Bonjour!
Vendredi 11 juillet 2014
Photo:
Coucher de soleil sur La Pocatière - 10 juillet 2014
Jacques Cimon - Merci!
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Martyrologe Saint Benoit, copatron
d'Europe
»Le frère livrera son frère à la mort, et le père, son enfant; les enfants se dresseront contre leurs parents et les feront mettre à mort. Vous serez détestés de tous à cause de mon nom; mais celui qui aura persévéré jusqu'à la fin, celui-là sera sauvé. Quand on vous persécutera dans une ville, fuyez dans une autre. Amen, je vous le dis: vous n'aurez pas encore passé dans toutes les villes d'Israël quand le Fils de l'homme viendra».
Commentaire: Abbé Josep LAPLANA OSB Moine de
Montserrat (Montserrat, Barcelona, Espagne)
Vous
serez détestés de tous à cause de mon nom
Aujourd'hui,
l'Évangile souligne les difficultés et les contradictions que le chrétien devra
subir à cause du Christ et de son Évangile, et comment il devra résister et
persévérer jusqu’au bout. Jésus nous a promis: «Je suis avec vous tous les jours
jusqu'à la fin du monde» (Mt 28,20); mais Il n'a pas promis aux siens un chemin
facile, tout au contraire, Il leur a dit: «Vous serez détestés de tous à cause
de mon nom» (Mt 10,22).
L'Église et le monde sont deux réalités difficiles à concilier. Le monde, que l'Église doit convertir à Jésus-Christ, n'est pas une réalité neutre, comme s'il s'agissait d'une cire vierge qui n'attend que le sceau qui lui donne forme. Il n'en irait ainsi que s'il n'y avait pas eu une histoire de péché entre la création de l'homme et sa rédemption. Le monde, comme structure éloignée de Dieu, obéit à un autre seigneur, que l'Évangile de saint Jean désigne comme “le prince de ce monde”, l'ennemi de l'âme, auquel le chrétien, le jour de son baptême, a fait serment de désobéir, de le planter là pour n'appartenir qu'au Seigneur et à l'Église qui l'a engendré en Jésus-Christ.
Mais le baptisé continue de vivre dans ce monde et non un autre, il ne renonce pas à en être le citoyen, ni ne lui refuse son honnête apport pour son soutien et son amélioration; les devoirs civiques sont aussi des devoirs chrétiens; payer ses impôts est un devoir de justice pour le chrétien. Jésus a dit que ses disciples sont dans le monde, mais qu'ils ne sont pas du monde (cf. Jn 17,14-15). Nous n'appartenons pas au monde de façon inconditionnelle, nous n'appartenons complètement qu'à Jésus-Christ et à l'Église, véritable patrie spirituelle, qui se trouve ici-bas mais traverse les barrières de l'espace et du temps pour nous conduire jusqu'à la patrie définitive du ciel.
Cette double citoyenneté heurte inéluctablement les forces de péché et de domination qui meuvent les rouages mondains. Repassant l'histoire de l'Église, Newman disait que «la persécution est la marque de l'Église, peut-être la plus durable de toutes».
L'Église et le monde sont deux réalités difficiles à concilier. Le monde, que l'Église doit convertir à Jésus-Christ, n'est pas une réalité neutre, comme s'il s'agissait d'une cire vierge qui n'attend que le sceau qui lui donne forme. Il n'en irait ainsi que s'il n'y avait pas eu une histoire de péché entre la création de l'homme et sa rédemption. Le monde, comme structure éloignée de Dieu, obéit à un autre seigneur, que l'Évangile de saint Jean désigne comme “le prince de ce monde”, l'ennemi de l'âme, auquel le chrétien, le jour de son baptême, a fait serment de désobéir, de le planter là pour n'appartenir qu'au Seigneur et à l'Église qui l'a engendré en Jésus-Christ.
Mais le baptisé continue de vivre dans ce monde et non un autre, il ne renonce pas à en être le citoyen, ni ne lui refuse son honnête apport pour son soutien et son amélioration; les devoirs civiques sont aussi des devoirs chrétiens; payer ses impôts est un devoir de justice pour le chrétien. Jésus a dit que ses disciples sont dans le monde, mais qu'ils ne sont pas du monde (cf. Jn 17,14-15). Nous n'appartenons pas au monde de façon inconditionnelle, nous n'appartenons complètement qu'à Jésus-Christ et à l'Église, véritable patrie spirituelle, qui se trouve ici-bas mais traverse les barrières de l'espace et du temps pour nous conduire jusqu'à la patrie définitive du ciel.
Cette double citoyenneté heurte inéluctablement les forces de péché et de domination qui meuvent les rouages mondains. Repassant l'histoire de l'Église, Newman disait que «la persécution est la marque de l'Église, peut-être la plus durable de toutes».
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«Les gens comme les choses
ont la beauté du regard que l'on pose.»
(Simon Blouin)
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«La valeur de la vie réside dans ce que vous êtes
et non dans ce que vous possédez
ou dans ce que vous êtes capables de faire.»
(Jean-Paul II)
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«Le bonheur vient du travail et de la fierté de ce que l'on fait.»
(Gandhi)
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«La seule autorité légitime qu'un homme puisse exercer sur un autre
est celle du bon exemple.»
(T. Vero)
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Photo:
Un pin de la montagne du collège - La Pocatière (Jean-Yves)
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Bonne journée!
Jean-Yves
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