Bonjour!
Mardi 11 décembre 2018
Voici la Parole de Dieu de ce jour...
(Mt 18,12-14):
«Que pensez-vous de ceci? Si un homme possède cent brebis et que l'une
d'entre elles s'égare, ne laissera-t-il pas les quatre-vingt-dix-neuf
autres dans la montagne pour partir à la recherche de la brebis égarée?
Et, s'il parvient à la retrouver, amen, je vous le dis: il se réjouit
pour elle plus que pour les quatre-vingt-dix-neuf qui ne se sont pas
égarées. Ainsi, votre Père qui est aux cieux ne veut pas qu'un seul de
ces petits soit perdu».
Fr.
Damien
LIN Yuanheng
(Singapore, Singapour)
«Ce n'est pas la volonté de votre Père céleste
qu'un seul de ces petits se perde»
qu'un seul de ces petits se perde»
Aujourd'hui,
Jésus nous lance un défi : "Qu'en pensez-vous ?" (Mt 18,12). Quelle
sorte de miséricorde pratiques-tu ? Il est possible que nous, les
"catholiques pratiquants", qui avons bénéficié de nombreuses fois de la
miséricorde de Dieu dans ses sacrements, nous soyons tentés de penser
que nous voilà excusés aux yeux de Dieu. Nous courons le risque de nous
convertir inconsciemment en ce pharisien qui méprise le publicain (cf.
Lc 18,9-14). Même si nous ne le disons pas à voix haute, nous pensons
peut-être que nous sommes sans faute devant Dieu. Il y a quelques
symptômes démontrant que cet orgueil pharisien prend racine en nous
comme l'impatience face aux défauts des autres, ou penser que les
avertissements ne sont jamais pour nous.
Le "désobéissant" prophète Jonas, un juif, resta inflexible lorsque Dieu montra qu'il avait de la peine pour les habitants de Ninive. Yahvé a reproché son intolérance à Jonas (cf. Jon 4, 10-11). Ce regard humain mettait des limites à la miséricorde divine. Et si nous aussi nous mettions des limites à la miséricorde de Dieu ? Nous devons prêter attention à la leçon de Jésus : "Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux (Lc 6,36). Il est probable qu'il nous reste beaucoup de chemin à parcourir pour imiter la miséricorde de Dieu !
Comment devrions-nous comprendre la miséricorde de notre Père céleste ? Le Pape François a dit que "Dieu ne pardonne pas par le biais d'un décret, mais en nous serrant dans ses bras". L'accolade de Dieu avec chacun d'entre nous s'appelle "Jésus-Christ". Le Christ démontre la miséricorde paternelle de Dieu. Dans le quatrième chapitre de l'Évangile de Saint Jean, le Christ n'ébruite pas les péchés de la femme samaritaine. Au contraire, la miséricorde divine guérit la Samaritaine en l'aidant à affronter pleinement la réalité de son péché. La miséricorde de Dieu est totalement cohérente avec la vérité. La miséricorde n'est pas une excuse pour réduire nos valeurs morales. Par contre, Jésus a dû provoquer son repentir avec beaucoup plus de tendresse que ce qu'a ressenti la femme adultère "blessée par l'amour" (cf. Jn 8,3-11). Nous aussi, nous devons apprendre comment aider les autres à affronter leurs erreurs sans leur faire honte, avec un grand respect pour eux en tant que frères du Christ, et avec tendresse. Dans notre cas, avec humilité aussi, en sachant que nous ne sommes nous-mêmes que des "vases en terre cuite".
Le "désobéissant" prophète Jonas, un juif, resta inflexible lorsque Dieu montra qu'il avait de la peine pour les habitants de Ninive. Yahvé a reproché son intolérance à Jonas (cf. Jon 4, 10-11). Ce regard humain mettait des limites à la miséricorde divine. Et si nous aussi nous mettions des limites à la miséricorde de Dieu ? Nous devons prêter attention à la leçon de Jésus : "Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux (Lc 6,36). Il est probable qu'il nous reste beaucoup de chemin à parcourir pour imiter la miséricorde de Dieu !
Comment devrions-nous comprendre la miséricorde de notre Père céleste ? Le Pape François a dit que "Dieu ne pardonne pas par le biais d'un décret, mais en nous serrant dans ses bras". L'accolade de Dieu avec chacun d'entre nous s'appelle "Jésus-Christ". Le Christ démontre la miséricorde paternelle de Dieu. Dans le quatrième chapitre de l'Évangile de Saint Jean, le Christ n'ébruite pas les péchés de la femme samaritaine. Au contraire, la miséricorde divine guérit la Samaritaine en l'aidant à affronter pleinement la réalité de son péché. La miséricorde de Dieu est totalement cohérente avec la vérité. La miséricorde n'est pas une excuse pour réduire nos valeurs morales. Par contre, Jésus a dû provoquer son repentir avec beaucoup plus de tendresse que ce qu'a ressenti la femme adultère "blessée par l'amour" (cf. Jn 8,3-11). Nous aussi, nous devons apprendre comment aider les autres à affronter leurs erreurs sans leur faire honte, avec un grand respect pour eux en tant que frères du Christ, et avec tendresse. Dans notre cas, avec humilité aussi, en sachant que nous ne sommes nous-mêmes que des "vases en terre cuite".
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Venez divin Messie...
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«Si vous voulez que la vie vous sourie,
apportez-lui d'abord votre bonne humeur.»
(Baruch Spinoza)
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«Le sourire est la langue universelle de la bonté.»
(William Arthur Ward)
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Bonne journée!
Jean-Yves
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