lundi 14 juillet 2014

(174,828) «Qui vous accueille m'accueille...»

Bonjour!


Lundi 14 juillet 2014


Photo:
Cathédrale de Vannes - Bretagne - France (Jean-Yves)
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Bonne Fête à tous les Français

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Voici la Parole de Dieu de ce jour...
Matthieu 10, 34-42


Jésus disait aux douze Apôtres :
« Ne croyez pas que je sois venu apporter la paix sur la terre : je ne suis pas venu apporter la paix, mais le glaive.
Oui, je suis venu séparer l’homme de son père, la fille de sa mère, la belle-fille de sa belle-mère : on aura pour ennemis les gens de sa propre maison.
Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi n’est pas digne de moi ; celui qui aime son fils ou sa fille plus que moi n’est pas digne de moi ; celui qui ne prend pas sa croix et ne me suit pas n’est pas digne de moi.
Qui veut garder sa vie pour soi la perdra ; qui perdra sa vie à cause de moi la gardera.
Qui vous accueille m’accueille ; et qui m’accueille accueille Celui qui m’a envoyé.
Qui accueille un prophète en sa qualité de prophète recevra une récompense de prophète ; qui accueille un homme juste en sa qualité d’homme juste recevra une récompense d’homme juste.
Et celui qui donnera à boire, même un simple verre d’eau fraîche, à l’un de ces petits en sa qualité de disciple, amen, je vous le dis : il ne perdra pas sa récompense. »
Jésus acheva ainsi de donner ses instructions aux douze disciples, puis il partit de là pour enseigner et prêcher dans les villes du pays.
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Pour notre réflexion...

Dès le début de ce passage, Seigneur, tu veux que nous comprenions que tu es venu pour dénoncer toutes les injustices, en reprenant les paroles du Prophète Michée que Dieu avait envoyé annoncer la justice divine face à l’injustice et à l’amoralité des hommes de son temps. Devant tes auditeurs, tu reprends ces mêmes prophéties et tu veux qu’ils se rendent compte que l’hypocrisie, la fausse prudence, les faux semblants de l’époque du prophète restent bien présents dans le comportement d’un grand nombre de tes contemporains.

1. « Je ne suis pas venu apporter la paix, mais le glaive ». Tu veux qu’ils comprennent que le bonheur éternel que Dieu leur destine ne pourra pas se réaliser sans un changement profond de leur façon de vivre. Il faut mettre de l’ordre et hiérarchiser la réponse à donner : priorité à l’amour de Dieu. Il faut savoir renoncer à soi-même, à ses caprices, à ses aises et à son confort et même renoncer à ses propres parents, si la vie à laquelle nous sommes appelés nous le demande. Il faut savoir se détacher de tout ce qui n’est pas pour Dieu ou au service de Dieu. Il faut renoncer à tout ce qu’on a de cher, c’est-à-dire qu’il faut savoir renoncer à sa propre réputation ou à ses ambitions de pouvoir et de domination. Se renoncer soi-même, faire face à ses propres limites, à son orgueil, à son égoïsme.
Il faut couper, tailler, trancher : il faut être ferme avec soi-même et ne pas laisser entrer la morosité, la tiédeur, la demi-mesure. Non, ce n’est pas la paix de la tranquillité, mais le glaive de l’effort, pour savoir se maîtriser soi-même et dire non à la vie facile, afin de pouvoir se mettre en état de service...


2. « Qui aura trouvé sa vie la perdra, qui aura perdu sa vie à cause de moi la trouvera ». Au jeune homme riche qui te demande ce qu’il doit faire pour entrer dans le Royaume, tu réponds sans hésiter que l’entrée dans le royaume consiste à se mettre à ta suite et qu’il doit renoncer à ses richesses, distribuer son bien et renoncer à toute ambition qui ne soit pas au service de la charité, de l’amour, de la disponibilité et de la générosité.
Là, il aura trouvé sa vie. En revanche, si nous regardons Pilate, qui se dérobe quand il doit prononcer son jugement face à toi et à tes accusateurs, nous voyons que la réputation qu’il voulait préserver à la face du monde s’est brisée quand il a préféré « se laver les mains ».



3. « Qui donnera à boire à ces petits, ne serait-ce qu’un verre d’eau ». A t’entendre, on dirait qu’il est vraiment facile de se mettre à ta suite... un verre d’eau ! Ce n’est vraiment pas grand-chose mais c’est un rien qui change tout pour celui qui avait soif. En face de lui, il y quelqu’un et il est quelqu’un.
Seigneur, nous vivons dans un monde qui te refuse, qui te ridiculise, qui cherche à tout relativiser, qui nous pousse à suivre l’avis général pour ne pas nous faire remarquer. Un monde anonyme où triomphe la loi du plus fort ou du plus astucieux.
Seigneur, tu sais bien qu’à partir du moment où l’homme a choisi de se débrouiller sans toi, comme au temps du Prophète Michée, comme au temps de ton passage au milieu de nous, comme au milieu du monde contemporain, le cœur des hommes est resté fermé à toutes les suggestions de trouver le bon chemin. Aujourd’hui, le monde ne vit que du relativisme : tout se vaut et il ne faut surtout pas dire le contraire.
Aujourd’hui, porté par l’ambiance générale où le plus fort triomphe tandis que le plus petit et le plus faible sont exclus, je ne sais plus tenir compte du droit de chacun et j’ai tendance à passer sans même apercevoir celui qui est en face de moi ou à côté de moi... (L'évangile au quotidien)

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Difficile... mais un pas à la fois... 
De temps en temps, il faut des paroles qui brassent...

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Photo:
Basilique Sainte-Anne d’Auray - Bretagne - France (Jean-Yves)
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Bonne journée!
Jean-Yves

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