Bonjour!
Voici la Parole de Dieu de ce dimanche...
Quelles merveilles le Seigneur fit pour nous :
nous étions en grande fête !
nous étions en grande fête !
Évangile de Jésus Christ selon saint Marc
En ce temps-là,
tandis que Jésus sortait de Jéricho
avec ses disciples et une foule nombreuse,
le fils de Timée, Bartimée, un aveugle qui mendiait,
était assis au bord du chemin.
Quand il entendit que c’était Jésus de Nazareth,
il se mit à crier :
« Fils de David, Jésus, prends pitié de moi ! »
Beaucoup de gens le rabrouaient pour le faire taire,
mais il criait de plus belle :
« Fils de David, prends pitié de moi ! »
Jésus s’arrête et dit :
« Appelez-le. »
On appelle donc l’aveugle, et on lui dit :
« Confiance, lève-toi ;
il t’appelle. »
L’aveugle jeta son manteau,
bondit et courut vers Jésus.
Prenant la parole, Jésus lui dit :
« Que veux-tu que je fasse pour toi ? »
L’aveugle lui dit :
« Rabbouni, que je retrouve la vue ! »
Et Jésus lui dit :
« Va, ta foi t’a sauvé. »
Aussitôt l’homme retrouva la vue,
et il suivait Jésus sur le chemin.
tandis que Jésus sortait de Jéricho
avec ses disciples et une foule nombreuse,
le fils de Timée, Bartimée, un aveugle qui mendiait,
était assis au bord du chemin.
Quand il entendit que c’était Jésus de Nazareth,
il se mit à crier :
« Fils de David, Jésus, prends pitié de moi ! »
Beaucoup de gens le rabrouaient pour le faire taire,
mais il criait de plus belle :
« Fils de David, prends pitié de moi ! »
Jésus s’arrête et dit :
« Appelez-le. »
On appelle donc l’aveugle, et on lui dit :
« Confiance, lève-toi ;
il t’appelle. »
L’aveugle jeta son manteau,
bondit et courut vers Jésus.
Prenant la parole, Jésus lui dit :
« Que veux-tu que je fasse pour toi ? »
L’aveugle lui dit :
« Rabbouni, que je retrouve la vue ! »
Et Jésus lui dit :
« Va, ta foi t’a sauvé. »
Aussitôt l’homme retrouva la vue,
et il suivait Jésus sur le chemin.
(Mc 10, 46b-52)
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Psaume 125
Quand le Seigneur ramena les captifs à Sion,
nous étions comme en rêve !
Alors notre bouche était pleine de rires,
nous poussions des cris de joie.
Alors on disait parmi les nations :
« Quelles merveilles fait pour eux le Seigneur ! »
Quelles merveilles le Seigneur fit pour nous :
nous étions en grande fête !
Ramène, Seigneur, nos captifs,
comme les torrents au désert.
Qui sème dans les larmes
moissonne dans la joie.
Il s’en va, il s’en va en pleurant,
il jette la semence ;
il s’en vient, il s’en vient dans la joie,
il rapporte les gerbes.
nous étions comme en rêve !
Alors notre bouche était pleine de rires,
nous poussions des cris de joie.
Alors on disait parmi les nations :
« Quelles merveilles fait pour eux le Seigneur ! »
Quelles merveilles le Seigneur fit pour nous :
nous étions en grande fête !
Ramène, Seigneur, nos captifs,
comme les torrents au désert.
Qui sème dans les larmes
moissonne dans la joie.
Il s’en va, il s’en va en pleurant,
il jette la semence ;
il s’en vient, il s’en vient dans la joie,
il rapporte les gerbes.
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Commentaire...
Bartimée est au cœur de notre petit récit d’évangile. Mais il y a pourtant un autre miracle dans ce récit. Et pas un petit miracle ! On peut l’oublier parce qu’il n’a pas l’éclat de la transformation de Bartimée. Il est apparemment beaucoup plus discret, plus caché. Il ne tient qu’en quelques lignes et, pourtant, il s’agit là aussi d’une vraie et profonde transformation par la grâce de Jésus.
Il ne s’agit plus seulement d’un homme cette fois, mais de toute une foule. Toute une foule en état de conversion ! Voilà qui est bien extraordinairement fort et puissant !
La foule de Jéricho était du côté de l’exclusion. Comme le sont souvent les foules, elle n’aimait pas celui qui la dérangeait. Elle cherchait même à faire taire le pauvre à côté d’elle. Elle ne voulait ni le voir ni l’entendre.
Or, cette foule si pesante et si fermée, Jésus réussit le tour de force d’en faire son alliée. Il l’envoie auprès du pauvre qu’elle voulait pourtant tant ignorer. Elle devient le messager du Christ pour Bartimée : « confiance, lève toi, il t’appelle ! »
Miracle de la foule ! Entre Jésus et Bartimée, la foule n’était qu’obstacle, elle est devenue son chemin.
Imaginons cela des foules de nos lieux de vie. Qu’au lieu d’exclure, de mettre à l’écart, de faire taire et d’étouffer les appels à l’aide, comme c’est malheureusement trop souvent la réalité aujourd’hui, elles relient, elles appellent à rejoindre et redonnent confiance : « Confiance, lève-toi, il t’appelle ! »
Imaginons cela aussi de nos paroisses car la conversion miraculeuse de la foule de Jéricho est le signe de l’Eglise. Il arrive en effet que l’Eglise soit obstacle à la rencontre de Dieu quand elle sépare et exclut et quand elle refuse de relayer pour les hommes tout l’amour du Christ. Cette Eglise est alors appelée à la conversion pour devenir à son tour chemin de rencontre des hommes et du Christ.
L’Eglise se fait chemin quand elle encourage chacun à ne pas désespérer et à s’avancer dans la foi. Elle se fait chemin quand sa communion est largement ouverte aux frères et sœurs de tous les âges et de toutes les conditions. L’Eglise est chemin de Dieu quand elle prend soin des plus petits. C’est alors qu’elle réalise la prophétie de Jérémie : « Voici que je les fais revenir du pays du Nord, et que je les rassemble des extrémités du monde. Il y a même parmi eux l’aveugle et le boiteux, la femme enceinte et la jeune accouchée ; c’est une grande assemblée qui revient. »
C’est une conversion toujours à faire. Mais, pour devenir ce chemin, encore faut-il que l’Eglise se mette vraiment à l’écoute de la Parole de l’Evangile. Une Eglise qui ferme ses oreilles à cette écoute ne peut pas être l’Eglise du Christ. L’Eglise devient chemin de Dieu pour les hommes quand elle répond à la mission que le Christ lui donne : « appelez-le ! » en redisant aux hommes : « confiance, il t’appelle ! »
L’évangile de Bartimée interroge chacun de nous, et nous ensemble, sur la manière dont nous devenons chemin plutôt qu’obstacle à la rencontre de Dieu et des hommes. Il dépend de nous personnellement et communautairement d’entrer dans des attitudes d’écoute, de respect, de mise en confiance, de solidarité dans la prière et d’annonce de la foi en Jésus plutôt que de fermeture, de désespérance et de silence de la foi.
Que l’histoire de Bartimée nous encourage à vivre la conversion de la foule dans la puissance de la foi en Jésus le Christ.
Seigneur Jésus, fils de David, aie pitié de nous. Sans nous lasser, nous crions vers toi car nous savons que tu peux nous sauver. Fais-nous bondir vers toi quand tu nous appelles; ouvre nos yeux, pour que nous voyions; et permets-nous de te suivre sur la route.
Commentaire...
Bartimée est au cœur de notre petit récit d’évangile. Mais il y a pourtant un autre miracle dans ce récit. Et pas un petit miracle ! On peut l’oublier parce qu’il n’a pas l’éclat de la transformation de Bartimée. Il est apparemment beaucoup plus discret, plus caché. Il ne tient qu’en quelques lignes et, pourtant, il s’agit là aussi d’une vraie et profonde transformation par la grâce de Jésus.
Il ne s’agit plus seulement d’un homme cette fois, mais de toute une foule. Toute une foule en état de conversion ! Voilà qui est bien extraordinairement fort et puissant !
La foule de Jéricho était du côté de l’exclusion. Comme le sont souvent les foules, elle n’aimait pas celui qui la dérangeait. Elle cherchait même à faire taire le pauvre à côté d’elle. Elle ne voulait ni le voir ni l’entendre.
Or, cette foule si pesante et si fermée, Jésus réussit le tour de force d’en faire son alliée. Il l’envoie auprès du pauvre qu’elle voulait pourtant tant ignorer. Elle devient le messager du Christ pour Bartimée : « confiance, lève toi, il t’appelle ! »
Miracle de la foule ! Entre Jésus et Bartimée, la foule n’était qu’obstacle, elle est devenue son chemin.
Imaginons cela des foules de nos lieux de vie. Qu’au lieu d’exclure, de mettre à l’écart, de faire taire et d’étouffer les appels à l’aide, comme c’est malheureusement trop souvent la réalité aujourd’hui, elles relient, elles appellent à rejoindre et redonnent confiance : « Confiance, lève-toi, il t’appelle ! »
Imaginons cela aussi de nos paroisses car la conversion miraculeuse de la foule de Jéricho est le signe de l’Eglise. Il arrive en effet que l’Eglise soit obstacle à la rencontre de Dieu quand elle sépare et exclut et quand elle refuse de relayer pour les hommes tout l’amour du Christ. Cette Eglise est alors appelée à la conversion pour devenir à son tour chemin de rencontre des hommes et du Christ.
L’Eglise se fait chemin quand elle encourage chacun à ne pas désespérer et à s’avancer dans la foi. Elle se fait chemin quand sa communion est largement ouverte aux frères et sœurs de tous les âges et de toutes les conditions. L’Eglise est chemin de Dieu quand elle prend soin des plus petits. C’est alors qu’elle réalise la prophétie de Jérémie : « Voici que je les fais revenir du pays du Nord, et que je les rassemble des extrémités du monde. Il y a même parmi eux l’aveugle et le boiteux, la femme enceinte et la jeune accouchée ; c’est une grande assemblée qui revient. »
C’est une conversion toujours à faire. Mais, pour devenir ce chemin, encore faut-il que l’Eglise se mette vraiment à l’écoute de la Parole de l’Evangile. Une Eglise qui ferme ses oreilles à cette écoute ne peut pas être l’Eglise du Christ. L’Eglise devient chemin de Dieu pour les hommes quand elle répond à la mission que le Christ lui donne : « appelez-le ! » en redisant aux hommes : « confiance, il t’appelle ! »
L’évangile de Bartimée interroge chacun de nous, et nous ensemble, sur la manière dont nous devenons chemin plutôt qu’obstacle à la rencontre de Dieu et des hommes. Il dépend de nous personnellement et communautairement d’entrer dans des attitudes d’écoute, de respect, de mise en confiance, de solidarité dans la prière et d’annonce de la foi en Jésus plutôt que de fermeture, de désespérance et de silence de la foi.
Que l’histoire de Bartimée nous encourage à vivre la conversion de la foule dans la puissance de la foi en Jésus le Christ.
Seigneur Jésus, fils de David, aie pitié de nous. Sans nous lasser, nous crions vers toi car nous savons que tu peux nous sauver. Fais-nous bondir vers toi quand tu nous appelles; ouvre nos yeux, pour que nous voyions; et permets-nous de te suivre sur la route.
Abbé Philippe LINK
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Voilà! - C'est blanc de neige ce main à La Pocatière...
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«Sans appel, l'homme resterait enfermé
dans son péché.
Sans appel, l'homme resterait enfermé
dans les limites de son psychisme,
de ses représentations, de ses pulsions
et de ses fantasmes.»
(Jacques Philippe)
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Bon voyage, Bernard!
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Bon dimanche!
Jean-Yves
Paix à vous!
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