Bonjour!
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«Pour prier, il faut plus que les mots.
Il faut le cœur, un cœur confiant.
Une confiance qui résiste
à toutes les intempéries de nos vies.»
à toutes les intempéries de nos vies.»
(Jacques Tellier)
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Voici la Parole de Dieu de ce jour...
Allez dans le monde entier
proclamer la Bonne Nouvelle.
proclamer la Bonne Nouvelle.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc
Il arriva que Jésus, en un certain lieu, était en prière.
Quand il eut terminé,
un de ses disciples lui demanda :
« Seigneur, apprends-nous à prier,
comme Jean le Baptiste, lui aussi, l’a appris à ses disciples. »
Il leur répondit :
« Quand vous priez, dites :
“Père,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne.
Donne-nous le pain
dont nous avons besoin pour chaque jour
Pardonne-nous nos péchés,
car nous-mêmes, nous pardonnons aussi
à tous ceux qui ont des torts envers nous.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation.” »
Quand il eut terminé,
un de ses disciples lui demanda :
« Seigneur, apprends-nous à prier,
comme Jean le Baptiste, lui aussi, l’a appris à ses disciples. »
Il leur répondit :
« Quand vous priez, dites :
“Père,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne.
Donne-nous le pain
dont nous avons besoin pour chaque jour
Pardonne-nous nos péchés,
car nous-mêmes, nous pardonnons aussi
à tous ceux qui ont des torts envers nous.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation.” »
(Lc 11, 1-4)
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Psaume 116
Louez le Seigneur, tous les peuples ;
fêtez-le, tous les pays !
Son amour envers nous s’est montré le plus fort ;
éternelle est la fidélité du Seigneur !
fêtez-le, tous les pays !
Son amour envers nous s’est montré le plus fort ;
éternelle est la fidélité du Seigneur !
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Commentaire de l'abbé Philippe Link
« Un jour, quelque part, Jésus était en prière » : celui qui rapporte l’événement ne se souvient pas des circonstances ; leur souvenir s’estompe devant la profonde impression qu’a laissée sur lui le visage transfiguré de Jésus, recueilli en oraison. Les disciples se tiennent à quelques pas de distance, un peu gênés de leur indiscrétion, mais ne pouvant détacher leur yeux de leur Maître, guettant le moindre tressaillement qui trahirait son vécu intérieur.
« Quand il eut terminé », Jésus découvre les regards interrogatifs mais aussi brûlants de désir de ses compagnons : « Seigneur, apprends nous à prier, comme Jean-Baptiste l’a appris à ses disciples ». La tradition voulait en effet qu’un Rabbi transmette, comme signe d’appartenance réservé à ceux qui le suivent, une prière résumant l’essentiel de sa conception de Dieu. Consentant à leur demande, Notre-Seigneur va traduire en quelques paroles très sobres, l’ineffable dialogue d’amour dont il vient de s’arracher. Quatre sentences et tout est dit. Sans doute s’agit-il de la version la plus primitive de cette oraison, dont les premières communautés ont très vite explicité le contenu. S’adressant à des hommes simples, Jésus leur communique une prière brève, condensée, laissant à l’Esprit Saint le soin d’en dévoiler toutes les harmoniques.
« Abba » ; non pas « Ab » ou « Abi » (mon père) – termes hébreux appartenant au langage solennel de la liturgie – mais « Abba » : mot araméen emprunté à la vie familiale. Chargé à la fois de toute la tendresse de « papa », et de la déférence de « père », ce terme exprime la crainte respectueuse de l’enfant envers celui dont il reconnaît l’autorité bienveillante – il est bon de se souvenir, en ce premier mercredi du mois, que c’est sans doute le vocable par lequel Jésus s’adressait à saint Joseph.
« Que ton nom soit sanctifié, que ton Règne vienne » : la sainteté du nom de Dieu ne dépend pas de notre prière, mais c’est en louant celui qui seul est Saint que nous nous approchons de la Source de la vie. Le Règne de Dieu, Règne de justice et de paix, ne pourra descendre dans notre pauvre monde que par l’humble reconnaissance de la fraternité universelle instaurée par le Sang de l’Agneau immolé pour tous. Entre ses bras étendus, il a étreint tous les hommes en une seule famille, la famille du Père de miséricorde. De ce trône de gloire, il a rassemblé dans l’unité la diversité des races, langues et cultures qui toutes ensembles, sont appelées à glorifier le nom de leur Créateur et Père.
Le passif – « que ton Nom soit sanctifié » – confirme que cette glorification ne peut être que l’œuvre de Dieu lui-même. C’est en instaurant le Règne de Dieu son Père, que le Fils glorifie son Nom, selon la promesse faite au prophète Ezéchiel : « Je sanctifierai mon grand Nom qui est profané parmi les nations chez lesquelles vous l’avez profané, et les nations sauront que je suis le Seigneur quand je me sanctifierai en vous, oracle du Seigneur » (Ez 36, 23). Exalté à la droite du Père après avoir accompli la grande purification, le Christ a envoyé sur nous l’Esprit par qui Dieu est sanctifié en nous.
« Donne-nous le pain dont nous avons besoin chaque jour » : prière de confiance de l’enfant qui sait pouvoir compter sur la bienveillance attentive de son Père, et qui ne lui formule cette demande que pour lui exprimer sa dépendance pleine de reconnaissance.
« Pardonne-nous nos péchés, car nous-mêmes nous pardonnons à tous ceux qui ont des torts envers nous ». Conscient de sa faiblesse, mais confiant dans la fidélité de Dieu, le disciple se livre sans peur à son jugement de miséricorde, sûr qu’il obtiendra ce que lui-même accorde avec largesse.
« Et ne nous soumets pas à la tentation » – ou « ne nous laisse pas succomber à la tentation » selon une traduction plus proche de l’araméen dans laquelle Jésus prononça la prière. L’élévation se termine par une demande insistante de protection contre le Tentateur : que notre « Abba » ne permette pas que nous soyons « sou-mis », c’est-à-dire vaincu par la tentation d’apostasie ; que nous demeurions toujours blottis dans sa main, dont « nul ne peut rien arracher » (Jn 10, 29).
« Seigneur apprends-nous à prier comme tu l’as appris à tes premiers disciples » ; viens en nous par ton Esprit, et entraîne-nous dans ta prière filiale, car toi seul peut dire en vérité : « Abba, Père,… ».
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La route du bonheur
ne part pas des personnes et des choses pour arriver à toi,
elle part toujours de toi pour aller vers les autres.»
(Michel Quoist)
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«L'oiseau reçoit sa nourriture,
La fleur se pare de beauté;
Tu aimes toute créature,
Tu sais le prix de nos années.»
(Hymne du soir)
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«O toi, l'au-delà de tout,
n'est ce pas tout ce qu'on peut chanter de toi?
Quelle hymne te dira, quel langage?
Aucun mot ne t'exprime.»
(Hymne de ce matin)
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Bonne journée!
Jean-Yves
Commentaire de l'abbé Philippe Link
« Un jour, quelque part, Jésus était en prière » : celui qui rapporte l’événement ne se souvient pas des circonstances ; leur souvenir s’estompe devant la profonde impression qu’a laissée sur lui le visage transfiguré de Jésus, recueilli en oraison. Les disciples se tiennent à quelques pas de distance, un peu gênés de leur indiscrétion, mais ne pouvant détacher leur yeux de leur Maître, guettant le moindre tressaillement qui trahirait son vécu intérieur.
« Quand il eut terminé », Jésus découvre les regards interrogatifs mais aussi brûlants de désir de ses compagnons : « Seigneur, apprends nous à prier, comme Jean-Baptiste l’a appris à ses disciples ». La tradition voulait en effet qu’un Rabbi transmette, comme signe d’appartenance réservé à ceux qui le suivent, une prière résumant l’essentiel de sa conception de Dieu. Consentant à leur demande, Notre-Seigneur va traduire en quelques paroles très sobres, l’ineffable dialogue d’amour dont il vient de s’arracher. Quatre sentences et tout est dit. Sans doute s’agit-il de la version la plus primitive de cette oraison, dont les premières communautés ont très vite explicité le contenu. S’adressant à des hommes simples, Jésus leur communique une prière brève, condensée, laissant à l’Esprit Saint le soin d’en dévoiler toutes les harmoniques.
« Abba » ; non pas « Ab » ou « Abi » (mon père) – termes hébreux appartenant au langage solennel de la liturgie – mais « Abba » : mot araméen emprunté à la vie familiale. Chargé à la fois de toute la tendresse de « papa », et de la déférence de « père », ce terme exprime la crainte respectueuse de l’enfant envers celui dont il reconnaît l’autorité bienveillante – il est bon de se souvenir, en ce premier mercredi du mois, que c’est sans doute le vocable par lequel Jésus s’adressait à saint Joseph.
Entre ses bras étendus, il a étreint tous les hommes en une seule famille, la famille du Père de miséricorde.
« Que ton nom soit sanctifié, que ton Règne vienne » : la sainteté du nom de Dieu ne dépend pas de notre prière, mais c’est en louant celui qui seul est Saint que nous nous approchons de la Source de la vie. Le Règne de Dieu, Règne de justice et de paix, ne pourra descendre dans notre pauvre monde que par l’humble reconnaissance de la fraternité universelle instaurée par le Sang de l’Agneau immolé pour tous. Entre ses bras étendus, il a étreint tous les hommes en une seule famille, la famille du Père de miséricorde. De ce trône de gloire, il a rassemblé dans l’unité la diversité des races, langues et cultures qui toutes ensembles, sont appelées à glorifier le nom de leur Créateur et Père.
Le passif – « que ton Nom soit sanctifié » – confirme que cette glorification ne peut être que l’œuvre de Dieu lui-même. C’est en instaurant le Règne de Dieu son Père, que le Fils glorifie son Nom, selon la promesse faite au prophète Ezéchiel : « Je sanctifierai mon grand Nom qui est profané parmi les nations chez lesquelles vous l’avez profané, et les nations sauront que je suis le Seigneur quand je me sanctifierai en vous, oracle du Seigneur » (Ez 36, 23). Exalté à la droite du Père après avoir accompli la grande purification, le Christ a envoyé sur nous l’Esprit par qui Dieu est sanctifié en nous.
« Donne-nous le pain dont nous avons besoin chaque jour » : prière de confiance de l’enfant qui sait pouvoir compter sur la bienveillance attentive de son Père, et qui ne lui formule cette demande que pour lui exprimer sa dépendance pleine de reconnaissance.
« Pardonne-nous nos péchés, car nous-mêmes nous pardonnons à tous ceux qui ont des torts envers nous ». Conscient de sa faiblesse, mais confiant dans la fidélité de Dieu, le disciple se livre sans peur à son jugement de miséricorde, sûr qu’il obtiendra ce que lui-même accorde avec largesse.
« Et ne nous soumets pas à la tentation » – ou « ne nous laisse pas succomber à la tentation » selon une traduction plus proche de l’araméen dans laquelle Jésus prononça la prière. L’élévation se termine par une demande insistante de protection contre le Tentateur : que notre « Abba » ne permette pas que nous soyons « sou-mis », c’est-à-dire vaincu par la tentation d’apostasie ; que nous demeurions toujours blottis dans sa main, dont « nul ne peut rien arracher » (Jn 10, 29).
« Seigneur apprends-nous à prier comme tu l’as appris à tes premiers disciples » ; viens en nous par ton Esprit, et entraîne-nous dans ta prière filiale, car toi seul peut dire en vérité : « Abba, Père,… ».
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La route du bonheur
ne part pas des personnes et des choses pour arriver à toi,
elle part toujours de toi pour aller vers les autres.»
(Michel Quoist)
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«L'oiseau reçoit sa nourriture,
La fleur se pare de beauté;
Tu aimes toute créature,
Tu sais le prix de nos années.»
(Hymne du soir)
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«O toi, l'au-delà de tout,
n'est ce pas tout ce qu'on peut chanter de toi?
Quelle hymne te dira, quel langage?
Aucun mot ne t'exprime.»
(Hymne de ce matin)
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Photo:
André Lavoie - Saint-Pacôme - Merci.
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Bonne journée!
Jean-Yves
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