mercredi 4 juillet 2018

Notre foi et notre prière peuvent devenir une occasion de guérison... / (272,890)

Bonjour!
Jeudi 5 juillet 2018
 
 
Voici la Parole de Dieu de ce jour...
 

Matthieu 9, 1-8

En ce temps-là, Jésus monta en barque, refit la traversée, et alla dans sa ville de Capharnaüm. Et voici qu’on lui présenta un paralysé, couché sur une civière. Voyant leur foi, Jésus dit au paralysé : « Confiance, mon enfant, tes péchés sont pardonnés. » Et voici que certains parmi les scribes se disaient : « Celui-là blasphème. » Mais Jésus, connaissant leurs pensées, demanda : « Pourquoi avez-vous des pensées mauvaises ? En effet, qu’est-ce qui est le plus facile ? Dire : “Tes péchés sont pardonnés”, ou bien dire : “Lève-toi et marche” ? Eh bien ! pour que vous sachiez que le Fils de l’homme a le pouvoir, sur la terre, de pardonner les péchés… – Jésus s’adressa alors au paralysé – lève-toi, prends ta civière, et rentre dans ta maison. » Il se leva et rentra dans sa maison. Voyant cela, les foules furent saisies de crainte, et rendirent gloire à Dieu qui a donné un tel pouvoir aux hommes.
           

            Réflexion          
1. Jésus est de retour à Capharnaüm, après un voyage dans différentes villes de Galilée. On lui amène alors un homme paralysé, pour obtenir sa guérison. Jésus lui dit que ses péchés sont pardonnés. Et devant la réaction de quelques scribes qui se trouvaient là, qui se demandent comment Jésus peut affirmer cela, alors que Dieu seul peut pardonner les péchés, Jésus guérit le malade de sa paralysie, montrant alors que c’est bien avec un pouvoir divin qu’il agit.
2. Dans le récit de ce miracle nous trouvons en fait la clé qui nous permet de comprendre un aspect essentiel de la mission de Jésus. C’est du péché, de l’emprise de Satan, que Jésus est venu nous libérer. La paralysie de l’âme est un mal bien plus grand que la paralysie du corps. Dans cette scène, le premier miracle, le pardon des péchés est en fait bien plus grand que le deuxième, bien que celui-ci soit plus visible. Satan veut nous « paralyser », c’est-à-dire nous empêcher d’aimer, de faire le bien et d’être heureux. Jésus est venu pour nous libérer de ces chaînes.
3. Un autre élément important de ce récit, que l’on retrouve dans d’autres miracles de Jésus, c’est qu’il a vu la foi de ceux qui apportaient le malade, et non d’abord la foi du malade lui-même. Plusieurs fois, Jésus a guéri, et même ressuscité des personnes quand d’autres venaient avec foi lui demander un miracle. Nous devons donc prendre conscience de notre pouvoir d’intercession, en tant que chrétiens, pour les autres. Avec une prière confiante, intense et pleine de foi, nous pouvons vraiment accomplir beaucoup de bien autour de nous. Notre foi et notre prière peuvent devenir une occasion de guérison pour telle ou telle personne qui n’a pas les moyens ou la foi nécessaire pour faire une prière à Jésus.
            Père Jean-Marie Fornerod, LC
-----
 
 
 
«Dans notre vie simple, dépouillée,
banale, pauvre,
parfois apparemment dénuée de sens,
il y a une beauté, une richesse, un trésor.
Partons à sa recherche...»

(Étienne Dahler)
-----

Sommes-nous alertes à ce qui peut donner du sens à notre vie?
Une parole de chanson...
Un geste dans un film ou une série...
Le dialogue avec un ami...

-----

Osons affronter la vie...
Le mouvement de l'amour c'est de s'avancer...
Être une Église en mouvement...
Soyons une Église de marcheurs...
-----


 
Bonne journée!
Jean-Yves

Aucun commentaire: