Bonjour!
Samedi 6 octobre 2018
Cette photo est magnifique:
on distingue pratiquement une croix au dessus du soleil...
Prenez la peine de l'agrandir.
(Photo de Jean-Yves)
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Voici la Parole de Dieu de ce jour...
Pour ton serviteur,
que ton visage s’illumine, Seigneur !
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que ton visage s’illumine, Seigneur !
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Évangile de Jésus Christ selon saint Luc
En ce temps-là,
les 72 disciples que Jésus avait envoyés
revinrent tout joyeux, en disant :
« Seigneur, même les démons
nous sont soumis en ton nom. »
Jésus leur dit :
« Je regardais Satan tomber du ciel comme l’éclair.
Voici que je vous ai donné le pouvoir
d’écraser serpents et scorpions,
et sur toute la puissance de l’Ennemi :
absolument rien ne pourra vous nuire.
Toutefois, ne vous réjouissez pas
parce que les esprits vous sont soumis ;
mais réjouissez-vous
parce que vos noms se trouvent inscrits dans les cieux. »
À l’heure même, Jésus exulta de joie sous l’action de l’Esprit Saint,
et il dit :
« Père, Seigneur du ciel et de la terre,
je proclame ta louange :
ce que tu as caché aux sages et aux savants,
tu l’as révélé aux tout-petits.
Oui, Père, tu l’as voulu ainsi dans ta bienveillance.
Tout m’a été remis par mon Père.
Personne ne connaît qui est le Fils, sinon le Père ;
et personne ne connaît qui est le Père, sinon le Fils
et celui à qui le Fils veut le révéler. »
Puis il se tourna vers ses disciples
et leur dit en particulier :
« Heureux les yeux qui voient ce que vous voyez !
Car, je vous le déclare :
beaucoup de prophètes et de rois
ont voulu voir ce que vous-mêmes voyez,
et ne l’ont pas vu,
entendre ce que vous entendez,
et ne l’ont pas entendu. »
les 72 disciples que Jésus avait envoyés
revinrent tout joyeux, en disant :
« Seigneur, même les démons
nous sont soumis en ton nom. »
Jésus leur dit :
« Je regardais Satan tomber du ciel comme l’éclair.
Voici que je vous ai donné le pouvoir
d’écraser serpents et scorpions,
et sur toute la puissance de l’Ennemi :
absolument rien ne pourra vous nuire.
Toutefois, ne vous réjouissez pas
parce que les esprits vous sont soumis ;
mais réjouissez-vous
parce que vos noms se trouvent inscrits dans les cieux. »
À l’heure même, Jésus exulta de joie sous l’action de l’Esprit Saint,
et il dit :
« Père, Seigneur du ciel et de la terre,
je proclame ta louange :
ce que tu as caché aux sages et aux savants,
tu l’as révélé aux tout-petits.
Oui, Père, tu l’as voulu ainsi dans ta bienveillance.
Tout m’a été remis par mon Père.
Personne ne connaît qui est le Fils, sinon le Père ;
et personne ne connaît qui est le Père, sinon le Fils
et celui à qui le Fils veut le révéler. »
Puis il se tourna vers ses disciples
et leur dit en particulier :
« Heureux les yeux qui voient ce que vous voyez !
Car, je vous le déclare :
beaucoup de prophètes et de rois
ont voulu voir ce que vous-mêmes voyez,
et ne l’ont pas vu,
entendre ce que vous entendez,
et ne l’ont pas entendu. »
(Lc 10, 17-24)
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Psaume 118
Apprends-moi à bien saisir, à bien juger :
je me fie à tes volontés.
C’est pour mon bien que j’ai souffert,
ainsi, ai-je appris tes commandements.
Seigneur, je le sais, tes décisions sont justes ;
tu es fidèle quand tu m’éprouves.
Jusqu’à ce jour, le monde tient par tes décisions :
toute chose est ta servante.
Je suis ton serviteur, éclaire-moi :
je connaîtrai tes exigences.
Déchiffrer ta parole illumine
et les simples comprennent.
je me fie à tes volontés.
C’est pour mon bien que j’ai souffert,
ainsi, ai-je appris tes commandements.
Seigneur, je le sais, tes décisions sont justes ;
tu es fidèle quand tu m’éprouves.
Jusqu’à ce jour, le monde tient par tes décisions :
toute chose est ta servante.
Je suis ton serviteur, éclaire-moi :
je connaîtrai tes exigences.
Déchiffrer ta parole illumine
et les simples comprennent.
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En demandant à ses disciples de se réjouir non pas de ce que les esprits leur sont soumis mais de ce que leurs noms sont écrits dans les cieux, Jésus les invite à entrer dans une joie encore plus grande parce que plus vraie. En effet, peut-on réellement parler de joie pour qualifier les sentiments éprouvés devant les œuvres de puissances réalisées au nom de Jésus ? Cette joie ne risque-t-elle pas de prendre les couleurs d’un enthousiasme qui se révèlera très vite fragile et éphémère à la première tribulation survenue ? Jésus redonne à ses disciples la véritable motivation de leur joie : « vos noms sont gravés dans les cieux ». Comment ne pas se rappeler alors le « livre de vie » qui dans l’Apocalypse contient le nom des sauvés (Ap 20, 12ss) ! Jésus invite donc ses disciples à se réjouir du salut qu’il est venu apporter en sa personne. Ils ont la promesse d’hériter de la vie éternelle. Voilà la source de la joie véritable !
Mais, pour accueillir le salut et goûter la joie d’être sauvé, il faut être un « tout-petit ». Dieu veut bien nous sauver ; encore faut-il que nous en ressentions le besoin. Ce qui dans l’Esprit est révélé aux petits et qu’eux seuls peuvent accueillir dans ce même Esprit c’est l’amour du Père et du Fils pour eux.
Cet amour fou nous le contemplons dans le Fils, lui le frère aîné, qui donne sa vie pour ramener au Père ses enfants dispersés. Nous le découvrons aussi dans le Père qui ressuscite le Fils le troisième jour. L’amour du Père nous renvoie donc à celui du Fils et celui du Fils à celui du Père : « nul ne connaît le Fils si ce n’est le Père et nul ne connaît le Père si ce n’est le Fils et celui à qui le Fils veut bien le révéler ».
En proclamant tout cela, Jésus « exulte de joie sous l’action de l’Esprit-Saint ». La vraie joie est bien fruit de l’Esprit et elle témoigne de la circulation de la vie trinitaire en nous. La vraie joie est expérience de la présence agissante de la Trinité en nous : l’Esprit donné nous fait communier avec le Père et avec son Fils Jésus-Christ. La vraie joie témoigne donc de l’action salvifique de Dieu en nous. C’est précisément cela qu’expérimentent les disciples de Jésus. Voir le mal reculer et Satan s’effondrer, voir les exclus réconciliés, entendre la Bonne Nouvelle adressée aux pauvres c’est faire l’expérience de la venue salvifique de Dieu lui-même. Le salut n’est plus à entendre pour la fin des temps. Il est là au milieu de nous.
C’est paroles n’appartiennent au seul passé. Elles demeurent dans l’éternel présent de Dieu et nous concernent aujourd’hui. Accueillons donc, dans la joie de l’Esprit, le salut qui nous est offert. Cette joie se révèlera peut-être aussi un moyen pour guider nos frères vers le Christ-Sauveur.
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Bonne journée!
Jean-Yves
Magnifique photo fournie par Fred ce matin.
Frédérike - ma petite-fille - est actuellement au N.-B. avec son ami.
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L’évangile d’aujourd’hui est placé sous le signe de la joie. D’un côté, Jésus oriente le regard de ses disciples vers ce qui doit être la véritable raison de leur joie ; d’un autre, nous le voyons lui-même tressaillir de joie sous l’action de l’Esprit Saint.
En demandant à ses disciples de se réjouir non pas de ce que les esprits leur sont soumis mais de ce que leurs noms sont écrits dans les cieux, Jésus les invite à entrer dans une joie encore plus grande parce que plus vraie. En effet, peut-on réellement parler de joie pour qualifier les sentiments éprouvés devant les œuvres de puissances réalisées au nom de Jésus ? Cette joie ne risque-t-elle pas de prendre les couleurs d’un enthousiasme qui se révèlera très vite fragile et éphémère à la première tribulation survenue ? Jésus redonne à ses disciples la véritable motivation de leur joie : « vos noms sont gravés dans les cieux ». Comment ne pas se rappeler alors le « livre de vie » qui dans l’Apocalypse contient le nom des sauvés (Ap 20, 12ss) ! Jésus invite donc ses disciples à se réjouir du salut qu’il est venu apporter en sa personne. Ils ont la promesse d’hériter de la vie éternelle. Voilà la source de la joie véritable !
Mais, pour accueillir le salut et goûter la joie d’être sauvé, il faut être un « tout-petit ». Dieu veut bien nous sauver ; encore faut-il que nous en ressentions le besoin. Ce qui dans l’Esprit est révélé aux petits et qu’eux seuls peuvent accueillir dans ce même Esprit c’est l’amour du Père et du Fils pour eux.
Le salut n’est plus à attendre pour la fin des temps. Il est là au milieu de nous.
Cet amour fou nous le contemplons dans le Fils, lui le frère aîné, qui donne sa vie pour ramener au Père ses enfants dispersés. Nous le découvrons aussi dans le Père qui ressuscite le Fils le troisième jour. L’amour du Père nous renvoie donc à celui du Fils et celui du Fils à celui du Père : « nul ne connaît le Fils si ce n’est le Père et nul ne connaît le Père si ce n’est le Fils et celui à qui le Fils veut bien le révéler ».
En proclamant tout cela, Jésus « exulte de joie sous l’action de l’Esprit-Saint ». La vraie joie est bien fruit de l’Esprit et elle témoigne de la circulation de la vie trinitaire en nous. La vraie joie est expérience de la présence agissante de la Trinité en nous : l’Esprit donné nous fait communier avec le Père et avec son Fils Jésus-Christ. La vraie joie témoigne donc de l’action salvifique de Dieu en nous. C’est précisément cela qu’expérimentent les disciples de Jésus. Voir le mal reculer et Satan s’effondrer, voir les exclus réconciliés, entendre la Bonne Nouvelle adressée aux pauvres c’est faire l’expérience de la venue salvifique de Dieu lui-même. Le salut n’est plus à entendre pour la fin des temps. Il est là au milieu de nous.
C’est paroles n’appartiennent au seul passé. Elles demeurent dans l’éternel présent de Dieu et nous concernent aujourd’hui. Accueillons donc, dans la joie de l’Esprit, le salut qui nous est offert. Cette joie se révèlera peut-être aussi un moyen pour guider nos frères vers le Christ-Sauveur.
Abbé Philippe LINK
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Bonne journée!
Jean-Yves
Magnifique photo fournie par Fred ce matin.
Frédérike - ma petite-fille - est actuellement au N.-B. avec son ami.
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