Bonjour!
Samedi 1er décembre 2018
Voici la Parole de Dieu de ce jour...
Évangile selon saint Luc 21, 34-36
En
ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Tenez-vous sur vos
gardes, de crainte que votre cœur ne s’alourdisse dans les beuveries,
l’ivresse et les soucis de la vie, et que ce jour-là ne tombe sur vous à
l’improviste comme un filet ; il s’abattra, en effet, sur tous les
habitants de la terre entière. Restez éveillés et priez en tout temps :
ainsi vous aurez la force d’échapper à tout ce qui doit arriver, et de
vous tenir debout devant le Fils de l’homme. »
Réflexion
1. Dans cet Évangile Jésus évoque un « jour » qui pourrait tomber sur nous à l’improviste. Ce jour a été mentionné dans les versets qui précèdent, c’est le jour où « On verra le fils de l’homme venant dans une nuée avec puissance et grande gloire. »
(Lc 21, 27) En décrivant ce jour le Christ insiste sur l’aspect
paradoxal de notre vie chrétienne. Il parle de nombreuses épreuves et
persécutions, mais il ajoute : « Cela vous amènera à rendre témoignage. » (Lc 21, 13) et « Pas un cheveu de votre tête ne se perdra. » (Lc 21, 18) Il annonce des calamités, une grande détresse, des malheurs, et cependant il nous dit : « Redressez-vous et relevez la tête, parce que votre délivrance est proche .
» (Lc 21, 28) Le paradoxe de notre vie chrétienne est donc que les
épreuves sont une annonce du salut, de la Rédemption. La vie même du
Christ est un paradoxe : de la mort à la vie, de l’humiliation à la
gloire, de la souffrance à la béatitude. Il bouscule nos schémas
mentaux, il renverse notre logique humaine.
2.
C’est pourquoi son jour pourrait tomber sur nous comme un filet, car
notre mode de vie spontané et nos tendances naturelles ne sont pas ceux
du Christ. Jésus nous invite donc à veiller et à prier « en tout temps »,
c’est-à-dire à être dans une attitude permanente de conversion. Chaque
jour notre cœur doit se tourner vers le Seigneur et puiser en lui cette
vie nouvelle selon les nouveaux paramètres de l’Évangile : être petit
pour devenir grand, donner pour recevoir, perdre sa vie pour la trouver,
servir pour être vraiment libre. Cette transformation dépend de
l’accueil que nous réservons à la grâce de Dieu lorsqu’elle vient nous
visiter. Chaque visite de la grâce de Dieu est une prémisse de ce jour
dont nous parle le Christ, sa venue définitive. La grâce nous visite
très souvent : par les sacrements, dans la prière, lors de nos
rencontres quotidiennes, dans le secret de notre conscience, etc.
3. Mais parfois nous nous laissons prendre par « les beuveries, l’ivresse et les soucis de la vie ».
Les épreuves dont parlent le Christ, la souffrance, les calamités, la
mort, etc. sont dures. Si nous ne les vivons pas en Jésus, dans l’amour,
elles finissent par faire de la vie un cauchemar dont il faut s’évader.
Nous avons beaucoup de manières de nous évader de notre réalité lorsque
nous n’acceptons plus de transformer avec le Christ les épreuves
quotidiennes en amour : télévision, travail, séries, jeux, passions,
compétition, réseaux sociaux, etc. Nous nous laissons distraire de la
vraie vie, des choses vraiment importantes. Demandons au Seigneur cette
attitude de conversion permanente, de discernement, qui nous permette de
le rencontrer et de valoriser les choses importantes de notre vie.
Ce sera tantôt le temps de l'Avent...
Le temps de la Joie!
La joie est un choix...
Et c'est par la joie qu'on peut commencer à changer le monde.
«Que ma joie soit en vous
et que votre joie soit parfaite.»
(Jean15,11)
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