, il ne faut pas nous étonner qu'il soit très respectueux de notre liberté: Il n'impose pas son amour, mais nous le propose.
Dieu, avec une sagesse et une bonté infinies, gouverne providentiellement l'univers, en respectant notre liberté; même quand cette liberté humaine Lui tourne le dos et refuse sa volonté. Pour autant, le monde ne s’échappe pas de ses mains: Dieu conduit tout à son terme, en dépit des obstacles que nous pouvons présenter. De fait, nos obstacles sont, avant tout, des entraves pour nous-mêmes.
Malgré tout, l'on peut affirmer que «face à la liberté humaine, Dieu a voulu se faire “impuissant”. Et l'on peut aussi dire que Dieu paye pour ce grand don [la liberté] qu'Il a accordé à une créature faite par Lui à son image et ressemblance [l'homme]» (Jean-Paul II). Dieu paye ! Si nous le rejetons, Il obéit et s'en va. Il paye, mais c'est nous qui perdons. Nous sommes gagnants, en revanche, quand nous répondons comme Marie: «Voici la servante du Seigneur, qu'il me soit fait selon ta parole» (Lc 1,38).
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«C'est dans la foi qu'il nous est possible de donner un sens
à ce non-sens qu'est la souffrance.»
(François Varillon)
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«Lisez-vous les signes des temps comme autant d'invitations
à la conversion et au repentir?»
(Henri J.M. Nouwen)
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Diacre
au cœur de notre monde
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Photo
Au Jardin floral de La Pocatière (Jean-Yves)
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Bonne journée!
Jean-Yves
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