samedi 7 décembre 2019

La conversion à laquelle nous invite la voix du désert est l’occasion d’un nouveau départ à prendre pour nous.../ .(305,444)

Bonjour!
Dimanche 8 décembre 2019


Cette photo a été prise en France à l'entrée d'un château...
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2e dimanche de l'Avent
Voici la Parole de Dieu de ce jour...


(8 décembre: Fête de Notre-Dame-de-L'Immaculée Conception)
(Cette fête est reportée à demain...)
La photo a été prise à N.-D.-du-Portage.
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ÉVANGILE

« Convertissez-vous, car le royaume des Cieux est tout proche » (Mt 3, 1-12)
Alléluia. Alléluia.

Préparez le chemin du Seigneur,
rendez droits ses sentiers :
tout être vivant verra le salut de Dieu.
Alléluia. (cf. Lc 3, 4.6)

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu
En ces jours-là,

paraît Jean le Baptiste,
qui proclame dans le désert de Judée :
    « Convertissez-vous,
car le royaume des Cieux est tout proche. »
    Jean est celui que désignait la parole
prononcée par le prophète Isaïe :
Voix de celui qui crie dans le désert :
Préparez le chemin du Seigneur,
rendez droits ses sentiers.

    Lui, Jean, portait un vêtement de poils de chameau,

et une ceinture de cuir autour des reins ;
il avait pour nourriture des sauterelles et du miel sauvage.
    Alors Jérusalem, toute la Judée et toute la région du Jourdain
se rendaient auprès de lui,
    et ils étaient baptisés par lui dans le Jourdain
en reconnaissant leurs péchés.
    Voyant beaucoup de pharisiens et de sadducéens
se présenter à son baptême,
il leur dit :
« Engeance de vipères !
Qui vous a appris à fuir la colère qui vient ?
    Produisez donc un fruit digne de la conversion.
    N’allez pas dire en vous-mêmes :
‘Nous avons Abraham pour père’ ;
car, je vous le dis :
des pierres que voici,
Dieu peut faire surgir des enfants à Abraham.
    Déjà la cognée se trouve à la racine des arbres :
tout arbre qui ne produit pas de bons fruits
va être coupé et jeté au feu.

    Moi, je vous baptise dans l’eau,

en vue de la conversion.
Mais celui qui vient derrière moi
est plus fort que moi,
et je ne suis pas digne de lui retirer ses sandales.
Lui vous baptisera dans l’Esprit Saint et le feu.
Il tient dans sa main la pelle à vanner,
il va nettoyer son aire à battre le blé,
et il amassera son grain dans le grenier ;
quant à la paille,
il la brûlera au feu qui ne s’éteint pas. »

    – Acclamons la Parole de Dieu.
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 Commentaire...
L’évangéliste Matthieu nous dit qu’Isaïe 
parlait de Jean-Baptiste quand il prophétisait en disant : « Voix de celui qui crie dans le désert ».
Jean-Baptiste est « la voix de celui qui crie » et non « la voix qui crie dans le désert ».
Il n’est pas celui qui crie, il en est la voix.
Alors qui est-il celui qui crie ?
 Qui est-il si ce n’est Jésus lui-même ? 
Lui la Parole, lui le Verbe, c’est lui « celui qui crie dans le désert ».

Jean le Baptiste est la voix qui donne le son, Jésus le Christ en est le Verbe qui donne le sens. Jésus-Christ est le crieur.
Jean-Baptiste est la voix.
Tous deux, bien distincts, sont unis dans la même mission.
Ne proclament-ils pas d’ailleurs tous deux le même message : « Repentez-vous car le Royaume des cieux est tout proche ». Jean-Baptiste a été la voix ultime avant la manifestation du Verbe-fait-Chair.

Ce cri résonne jusqu’à nous aujourd’hui. Mais il est si facile de ne pas l’entendre.
Jean-Baptiste en fait l’expérience au désert.
Cette surdité volontaire est un refus d’entendre l’appel à la conversion, un refus de prêter l’oreille de son cœur au murmure amoureux du Seigneur : « J’ai soif ».
Aujourd’hui, si nous entendons cette voix de celui qui crie dans le désert,
n’endurcissons pas notre cœur mais écoutons la voix du Seigneur (cf. Ps 95,7-8).


La conversion à laquelle invite cette voix est l’occasion d’un nouveau départ. Si l’arbre mort de nos œuvres stériles va être coupé à la racine, c’est pour que pousse le rameau vert de cette souche enracinée en Dieu. Isaïe l’annonce : « Un rejeton jaillira de ses racines » (Is 11,1). Rien de plus fragile que cette petite pousse comparée à la grandeur de l’arbre.
Mais c’est la vie de Dieu qui veut grandir en nous. Ce surgeon contient la puissance de la vie. La plénitude de l’Esprit habite en lui : « Esprit de sagesse et de discernement, Esprit de conseil et de force, Esprit de connaissance et de crainte du Seigneur » (Is 11,2).

Au matin de Pâques, Jésus, le Germe nouveau est sorti de terre victorieux de la mort. C’est cette même vie, remplie d’Esprit-Saint, qui veut, telle une sève fortifiante, nourrir notre vie en Christ. Cet appel de Jean-Baptiste au désert nous rappelle que le Christ vient aujourd’hui dans notre vie. Les germes de la vie nouvelle sont là en nous.
Convertissons-nous pour que ces germes deviennent un grand arbre auprès duquel beaucoup pourront venir s’abriter. Dieu a pris le chemin le plus fragile pour venir à nous, celui de l’incarnation. Il vient par des voies qui nous surprennent peut-être. Mais prenons-nous au sérieux sa venue ?


Oui, il vient ! Sachons le voir. Il vient par le sourire de l’enfant. Il vient par la tendresse du regard échangé dans l’amour. Il vient par la promesse tenue dans l’épreuve. Il vient par l’aide apportée à celui qui cherche à dire et ne trouve pas les mots.
Il vient par l’écoute qui entend au-delà des mots celui ou celle qui parle. Il vient par la beauté qui élève le cœur. Il vient par celui qui ne renonce pas à dire vrai. Il vient dans le dévouement de ceux qui savent prendre de leur nécessaire pour le service d’autrui. Il vient dans le pain que l’on partage et dans la coupe eucharistique qui est présentée à ceux qui veulent vivre de Sa vie. Il vient, oui !


Heureux sommes-nous d’être dans l’attente de sa venue. Heureux celui qui cherche Dieu et qui se laisse chercher par lui.

Abbé Philippe Link - Merci!

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Debout! Le Seigneur vient!
Bienheureux les convives
Au festin de l'amour.
Dieu lui-même s'invite
Et nous verse la joie.
Rassemblons-nous!
Le Seigneur vient!

(Hymne au temps de l'Avent - Bréviaire)
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Dans "L'Amour fou de Dieu" de Henri Boulad, s.j.

«Bergson a des pages fort suggestives sur la différence 
entre l'instinct et l'intelligence.
 «L'instinct, c'est la routine, la répétition, l'éternel recommencement;
 l'intelligence, c'est la créativité, l'inventivité,
 la  recherche, l'effort pour imaginer toujours du neuf.»
 L'intelligence n'est-elle pas un des sept dons de l'Esprit, 
qui nous pousse à chercher, à crée,
 à inventer de nouveaux chemins, à aller toujours au-delà.»
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Un jour l'abbé Roger Fortin 
m'avait envoyé cette image que j'aime beaucoup...

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Ceux, celles qui veulent m'expédier des photos symboliques:

jyfortin2@hotmail.com

Merci!
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Bon dimanche!
Jean-Yves 

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