Bonjour!
Aujourd'hui, lundi 15 octobre 2018
Voici la Parole de Dieu de ce jour...
(Lc 11,29-32):
Comme la foule s'amassait, Jésus se mit à dire: «Cette génération est
une génération mauvaise: elle demande un signe, mais en fait de signe il
ne lui sera donné que celui de Jonas. Car Jonas a été un signe pour les
habitants de Ninive; il en sera de même avec le Fils de l'homme pour
cette génération. Lors du Jugement, la reine de Saba se dressera en même
temps que les hommes de cette génération, et elle les condamnera. En
effet, elle est venue de l'extrémité du monde pour écouter la sagesse de
Salomon, et il y a ici bien plus que Salomon. Lors du Jugement, les
habitants de Ninive se lèveront en même temps que cette génération, et
ils la condamneront; en effet, ils se sont convertis en réponse à la
proclamation faite par Jonas, et il y a ici bien plus que Jonas».
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Commentaire:
Abbé
Raimondo M.
SORGIA Mannai OP
(San Domenico di Fiesole, Florencia, Italie)
«Cette génération est une génération mauvaise:
elle demande un signe»
elle demande un signe»
Aujourd'hui,
la voix douce –mais sévère– du Christ met en garde ceux qui sont
convaincus d'avoir déjà leur “ticket” pour le Paradis, parce qu'ils
disent: «Jésus, comme tu es beau!». Le Christ a payé le prix de notre
salut sans exclure qui que ce soit, mais il faut remplir certaines
conditions élémentaires. Entre autres, celle de ne pas prétendre que le
Christ fasse tout, nous rien. Ce serait non seulement une sottise, mais
un mauvais orgueil. C'est pourquoi le Seigneur emploie aujourd'hui le
mot “mauvais”: «Cette génération est une génération mauvaise: elle
demande un signe, mais en fait de signe il ne lui sera donné que celui
de Jonas» (Lc 11,29). Il l'appelle “mauvaise” parce qu'elle subordonne
son éventuelle et condescendante adhésion à la condition de voir des
miracles spectaculaires.
Jésus n'accepta jamais d'agir ainsi, même devant ses compatriotes de Nazareth, qui exigeaient qu'Il garantisse sa mission de prophète et de Messie par de prodigieux miracles, à savourer assis dans un fauteuil de cinéma. Mais c'est impossible: le Seigneur offre son salut à ceux-là seuls qui se soumettent à Lui par une obéissance qui naît de la foi, qui espère et se tait. Dieu requiert cette foi antécédente (qu'Il a mise en nous comme semence de grâce).
Contre cette caricature de foi, la reine de Saba se lèvera, elle qui vint des confins de la terre pour écouter la sagesse de Salomon, alors que «il y a ici bien plus que Salomon» (Lc 11,31). Un proverbe dit: «Il n'est pire sourd que celui qui ne veut pas entendre». Le Christ, condamné à mort, ressuscitera trois jours plus tard: à qui Le reconnaît, Il propose le salut; aux autres –quand Il reviendra comme Juge– il ne restera plus qu'à entendre la condamnation pour leur incrédulité obstinée. Prenons les devants: acceptons-Le avec foi et amour. Nous Le reconnaîtrons et Il nous reconnaîtra comme siens. Le serviteur de Dieu Don Albérione disait: «Dieu ne gaspille pas l'électricité: il éclaire les lampes nécessaires, toujours au bon moment».
Jésus n'accepta jamais d'agir ainsi, même devant ses compatriotes de Nazareth, qui exigeaient qu'Il garantisse sa mission de prophète et de Messie par de prodigieux miracles, à savourer assis dans un fauteuil de cinéma. Mais c'est impossible: le Seigneur offre son salut à ceux-là seuls qui se soumettent à Lui par une obéissance qui naît de la foi, qui espère et se tait. Dieu requiert cette foi antécédente (qu'Il a mise en nous comme semence de grâce).
Contre cette caricature de foi, la reine de Saba se lèvera, elle qui vint des confins de la terre pour écouter la sagesse de Salomon, alors que «il y a ici bien plus que Salomon» (Lc 11,31). Un proverbe dit: «Il n'est pire sourd que celui qui ne veut pas entendre». Le Christ, condamné à mort, ressuscitera trois jours plus tard: à qui Le reconnaît, Il propose le salut; aux autres –quand Il reviendra comme Juge– il ne restera plus qu'à entendre la condamnation pour leur incrédulité obstinée. Prenons les devants: acceptons-Le avec foi et amour. Nous Le reconnaîtrons et Il nous reconnaîtra comme siens. Le serviteur de Dieu Don Albérione disait: «Dieu ne gaspille pas l'électricité: il éclaire les lampes nécessaires, toujours au bon moment».
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«Pour chaque être humain
qui croise ta route,
tu peux être un ferment de liberté.»
(Jean Proulx)
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«Le pardon de Dieu est contagieux.
Nous n'avons à notre tour rien de mieux à offrir à notre prochain
qu'une bienveillante amitié.»
(Adrien Candiard)
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«Le pardon de Dieu est contagieux.
Nous n'avons à notre tour rien de mieux à offrir à notre prochain
qu'une bienveillante amitié.»
(Adrien Candiard)
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Bonne journée!
Jean-Yves
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