samedi 1 décembre 2018

Chaque visite de la grâce de Dieu est une prémisse de ce jour dont nous parle le Christ, sa venue définitive. (279,785)

Bonjour!
Samedi 1er décembre 2018
Voici la Parole de Dieu de ce jour...
 

Évangile selon saint Luc 21, 34-36

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Tenez-vous sur vos gardes, de crainte que votre cœur ne s’alourdisse dans les beuveries, l’ivresse et les soucis de la vie, et que ce jour-là ne tombe sur vous à l’improviste comme un filet ; il s’abattra, en effet, sur tous les habitants de la terre entière. Restez éveillés et priez en tout temps : ainsi vous aurez la force d’échapper à tout ce qui doit arriver, et de vous tenir debout devant le Fils de l’homme. »
 
 


           
      Réflexion
1Dans cet Évangile Jésus évoque un « jour » qui pourrait tomber sur nous à l’improviste. Ce jour a été mentionné dans les versets qui précèdent, c’est le jour où « On verra le fils de l’homme venant dans une nuée avec puissance et grande gloire. » (Lc 21, 27) En décrivant ce jour le Christ insiste sur l’aspect paradoxal de notre vie chrétienne. Il parle de nombreuses épreuves et persécutions, mais il ajoute : « Cela vous amènera à rendre témoignage. » (Lc 21, 13) et « Pas un cheveu de votre tête ne se perdra. » (Lc 21, 18) Il annonce des calamités, une grande détresse, des malheurs, et cependant il nous dit : « Redressez-vous et relevez la tête, parce que votre délivrance est proche . » (Lc 21, 28) Le paradoxe de notre vie chrétienne est donc que les épreuves sont une annonce du salut, de la Rédemption. La vie même du Christ est un paradoxe : de la mort à la vie, de l’humiliation à la gloire, de la souffrance à la béatitude. Il bouscule nos schémas mentaux, il renverse notre logique humaine.
2. C’est pourquoi son jour pourrait tomber sur nous comme un filet, car notre mode de vie spontané et nos tendances naturelles ne sont pas ceux du Christ. Jésus nous invite donc à veiller et à prier « en tout temps », c’est-à-dire à être dans une attitude permanente de conversion. Chaque jour notre cœur doit se tourner vers le Seigneur et puiser en lui cette vie nouvelle selon les nouveaux paramètres de l’Évangile : être petit pour devenir grand, donner pour recevoir, perdre sa vie pour la trouver, servir pour être vraiment libre. Cette transformation dépend de l’accueil que nous réservons à la grâce de Dieu lorsqu’elle vient nous visiter. Chaque visite de la grâce de Dieu est une prémisse de ce jour dont nous parle le Christ, sa venue définitive. La grâce nous visite très souvent : par les sacrements, dans la prière, lors de nos rencontres quotidiennes, dans le secret de notre conscience, etc.
3. Mais parfois nous nous laissons prendre par « les beuveries, l’ivresse et les soucis de la vie ». Les épreuves dont parlent le Christ, la souffrance, les calamités, la mort, etc. sont dures. Si nous ne les vivons pas en Jésus, dans l’amour, elles finissent par faire de la vie un cauchemar dont il faut s’évader. Nous avons beaucoup de manières de nous évader de notre réalité lorsque nous n’acceptons plus de transformer avec le Christ les épreuves quotidiennes en amour : télévision, travail, séries, jeux, passions, compétition, réseaux sociaux, etc. Nous nous laissons distraire de la vraie vie, des choses vraiment importantes. Demandons au Seigneur cette attitude de conversion permanente, de discernement, qui nous permette de le rencontrer et de valoriser les choses importantes de notre vie.
                    
Frère Melchior Poisson, LC
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Ce sera tantôt le temps de l'Avent...
 Le temps de la Joie!
La joie est un choix...
Et c'est par la joie qu'on peut commencer à changer le monde.
 
«Que ma joie soit en vous
et que votre joie soit parfaite
(Jean15,11)
 
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Bonne journée!
Jean-Yves

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